//EPILOGUE//

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26 août 2025
Paris
Omnicient

Liliana,

j'avais besoin d'écrire alors je le fais. Quand tu liras ceci, tu seras grande et moi, je serai sûrement partie dans les étoiles. Je veillerai sur toi tout comme ton grand frère et ton père qui veilleront sur toi. J'ai tellement plein de choses à te dire, mais à l'heure où j'écris, tu n'as que cinq ans, et tu es encore petite pour comprendre mon histoire. J'aurais pu te la raconter quand t'auras treize ans, mais je ne peux pas. Je ne serais pas là. Je ne te verrais grandir, je ne serais pas à ton mariage, je n'assisterais pas à la naissance de ton premier enfant, je vais tout rater... Et tu sais pourquoi ? Parce que cette foutue maladie m'a touchée et m'a empêchée de continuer le foot, ma passion... Je n'ai pas beaucoup de temps à vivre, mais je te promets que je fais tout mon possible pour passer autant de temps auprès de ma famille, c'est-à-dire, Neymar, ton père absolument fantastique, Rafaella, ta tata spendide, ton frère un peu trop geek Davi, tes grands-parents vraiment géniaux, la grosse tête de noisette Donatello alias tonton Kyky' et bien-sûr, toi. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée, mon plus beau cadeau de ma vie.

Andréa regarde par la fenêtre de sa chambre où elle aperçoit sa fille, Liliana, jouer avec son père, tout souriant, dans le jardin. Neymar est devenu complètement gaga depuis la naissance de leur fille, pour lui, c'est sa princesse. Andréa sourit, les larmes commençant à apparaître.

Est-ce que tu veux savoir comment t'es arrivée là ? Assis-toi, prends des pops-corn et des mouchoirs, je vais te raconter l'histoire la plus merveilleuse au monde.

Tout a commencé par un simple message totalement banal et ridicule : "Yo mec, tu vas acheter des capotes ou pas ?". Ce jour-là, mon cerveau m'ordonnait de ne pas répondre, mais je ne l'ai pas écouté. Si je n'avais pas répondu à son message, tu n'aurais pas été là. On s'était beaucoup échangés de messages, et un jour, on s'est rencontrés. C'était un jour merveilleux rempli d'étincelles, le rire et le sourire de ton père étaient quelque chose de très précieux. C'est comme ça qu'on s'est connus. Nous sommes passés du virtuel au réel. Je commençais à bien l'aimer. Ton père était juste un ami au début. Il était gentil, sympa, adorable. Ton père était (et il l'est toujours !), un des meilleurs joueurs du monde, il humilie chaque club qu'il affronte, surtout Montpellier, il est tellement imprévisible dans son style de jeu, il est toujours décisif, il marque, il a un des ces talents. Tu le comprendras quand tu regarderas des vidéos sur lui. Ton père est un monstre. Il ne se laisse pas faire, au contraire, il réussit à fermer quelques bouches des haineux, comme contre Strasbourg, son come back réussi ! Tu lui poseras des questions, il sourira comme un idiot. Masi oui, malheureusement, ton père avait des ennemis ; les supporters marseillais. Promets-moi que tu ne seras jamais pour Marseille, ce club pourri !

Ton père m'avait emmené devant un paysage magnifique de Lyon grâce à Memphis Depay qui l'a fait découvrir. Ton papa m'avait promis quelque chose : qu'il fasse tout son possible pour qu'il devienne mon joueur favori. Et il l'avait plutôt bien réussi. En plus d'être meilleur joueur du monde, il était extrêmement généreux et charmant. Après notre journée fabuleuse, il était parti et c'était à ce moment-là, en écoutant Stay With Me de Sam Smith, qu'il commençait à me manquer. Quelqu'un m'avait dit de ne pas trop attacher aux personnes, mais je l'ai pas écouté. C'est impossible de haïr Neymar, il est tellement gentil qu'il n'est même pas capable de faire du mal aux autres gens. Il avait plein de qualités, il était attentionné. Il avait commis des bêtises durant sa vie, mais on était toujours derrière lui à le soutenir. Il a pu compter sur sa famille et ses amis. Ton père est parfait.

On s'était retrouvés ensemble plusieurs jours, on était devenus extrêmement proches jusqu'à en devenir inséparables, comme deux âmes sœurs. À mon anniversaire, il m'avait offert un magnifique collier en argent. J'adorais ce bijou. Je m'étais rendue compte que mes sentiments envers ton père se développaient, ils étaient de plus en plus forts, j'étais tombée amoureuse de ton père et c'était là que je lui répétais qu'il était le plus beau brésilien du monde. On va pas se mentir, ton père est un dieu !

VIRTUEL // neymar jrTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang