CHAPITRE 9

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Il s'avance vers moi, je le prends dans mes bras et je lui fais un câlin. Il met sa tête dans mon coup. Je sens son souffle, chaud sur ma nuque. Cela me donne des frissons incontrôlables. Je sens qu'il me fait de suçons ça ne me dérange pas mais, en bas mon engin commence à se réveiller. Alors, il faut qu'on arrête se câlin un peu trop sensuel. Je me retire, lui prends la main. Et, je l'emmène en bas pour que l'on puisse manger. Je lui demande ce qu'il veut et il me dit qu'il va cuisiner des œufs au plat avec du bacon. Je le remercie et lui confit que cuisiner n'est pas vraiment mon fort. Il rit  face à cette révélation. Pendant que mon petit cœur cuisine, je mets la table en faisant le moins de bruit possible. À peine ai-je le temps de positionnés les verres correctement, qu'il me dit que c'est prêts. On s'assoit et on commence à manger dans le silence, ce silence n'est pas pesant ou gênant. Non, il est juste apaisant.

En repensant à ce qu'Isaac m'a dit, je suis toujours en colère au près de son père et toujours un peu triste pour lui ; cette tristesse n'est absolument pas de la pitié mais juste le fait de me dire qu'une personne qui a aussi bon cœur que lui a du subir de telles choses. Mais, je suis surtout fière de lui. Dans le sens ou il a réussi à me faire confiance, je dois le remercier parce que ça me touche vraiment, le fait qu'il se soit confié à moi.

-      Merci. Lançai-je.

-      Merci, de quoi ? dit-il, la bouche pleine.

-      Merci de me faire confiance, petit cœur. Franchement, à ta place, je n'aurais jamais tenu le coup.

Tu aurais dû te confier à moi plus tôt. Tu sais très bien que, je ferai tout pour toi. D'ailleurs, je veux que tu viennes vivre ici. Tu n'as pas le choix, Isaac.

Tu sais rien que l'idée de le voir te faire ça, me détruit et m'énerve au plus au point.

-      Babe, je veux pas te déranger, et déranger tes parents. Je vais essayer de trou-

-      Non, c'est hors de questions. Je t'ai dis que tu venais, alors tu viens bébé. De toute façon la chambre de mon grand frère et vide, tu le sais très bien. Pour ce qui est de mes parents, je pense qu'il faut qu'on leur parle. Mais en les connaissant, ils ne te laisseront pas à la rue. Tu serais d'accord pour que je leurs dise que ton père te bat ? Bien sûr, Je ne dirai pas le reste.

-      Oui, si le sujet s'impose dis le, je te fais confiance. Merci, vraiment merci pour tout. D'ailleurs, il faut que je te dise quelque chose... C'est compliqué à dire...Enfaite...

-      Quoi ?

Après un blanc qui a duré près de 5 minutes il prend une inspiration et il se lance :

-      Je t'aime plus que de manière amical, je t'aime, je suis amoureux de toi Ayden Kinney.

Je comprendrai si tu ne voulais plus me parlais, parce que tu es hétéro...

             Wow, je m'attendais à tout sauf à ça. Je suis un peu choqué (dans le bon sens du terme), par ces paroles. Je reprends mes esprits et je réplique :

-      Moi aussi, moi aussi je t'aime. Et, non je ne suis pas hétéro. Mais pour le moment, je me met dans la case bisexuelle ; je réfléchi encore...

J'hésite à me lever pour l'embrasser, car après se que son père lui a fait subir, j'ai peur de le brusquer ou de lui faire peur en voulant prendre les devant. Alors, on se regarde dans les yeux et il me dit :

-      Tu sais que je lis en toi comme dans un livre ouvert ?

-      Oui... répond-y-je rouge pivoine.

-      Alors, pour l'amour du ciel, OUI (il dit ce mot avec un ton, un peu plus fort), je veux bien que tu prennes les devants et que tu m'embrasses. Ayden, je sais que tu n'es pas comme mon géniteur et encore une fois, je te fais confiance.

Je contourne la table, Isaac se lève se met face à moi. Je met mes deux mains sur ces joues et pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Elles bougent entre elles sans jamais se décoller, sauf pour reprendre notre souffle. Je retire mes mains de ces joues, les met sur ces fesses, et le porte pour le mettre sur la table. Il enroule ces jambes autour de mon bassin. Des petits gémissements sortent de ces lèvres durant notre baisé, cela m'excite.Nous continuons de nous embrasser jusqu'à ce qu'on attende quelqu'un toussoter juste à côté de nous. Pris par surprise, nous sursautons ; séparons nos lèvres et nous nous retournons. Nous voyons ma mère. Oups. Elle prend la parole :

-      Alors c'était ça ? Tu es gay ou bisexuelle et tu avais peur de me le dire ?me demande-t-elle à la fois choquée et impressionnée.

-      Oui.

-      Je ne vois pas pourquoi. Tu sais très bien que je ne suis pas homophobe pourtant. D'ailleurs, ton père non plus. Il faudrait que tu penses à lui annoncer Ayden.

-      Oui, maman. D'ailleurs, voici Isaac mon...petit copain. (Il voulait que je prenne les devant, et bien le voilà servit.)

Isaac descends de la table, avance vers ma mère et lui tends la main en lui disant :

-      Enchanté, Madame Kinney.

-      De même. Alors, c'est de toi que mon fils est amoureux.

-      Isaac rougit. Et bien, oui, il faut croire. Mais, je le suis d'autant plus.

-      Prends bien soin de lui Isaac. Bon, les garçons nous terminerons cette discussion demain matin, je suis très fatiguée. Bonne nuit à vous deux et ne faites pas trop bêtises !

-      Maman !

De la haine à l'amour Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang