III.

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La nuit est tombée depuis un bon moment, maintenant et Eöl, mon second se charge de la garde de nuit. Déambulant dans les couloirs du palais, j'hésite à rejoindre Layana comme je lui avait promis plutôt.

Je prend de très gros risques en continuant ma relation avec la princesse, si j'écoutais ma raison, j'y aurais mis fin dés le début mais malheureusement, je n'ai pas réussis à m'y résoudre. J'ai été faible, il y'a quatre mois en succombant à mes sentiments pour Layana, alors que j'étais assignée à sa garde rapprochée.

Nous étions ensemble, pratiquement tout le temps durant ses quelques semaines et nous avons tissé des liens, qui ont très vite évolués et qui ont amenés la Princesse à m'avouer ses sentiments à mon égard.

J'en avais également mais jamais, je n'aurai dû les laisser me submerger car je connaissais les conséquences que mes actes allait impliquer mais malgré ça, je n'ai pas réussi à les contenir. Encore aujourd'hui, j'essaye de mettre des distance entre moi et Layana mais elle ne l'entend pas de cette oreille et malheureusement pour moi, dés que mon regard se pose dans ses magnifiques yeux bleus, je perds tout contrôle.

C'est ainsi que je me retrouve encore une fois devant sa porte, cette nuit. Comme si, mes jambes était dirigées par mon cœur, ne prêtant aucune attention aux hurlements de ma raison.

Je soupire bruyamment, vérifiant que personne ne se trouve aux alentours, avant de finalement frapper trois coups contre le bois de la porte. Layana m'intime d'entrer et je ne perds pas une seconde, avant de passer la porte, voulant éviter d'être vue ici.

L'ambiance de la chambre est tamisée par les bougies placées un peu partout dans la pièce. L'immense lit à baldaquin trônant dans la pièce est drapé de rouge et une légère odeur de fleurs flotte dans la pièce.

Layana poster devant sa fenêtre, m'offre un sourire heureux pendant que je m'approche lentement vers elle.

Je suis heureuse que tu sois venue. Me dit-elle en venant passer ses bras autour de mon cou.

Au moment où nos regards se croisent, je sais, immédiatement que j'ai n'ai plus aucun contrôle. Ses lèvres prennent, instantanément place sur les miennes et s'en suit un baiser tendre et langoureux.

Mes mains prennent leur place dans le bas de ses reins, l'obligeant à se coller un peu plus à moi, tandis que les siennes caressent ma nuque.

À bout de souffle, nous finissons par nous séparer, tandis que Layana laisse lentement glisser ses mains sur le haut de mon torse et que je viens poser mon front contre le sien.

Je suis désolée pour le comportement de mon père, toute à l'heure... Me sort-elle de mes pensées.

Ne t'excuses pas, il a raison... C'est de ma faute, si ces gens sont morts... Soufflé-je, en me sentant coupable. Je suis désolée que tu ai dû entendre ses choses atroces...

Ne t'inquiètes pas pour moi... Me rassure-t-elle. Mais tu n'es en rien responsable de ce qu'y est arrivé à ses pauvres gens, Ezekiel... Caresse-t-elle ma joue, ainsi que ma cicatrice.

Bien sûr que si ! Je suis Capitaine, j'aurais du être plus prévenante en se qui concerne la sécurité du royaume. Me crispé-je. Imagines, si ils étaient entrés ici et t'avais fait subir toutes ses choses ! Je ne me le serais jamais pardonné. M'exclamé-je la gorge serrée, en laissant Layana près de la fenêtre pour m'éloigner dans la pièce.

Dos à la princesse, je souffle de colère. Essayant de calmer mes mains tremblantes dû à mon énervement soudain. Quand finalement, deux mains viennent se poser délicatement sur mes épaules, m'obligeant à me retourner.

Je sais que tu n'aurais jamais laisser une chose pareille arriver... Me sourit-elle, tendrement, en posant une main sur mon torse et l'autre sur ma joue. J'ai confiance en toi, mon amour, tout comme le peuple de Volk.

Et regardes où cela les a menés... Grimacé-je.

Tu as fais une erreur, c'est tout... Et c'est malheureux, pour ses familles mais je sais que maintenant, tu ne laisseras plus jamais une chose pareille arriver... Je me trompe ?

Je me contente d'acquiescer d'un léger signe de tête, en détournant le regard.

Bien... Alors maintenant, retires moi ce plastron, s'il te plaît. M'ordonne-t-elle doucement, en glissant ses mains sur ce dernier. J'aimerais pouvoir sentir ton corps contre le mien... Continue-t-elle d'une voix plus sensuelle, en se blottissant un peu plus contre moi. Et c'est Ezekiel que je veux, pas le capitaine de la garde noire... Finit-elle par murmurer près de mon oreille, alors que ses mains ont déjà détachées les attaches de mon plastron en cuir.

Cœur Royal.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant