16 - Instable

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Hiii ! Bon ok ça fait longtemps, mais pour me faire pardonner ce chapitre est sans doute le plus long que je n'ai jamais écris (les deux tomes confondus) et clairement l'un de mes préférer ! Aussi je ne sais pas si vous le faites d'habitude, mais je vous conseille d'écouter la musique du média en même temps que vous lisez le chapitre (à fooond). J'ai toujours aimé associer mes chapitres à une musique et pour le coup je trouve que celle-ci lui colle vraiment bien, ça ajoute beaucoup d'intensité...  Bonne lecture!

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En média : I'd love to change the world - Jetta 

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PDV IAN

Qui aurait cru que San Francisco était si grand ? Sans déconner, me perdre à LA ou Manhattan je veux bien, mais tourner en rond comme un con pendant une heure dans cette ville désertique après vingt-deux heures, je l'ai un peu mauvaise. Je ne sais pas, les gars ne sont pas censés, à la base, avoir le sens de l'orientation ? Mes talents de chauffeur attitré en prennent un sacré coup, Elliot se fouetterait bien de ma gueule tiens.

Bon, cette balade prolongée a quand même eu du positif : je me sens maintenant plus calme, moins à cran. J'ai pu m'aérer l'esprit, je n'ai donc plus cette envie constante d'aller trouver ces enfoirés et de les envoyer à l'hosto. Enfin si, j'en meurs d'envie, mais disons que j'ai retrouvé un peu de jugeote pour savoir que cette décision ne nous attirera que des soucis. Tout ce que j'espère en revanche, c'est qu'Alex ne se soit pas trop inquiété face à mon absence... à moins qu'elle ne se soit tout simplement endormie, ce qui est trop plausible.

Je monte rapidement les escaliers de l'immeuble, impatient de retrouver ma copine et de pouvoir la chouchouter comme il se doit. Pourtant ce n'est pas elle que je trouve dans le salon de l'appartement, mais bel et bien Cece et sa chevelure flamboyante.

— Oh putain, jure-t-elle réellement soulagée, Dieu merci vous êtes là !

Je l'observe totalement largué, me demandant ce qu'elle peut bien faire ici au beau milieu de la nuit, ses bras chargés de livres de cours. Je veux bien croire que c'est son appart... mais il est minuit passé quoi.

— J'ai une dissertation à rendre demain matin à la première heure et... bon je pensais pouvoir me passer de ces affaires-là, mais finalement je rame bien plus que ce qui était prévue. A ce rythme là, je suis partie pour y passer la nuit !

Cece marque une pause en passant sa main libre sur son visage, d'un geste lasse.

— Bref, quand j'ai vu que la porte d'entrée était ouverte et que vous n'étiez, en plus, pas dans l'appart j'ai un peu beaucoup flippé. Enfin j'avais imaginé, en vue de votre situation, que vous alliez rester cloîtrer ici... Attention, c'est un réel plaisir de vous venir en aide hein ! Mais voilà quoi, si je pouvais éviter d'avoir des problèmes...

Elle n'a même pas le temps de finir son explication, que mon cerveau part au quart de tours.

Elle n'a pas pu dire ça, j'ai surement mal entendue.

— Comment ça « vous n'étiez pas dans l'appart » ?

— Alex n'est pas avec toi... ? fait-elle de nouveau déstabilisée.

— Non !

Bon sang. Je savais que c'était une connerie de la laisser seule. Je n'aurais jamais dû l'écouter putain !

Alex est fragile. Elle n'en a pas l'air comme ça avec ses airs de « je n'ai peur de rien », mais elle l'est, énormément. Avec son passif, son cerveau est constamment proche d'un pétage de plomb psychologique. Il suffit d'une déception qu'il lui tient à cœur et...

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