Le corbeau rouge

Prologue

Dans la voiture du père de mon amie nous rigolions aux éclats. M. Fox était décidément très drôle. C'était la première fois que j'allais a une soirée pyjama et la première fois que j'allais chez ma meilleure amie. Ses parents étaient vraiment gentils et ses petites sœurs qui étaient des jumelles mignonnes quoi que un peu espiègle. Son appartement avait beau être très petit il y avait assez de place pour tout le monde.

Une sonnerie a alors retentit et M. Fox a garé sa voiture et décroché. Pendant ce temps moi et Mélina nous jouions avec ses deux nouvelles  poupées (dont une que je lui avais offert). Je m'en souviens très bien moi j'étais la blonde, Stacy et elle, celle aux cheveux violets, Clark. 

Lorsque M. Fox eut fini sont appel téléphonique il nous dit quelque chose comme "je n'ai pas le temps de te ramener je vais te déposer au début de ta rue". Etait-il au courant? En tout cas il m'a déposer au coin de la rue avec mon sac à dos rose. Puis lorsque je me suis approché de ma maison. Une foule de gens étaient rassemblé. Je me souviens que j'étais surprise et au départ j'ai  cru qu'il y avait un concert de rue ou une fête. Puis j'ai vu les rubans je les ai reconnu immédiatement ses rubans qui entouraient ma maison: les rubans de la police. 

Que ce passait-il? Je tremblais. C'était comme si mon corps s'avait avant moi ce qu'il se passait. Comme j'étais petite ( j'avais 8 ans) je me suis faufilée parmis tous mes voisins et les inconnus. Pas à pas j'avançais au milieu de tout ses gendarmes et de ses policiers qui sortaient des pochettes plastiques et qui portaient des gants en chuchotant. Je passais en dessous du ruban. Puis pas après pas je suis entrée dans cette maison qui n'était plus la mienne. Peu de temps après les policiers m'avaient repérés. Ils m'ont posé des centaines de questions, mais je n'entendais rien puis comprenant qui j'étais ils m'ont emmenés dans une voiture en route pour le commissariat. Mais je n'avais qu'une image en tête: les deux sacs poubelles dans l'entrée de ma maison contenant deux cadavres celui de mon père et de ma mère. Mon frère aussi devait être de mort. Puis je ne me souviens pas être allé dans le bureau du directeur de police ni que ma grand-mère est venu me chercher. Je ne me souviens plus de rien cette année là. Ni de l'enterrement ni de mon déménagement précipité. 

Je n'avais que 8 ans quand j'ai été traumatisé par une envie de vengeance. Et au fond de moi, je crois que j'étais déjà le corbeau rouge.

Quand on m'a proposé d'être une agent secrète, je n'ai pas hésité. J'avais une terrible soif de vengeance et je savais que faire parti des forces spéciales pourrais m'avantager dans mon enquête. J'avais 17 ans, ma grand-mère était morte l'année d'avant et je voulais venger ma famille. Ma vie est passé au désastre à cause de ces tueurs, ces assassins, ma vengeance devenait chaque jours plus forte. Et quand on m'a proposé, je n'ai pas hésité. Je rentrerais dans ce nouveau monde.

Devant cette falaise, tout mon courage disparaît. C'est comme si mon parcours de deux années ne servait plus à rien. Cette dernière épreuve est décisive pour ma carrière. 400M à escalader sans être attachée c'est un peu forcé. Puis mon objectif me reviens : venger ma famille. Deux autres filles font le test avec moi. Je monte les pieds sur la première prise et déglutis. Puis je détache mon deuxième pieds du sol. Je ne peux plus reculer. Au bout de vingts mètres je commence à avoir le vertige. La première fille a abandonné et ne sera jamais espionne. La deuxième est à mes côtés. Nous montons encore une vingtaine de mètres. Je distançais de plus en plus l'autre fille. Je ne devais pas regarder derrière moi de peur d'avoir le vertige et de laisser tomber. J'entendis alors crissement comme si une pierre tombait puis un cri. Bientôt j'entendis un gros boum ! Elle était tomber ! Elle avait dut se briser tous les os ! Elle était sans doute morte ! Paralysée par la peur, je blêmis. Les larmes coulaient sur mes joues et la vérité me frappa : j'arrive en haut sois je meurs.