CHAPITRE 10

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Quand, ma mère fut partie Isaac revient vers moi et il m'enlace, je fais pareil. J'hume son odeur sucré mais à la fois, masculine. C'est juste, divin.

Je lui fais quelques suçons au niveau de la clavicule, puis nous remontons en haut pour nous coucher. On se replace comme tout à l'heure dans le lit. C'est à dire, sa tête sur mon torse, mes bras autour de ces hanches et nos jambes entremêlées ; et nous retombons dans les bras de Morphée.

   Pendant la nuit je sens que Isaac a du mal à respirer, il pleure et il me sert de plus en plus. Je crois qu'il fait un cauchemar :

-      Chéri, calme toi ce n'est qu'un cauchemar ; je suis là. Ne pleure pas.

Je lui caresse la joue, pour le calmer. Une chose est sur, mon Isaac est traumatisé à cause de son père. Son géniteur va payer ces mauvaises actions. Sur ces pensées, je me rendors, juste après avoir vérifié que la respiration du nouveau soit régulière et qu'il ne pleure plus.

Le lendemain, je suis réveillé par la lumière du jour qui tape sur mes paupières. Alors, j'ouvre un œil puis l'autre, et je me retourne. Je vois Isaac encore en plein sommeil. Qu'est-ce- qu'il est mignon quand il dort.  

Après qu'il se soit réveiller, on est allé prendre une douche, chacun n'autre tours. Puis, on est descendu en bas.

A ma plus grande surprise, il y avait mes deux parents à table ; en vrai, je crois que l'on va devoir discuter après ou pendant le déjeuner  pour que toute cette histoire soit tirée au claire.

Quand Isaac voit mes deux parents il ressert sa prise autour de main, il stresse.

-      Ne t'inquiète pas, il ne vont pas te manger mon cœur.

-      Je sais mais j'ai un peu peur qu'il ne-

-      Chut, arrête de stresser et point final de toute manière, ils ne te diront rien puisque je suis là.

Je prends sa tête entre mes deux mains  et je pose délicatement mes lèvres sur ces deux bous des chairs au gout sucré.

   Décidément, je ne me lasserai jamais de cette sensation. Enfin, quand nous avons plus aucun souffle nous détachons nos lèvres à contre cœur et nous nous dirigeons vers la cuisine. Quand on y rentre Isaac dit bon jour à mes deux parents, fait la bise à ma mère et sert la main à mon père. Ils discutent tous ensemble. Je suis content que mon Isaac s'entende bien avec mes parents.

   Au bout d'un moment de discussion, un blanc s'impose, cette fois si, c'est un blanc gênant. Je comprends en regardant mon père qu'il faut que je prenne la parole pour lui expliquer à lui et à ma mère la situation.

-      Bon tout d'abord, je suis gay ou bisexuelle. Ensuite, le père de Isaac le bat, alors il ne peut plus vivre avec son géniteur. Aussi, je suis désolé de mon comportement de ces derniers temps.

Enfin, papa je pense que si Isaac a besoin d'un avocat tu pourrais, l'aider sans aucun frais. Annonçais-je de but en blanc sans reprendre mon souffle.

De la haine à l'amour Donde viven las historias. Descúbrelo ahora