Charles et Henri : Jour 7

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Voilà six jours qu'à cause de la surveillance constante de son guide, Henri ne s'est pas touché le sexe. Même lorsqu'il va aux toilettes, il est espionné par Charles. Car il est interdit de faire pipi debout, ce qui conduirait à toucher son sexe, il faut s'asseoir et ne pas regarder entre ses jambes. C'est le soir que l'abstinence est la plus difficile. Charles dort avec son élève, ce dernier ne peut donc rien faire.

– Puis-je te poser une question ?

– Il est l'heure de dormir.

– Mais je suis dur et mon érection ne s'arrête pas.

– C'est une épreuve divine, tu dois résister.

– Je crains que le liquide ne sorte sans que je le contrôle.

– Tu es le maître de ton corps, résiste !

Charles éteint la lumière, il ne veut rien entendre.


Une heure plus tard, Henri a toujours les yeux grands ouverts. Son sexe le démange, il n'arrive pas à trouver le sommeil. Soudain, sur la chaise à côté du lit, il voit les affaires de la journée. Il tend son bras et attrape le boxer de Charles. Il l'observe. La lumière venant de l'extérieur est faible, mais il en est certain, sur ce boxer il y a des traces blanches. Son guide a donc également des épanchements et ceci est la preuve qu'il expérimente encore des érections. Puis Henri approche le boxer de son nez. Il a été porté toute la journée, les odeurs qui s'en dégage l'enivrent. Il pose le boxer sur son nez et respire profondément. Se mêlent des odeurs de pisse, de précum séché et tout simplement de mâle.

Ces odeurs l'excitent, son sexe se tend. Il sniffe ce boxer et éprouve un plaisir qu'il ne connaissait pas. Il regarde Charles, ce dernier dort profondément. Alors, tout en gardant le boxer contre son nez, il ouvre le bouton de son caleçon et laisse poindre son sexe. Il a rarement été aussi tendu. Il commence une lente masturbation, mais un léger bruit pourrait réveiller son guide. Alors, il prend le boxer, entoure son sexe et continue sa masturbation avec le tissu. Non seulement la sensation est plus agréable, mais le bruit a cessé. Il n'a jamais connu une telle excitation, de se masturber dans le boxer de son disciple décuple les sensations. Il finit par jouir, dans le boxer. Son corps se contracte, il essaie de se calmer, mais après six jours l'éjaculation est puissante.


Charles se réveille.

– Que fais-tu ?

Avec horreur il regarde le sexe d'Henri enveloppé dans son boxer maculé de sperme.

– Tu viens de commettre un grave péché !

– Je suis navré, Charles, le Tentateur a eu raison de moi.

– Je vais devoir informer mes supérieurs que tu as l'âme d'un pervers.

– Je ne voulais pas...

– As-tu senti mon boxer avant de le mettre autour de ton sexe ?

– J'avoue et j'ai aimé.

– Tu n'es qu'un porc, Henri.

– Je ne peux pas résister, le sexe est tellement bon.

– Tu seras privé de nourriture pendant trois jours. Et va laver ce boxer, tes pensées sont si impures.

– J'y ai vu des traces, Charles.

– Tu as mal regardé.

– Non, j'en suis certain, il y avait du sperme séché.

– Ne discute pas, va laver ta souillure.

Désormais, Charles ne laissera plus traîner ses boxers, pour éloigner l'objet de la tentation de son élève. Il va jusqu'à sceller le panier à linge sale avec un cadenas. Henri se recouche.

– Tu as donc des érections ?

– L'œuvre du Tentateur ne cesse jamais.

– Je t'admire d'avoir la force de résister.

– Tu y arriveras aussi, j'y veillerai.

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