Chapitre 30

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Je rentrais chez moi effondrer. Je ne pouvais pas imaginer pire retrouvaille avec ma mère alors que j'essaie de tout faire pour que ça s'arrange. Je jetais mon manteau dans le salon et enlevais mes chaussures avant de les balancer dans les quatre coins de l'entrée. Je grimpais les escaliers et sautai dans mon lit pour trouver le réconfort de Finnick. Il sursauta et me prit dans ces bras. Il ne me demandait pas comment ça allait ou qu'est-ce qu'il s'était passé il me fit juste un énorme câlin, ce dont j'avais le plus besoin pour me calmer. Il me caressait les cheveux d'une dès ses mains. Quand il vit que je me calmais il commença à me parler.

-Qu'est-ce qui fait que ma princesse soit dans un tel état ? 

-Ma mère est partie. 

-Parti ? 

-Oui, définitivement. Elle ne veut plus me parler, plus me voir, elle ne veut plus de moi. 

-Une vraie mère ne peut pas dire ça à son enfant, c'est cruel. Trop cruel même. 

-C'est ma faute. J'aurais dû partir, je n'aurais jamais dû être méchante. 

-Tu n'as pas à être désolée. Tu peux avoir des remords ce n'est pas interdit, mais tu n'as pas à être désolée. Même si ça fait mal tu as la conscience tranquille. Tu as peut-être été la cause de tout ça mais tu as voulu tout arranger et ça c'est courageux. Tu es un soldat, Princesse. Tu ne dois pas pleurer même si ça fait mal. 

-Quand je suis ici, quand je suis dans tes bras, je ne suis plus Arizona Virgina Forbes. Je suis sur Arizona, une fille sensible, amoureuse et faible. 

-Tu n'es pas faible. Tu étais Arizona parce que la Arizona que je connais est courageuse, belle, intelligente, sensible, colérique, amoureuse, mauvaise joueuse, elle veut toujours tout avoir et tout réussir. Elle est déterminée et quand elle veut quelque chose elle l'obtient. Je suis amoureux de cette fille alors si tu me dis que tu n'es plus la même alors je tiens une inconnue dans mes bras. Et ça, ce n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de faire.

-Je t'aime. 

-Je serai toujours là pour toi mon coeur. Toujours, parce que je t'aime éperdument. 

-Faisons des plans.

-Des plans ? 

-Oui, des projets. Des projets auxquels je peux me raccrocher sinon je n'ai plus de raison de vivre. 

-Tu serais lieutenant-colonel, et je serais général. On aura demandé une autorisation de ne pas suivre le règlement parce que nos sentiments étaient trop forts. Nous aurons deux enfants, une fille et un garçon. La fille deviendra mathématicienne et physicienne et son intelligence profitera à l'invention de nouvelles technologies. Elle développera une nouvelle nanotechnologie qui peut-être guérira le cancer ou une autre maladie incurable. Notre fils sera un homme courageux, il sera peut-être ingénieur en aéronautique ou peut-être pilote, comme sa mère. Tu te lasseras peut-être de ton métier, et tu te reconvertiras dans de la recherche militaire, peut-être pour faire des plans d'attaque ou alors tu seras attaché de communication avec le pentagone. Je vieillirais à tes côtés. On aura une grande maison, avec un grand jardin et un chien. Ton frère habitera en face de chez nous et il aura d'autant plus d'enfant. On fera des barbecues tous les dimanches et tes parents, tous les trois, viendront nous rejoindre. On sera heureux Arizona. Je te le promets, on sera heureux. Pour toujours. 

-C'est un merveilleux plan.

-C'est notre plan.

Il me serra encore plus dans ces bras, jusqu'à ce que je m'endorme. J'imaginais la vie parfaite que nous aurions, exactement comme il me l'aurait décrite. Je me voyais même enceinte d'un troisième enfant l'annonçant à table après la fin de notre barbecue. Tout le monde était content et nous tenions une coupe de champagne à la main et dès que j'aurais annoncé la nouvelle, finnick m'aurait enlevé délicatement la coupe en me disant que notre bébé sera aussi magnifique les autres. Cette vie heureuse me plaisait bien. Cela me semblait agréable pour finir sa vie.


Mais comme on dit : les rêves ne durent jamais.

« Je suis un soldat »Donde viven las historias. Descúbrelo ahora