[MHA] Recueil de rêves x reader

OS 🌌 Aizawa x Reader part 2

Effacer ce qui fait encore pleurer. Part 2.

Tu avais eu beaucoup de mal à fermer l'œil. Tu gloussais aussi régulièrement comme une adolescente en proie à ses hormones mal contrôlées avant d'enfoncer ta tête dans ton coussin pour te calmer. Tu imaginais inlassablement à quoi pouvoir ressembler ce rendez-vous. Ou cette proposition de se revoir et se reparler comme tu préférais penser.

Tu avais peur de te faire de faux espoirs, d'être la seule à éprouver ce bien-être lorsque vous étiez tous les deux. C'était ridicule en plus. Il était trop tôt pour tomber amoureuse, vous ne vous étiez jamais vraiment parler depuis la rentrée. Tu ne le connaissais pas. Mais tu avais envie d'en apprendre plus encore sur lui - outre le héros, c'était l'homme qui commençait à te fasciner. Son calme, sa tempérance, sa modestie - il avait l'air de pouvoir se contenter de peu pour vivre bien. Et ça, c'était quelque peu rassurant, en un sens. Parce que tu ne pouvais pas t'amouracher d'un homme qui en attendrait beaucoup de toi. Parce qu'il se lasserait vite. Et finirait par tomber amoureux d'une autre. Encore une fois. Confiance en toi réduite au chaos.

Tu ravales un sanglot, tu contiens les émotions comme tu l'as toujours fait. Il fallait laisser le passé au passé et profiter du présent. Et plutôt que de t'inquiéter de l'avenir, tu préféras prendre du repos pendant l'heure restante, effaçant toutes images pouvant te perturber de ta tête et fermas les yeux. Le cas Aizawa reviendrait bien assez tôt sur le plat. Et pour l'heure, il te fallait encore faire cours les jours suivants.

Finalement, la journée passa sans que tu ne l'ais croisé. Puis arriva le soir. Et tu trainas un peu dans la salle des professeurs comme les deux dernières fois, mimant de travailler alors que tu n'attendais qu'une heure un peu plus avancée pour pouvoir croiser un certain collègue. Quand tu estimas qu'il était assez tard - ou plutôt que ta royale patience se fit étrangement absente - tu décidas qu'il était tant de rentrer. Ou d'aller à sa rencontre.

Tu chantonnais sur le chemin, sans t'en rendre compte, passant comme à ton habitude devant les dortoirs, tout sourire. Mais à mesure que tu avançais, tu te rapprochais de la sortie de UA et de ton appartement. Et toujours aucune trace d'Aizawa. Si tu ne le voyais pas, tu aurais mis ta jolie robe en laine brune pour rien.

Lorsque tu tournas la clef dans la serrure, tu perdis presque tout espoir de le voir. Mais tu te raisonnas très vite : c'était un héros en plus d'un professeur, son emploi du temps était chargé et il devait surement être en mission. De plus, il avait aussi mentionner le jour d'après. Alors tu pouvais raviver cette petite flamme en toi et croire en demain.

- Demain est un autre jour, aller... Murmuras-tu pour te redonner du courage tandis que tu entrais dans ton appart'.

La fatigue te frappa, tu tombas comme une pierre dans ton lit, sans voir le message qu'on venait de t'envoyer. Au petit matin, tu ne trouvas pas la foi de te lever. Le lit était un traître douillet et confortable et il te proposait sensuellement de rester dans ses bras quelques minutes de plus - quoique que son emprise aurait été plus impactante s'il avait accueillie une présence en plus de la tienne. Décidément, tes hormones travaillaient et tu te rendais soudainement compte que tu n'étais plus seulement une âme meurtrie n'ayant plus confiance en elle mais de nouveau une femme avec ses envies et ses besoins.

Sur le chemin jusqu'au lycée, tu avais dû courir. Tu étais en retard pour la première fois de l'année. Tu avais trainé un peu sous la douche, t'interrogeant sérieusement sur tes envies et tes espoirs. Résultat : en retard et paumée dans ta vie sentimentale. Aizawa avait su réveiller quelque chose en toi. Peut-être que tu t'étais fait des idées mais tu t'étais sentie désirée et ça avait été agréable venant d'un homme qui n'avait pas l'air très porté sur la gente féminine. Plus, il se trouvait qu'il t'attirait aussi - que tu pouvais craquer facilement pour lui avec juste quelques discussions de plus. Mais il y avait un mais. Et tu ne savais pas encore ce que c'était.