CHAPITRE 7

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Je ne dis rien. Je ne parle pas car, je ne sais pas quoi dire.

-      Ayden Kinney, quand je te poses une question, tu me réponds. Lâche-t-elle avec un brin d'agacement et d'énervement.

-      Je n'en sais rien !répond-y-je de but en blanc.

En réalité, je le sais, je le sais mais je ne veux simplement pas l'admettre. Je crois que, je suis gay ou bisexuelle. Franchement, je suis juste perdu. En plus, mon attirance en vers Isaac, me...perturbe.

-      Tu es sûr que n'a rien à me dire ?

-      Non maman, je n'ai rien à te dire.

Je sais que c'est mal de mentir à sa mère. Or, pour le moment, la situation me dépasse totalement. J'ai besoin de réfléchir. Nous restons là, sans se regarder. Je crois que cette conversation, nous a troublé. En effet, ma mère ne m'avait jamais parlé de cette façon.

J'ai senti, qu'elle était à bout de nerfs. En même temps, entre mes excès de colère, mes conneries au lycée et mes mauvais résultats. Je crois que de ramener quelqu'un blessé chez moi, n'a pas aidé ma mère. On reste pendant un certain moment sans parler jusqu'à ce qu'elle me dise :

-Tu sais Ayden, je t'aime tu es mon fils ; mais en ce moment, tu fais n'importe quoi. Je sais, que tu en es conscient. Je ne vais pas te forcer à me dire quoi que ce soit. Alors, je vais te demander une seule chose ; s'il te plais reprends toi. D'accord ?

Je viens de me rendre compte grâce aux paroles de ma mère, que ma vie commence à virer au cauchemar. Il faut que je me ressaisisse.

-      C'est promis, tu as ma parole maman.

Elle n'a pas le temps de me répondre que mon amie m'appelle de ma chambre et me dit de venir.

Le nouveau, c'est enfin réveillé.

   Une fois devant la porte de ma chambre, je rentre dans celle-ci, et demande à Mia de nous laisser, Walker et moi.

Une fois qu'elle est partie, je ferme la porte derrière elle. Je viens m'installer au bord du lit, à côté de mon camarade de classe. On reste là à mes yeux plantés dans les siens qui sont d'un marron noisette éclatant.

-      Parle moi. Dis-je

-      Je suis désolé, désolé vraiment désolé Ayden. dit-il d'un ton triste

Pourquoi il s'excuse ?

Je vois ces yeux s'embrumer. Il commence à pleurer. Mon cœur ce brise en le voyant ainsi. Je me rapproche donc de Isaac et je le prend dans mes bras. Il y reste pendant je ne sais combien de temps. Je ne sais pas qu'elle heure il est mais, à ce que je vois la nuit est déjà tomber. Isaac s'arrête de pleuré, il relève la tête vers moi et me lance :

-      Puisque qu'on est amis, je peux avoir confiance en toi n'est-ce pas ?

-      Bien sûr, ta question est tellement inutile.

-      Te l'as ramène pas. Ricane-t-il

-      Ok, ok monsieur. Aller racontes moi, 

-      car depuis tout à l'heure ; enfin, depuis 11H du matin, j'attends de connaître les raisons pour les qu'elles tu es dans un état lamentable.

Il prend ma main. Je rougis au contact de ses doits entrelacés aux miens. Je lui lance un regard pour lui montrer, qu'il faut qu'il commence à parler car, je m'impatiente.

-      Promets moi de ne pas me lâcher après t'avoir raconté mon histoire.

-      Je te le promets.

Décidemment, aujourd'hui je fais beaucoup de promesses.

-      Quand, j'étais près- adolescent, je vivais avec mes deux parents, Frank et Alix, nous étions heureux. Tout aller bien, jusqu'au jour ou ma mère eu une tumeur au cerveau...

Elle était de plus en plus fatiguée à force d'aller l'hôpital pour faire des examens, prises de sang et pour avoir des rendez-vous avec les médecins, chirurgiens qui s'occupaient d'elle. Cela, a duré 2 ans. Durant cette courte, trop courte période mon père et moi restions avec elle le plus de temps possible. Car, même si on ne voulait pas l'admettre ma mère allait...allait...

   Sa voix se brise, il fond en larme. Il essuie  avec la manche de son sweet-shirt ses larmes et continu :

-      Elle allait mourir. Ma mère mourra 5 ans après la découverte de sa tumeur. Malgré, les opération que les chirurgiens avaient pu effectué la tumeur ne partait pas. Ma maman  était une femme, pleine de vie, gentille, généreuse, affectueuse, courageuse et j'en passe. Enfaite, c'était une femme exceptionnelle. À croire que les meilleures personnes partent les premières...

De la haine à l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant