Chapitre 2: "La poésie à travers le temps"

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"Aucune entraves nous emprisonnant,

La liberté nous appelant en chantant,

Nous, Artiste, continuerons à avancer lentement,

Tel la poésie à travers le temps"

-S.A.H

"Alors Chef? On fait quoi? Comment on sort d'ici maintenant? Il y a les flics et les portes sont sûrement surveillés pour éviter que des personnes comme nous ne tentent de s'échapper!" Paniqua Victor.


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Je le regarde avec confusion alors que la tension grimpe lentement dans le couloir par la nouvelle.

"Chef?
-Yep, tu as lancé les directives, répondit Victor
-tu nous guides aussi. En plus, ça te vas bien! Ajouta Julia, appuyé par les hochements de têtes positifs de Margaux.
-Je suis d'accord en plus ça te donne un petit style de gangsta ! Confirma Romane sous les "yo yo" de fonds de Clara et Cassandra qui tentaient d'apaiser la tension."

Je les regardai avec anxiété et baissai le regards vers le sol. Moi? Chef? Je ne sais pas si j'aurais les épaules assez solides pour supporter ce rôle, serais-je apte à passer les différentes épreuves qui nous arriverons à la gueule? Aurais-je la force de prendre toute les responsabilité que ce titre amène? Pourrais-je les conduire hors de la cité sain et sauf? Serais-je à la hauteur ? Ou les conduirais-je à leur mort?
Bon dieu, je n'ai jamais demandé à être chef, je veux juste nous faire sortir d'ici et survivre! Je ne sais pas commander une armé ou me battre! Enfin, me battre si mais cette fois-ci c'est pas un jeu, je vais m'opposer au gouvernement du haut de mes 15 ans et leur dire "non".
Et si je me condamne ainsi que tout les autres à la mort? Non! C'est la seule voie qui donne la possibilité de vivre libre, je ne peux pas commencer à douter de moi.
Non je ne le peux pas, pas tant que nous ne sommes pas sortis d'ici en un seul morceau. Cette fois-ci les dés sont jetés et j'ai les cartes en mains, il faut que j'agisse de manière réfléchit car je n'ai pas le droit à l'erreur.



Aucune erreur n'est envisagé, sinon cela signifierai la perte de l'un d'entre nous.


Pour le moment, ils ont besoin de moi.

Je ferme les yeux pendant quelques secondes avant les rouvrir plus calme qu'avant. Dans les moments comme celui-ci, il ne faut pas que je sois aveugler par mes émotions.

"On dirait que Sabrina à évoluer! Sortit de nul part Harold.
-Elle a évolué en un pokémon du nom de Zéro! Ajouta Rémy, avec humour.
-La ferme bande de citron pressé! Dit Margaux en se retenant de rire.
-C'est quoi cette expression à deux balles que tu as trouvé encore? Enchaîna Tif'
-Je pense qu'elle les a volé à Sabrina. Se rajouta Hugo."

Je tousse tentant d'attirer l'attention, me retenant moi-même de rire, de l'altercation précédente.

"Pouvons nous revenir à notre préoccupation principale? Oui ? non? Dis-je
-Tu as raison. Glissa doucement Lucas, pour dire "wallah je suis tro dac avec twa""

Je soupirai avant de tenir l'arrête de mon nez avec mon pouce et mon index, pour montrer à quel point j'étais désespérée.


"Je ne sais qu'une chose, je ne sais rien"
-Platon


"Les portes sont verrouillés ou sous surveillance comme l'avait dit notre cher Victor, cela signifie que nous pouvons potentiellement nous enfuir par le grillage." Dis-je.

"C'est pas trop dangereux ? Et comment on fait pour grimper? Evoqua Morgane.
-Elle a raison, en plus nous avons nos sac, on ne peut pas les abandonner sinon cela donnera des indices sur notre situation et leur permettra de nous identifier plus rapidement. Accorda Diego.
-Et si l'un d'entre nous passe de l'autre côté pendant qu'on lui lance les sacs, un après l'autre, ensuite on pourra passer chacun notre tour. Proposa Lucas.
-Une pierre, deux coup! S'exclama Julia
-On règle le problème de sorti et le problème des sacs! Bravo Lucas! Félicita Margaux.
-C'est toi l'intelligent du groupe, ça vous fait quoi Diego, Aymeric? Rigola Erwan"

Cette idée était brillante, il m'avait arraché les mots de la bouche avant qu'ils ne sortent. Je souris largement alors que Erwan et Dorian continuer à charrier les deux garçons, je finis par leur donner chacun un poste.
Erwan et Dorian se dévoue à passer de l'autre côté et à rattraper les sacs qui sont lancés par Clara et Tif' aux côtés de Julia, Harold tandis que tout le monde passe de l'autre côté de la grille avec plus ou moins de difficulté, enfin il y a Lucas et Aymeric qui font le gay- oops pardon le guet. *tousse* *tousse*

Je vous le dis sincèrement, je ne sais pas de quoi sera fait demain ni dans une heure d'ailleurs, je sais qu'actuellement on y va à tâtons dans ce grand brouillard qu'est la voie que nous avions choisis. Je sais que ce brouillard est fait d'incertitude, de doute, de peur et de n'importe quel émotions nous serons destiné à affronter mais malgré tout je sais une chose, très importante.

Je ferais tout pour conclure la fin de ce chapitre ensemble

Nous allons nous battre pour survivre, même vivre, nous allons nous battre pour créer quelque chose de nouveau, pour bâtir un nouveau monde où rien ne pourra nous atteindre, nous allons réussir là où nos ancêtre ont échouer, nous allons façonner notre avenir à notre guise, nous allons façonner notre vie par la liberté que nous aurons gagné.
Nous allons construire une société parfaite, une société de rêve, où l'argent n'aura pas lieu d'être, nous allons bâtir notre royaume utopique ?

Bâtir une utopie face à la dystopie qu'est ce chapitre de notre vie, n'est-ce pas ironique?

"Allez, bon travail tout le monde! Tout les sacs sont passés, ils ne restent plus que nous à faire passé et enfin on aura plus à ce soucier de l'école" Dis-je un sourire aux lèvres.

Pour le moment, j'ai le devoir de nous libéré de ses chaînes que la société nous imposent, je dois casser les cases dans lesquelles ils nous ont mis et finalement reprogrammé des ordres que l'on nous a inculqué plus jeune.
Les trois filles passèrent en première, car la galanterie existe toujours, non? On est pas des sauvages non plus! Elles furent aidé par Harold, woahhh quel hommes! Mdr, bref puis je fis signes aux deux gays-oops deux guets, foutu correcteur de pensé *tousse* *tousse*.

IL ne manque plus que moi, je prends une inspiration leur expliquant les consignes à suivre avant de me diriger vers le grillage. Vous sentez le cliché bien merdique? Oui? J'apperçoit un joli officier arriver dans ma direction.



Bordel de merde!





Tomorow: I-Le début de la finWhere stories live. Discover now