Ethan : Jour 28

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Après le client d'il y a sept jours, en sortant de « chez lui », j'ai croisé un militaire. Pas étonnant dans ce contexte. Il m'a demandé de décliner mon identité. Bêtement je lui ai dit « Ethan », c'est sorti tout seul. Heureusement il ne m'a pas demandé ma carte d'identité, puisqu'Ethan est mon nom de prostitué, pas celui qu'on m'a donné à la naissance.

– Bonjour.

Je regarde le visiophone, c'est lui, ce militaire. Quelques jours après l'avoir croisé, j'ai reçu un message sur le site qui me met en relation avec les clients. Normalement je demande des photos, il a juste montré son treillis, j'ai compris. J'entends du bruit dans l'escalier, beaucoup trop.

– On peut entrer ?

Ils sont cinq ! Normalement je n'apprécie pas ce genre de surprise, mais ils ont gardé leur uniforme et je ne vais pas faire la leçon à nos militaires.

– Il existe un prix de groupe ?

– Déjà je veux savoir ce que vous voulez.

– Te défoncer à tour de rôle, pendant que les autres regardent.

– D'accord, vous payez pour quatre mais vous passez tous les cinq.

– Un effort sur la réduction.

– Le prix pour trois si vous gardez l'uniforme.

Moi et mon fétichisme pour les uniformes ! Je me déshabille entièrement et me mets à quatre pattes sur le canapé. Un premier militaire s'approche, ouvre sa braguette, sort sa queue et me défonce.

– T'as un bon petit cul.

Et lui avait une très grosse bite. Si tous on le même armement, je vais me contenter de tailler des pipes pour les prochains jours.

– Ouais, ça fait du bien.

Le deuxième s'est soulagé rapidement. Le troisième se montre très viril. C'est normal quand ses potes regardent. Quand on se fait mater on y met un peu plus de puissance, pour se faire une réputation de bon baiseur.

– Oh, oui.

Le quatrième a été beaucoup plus long. Je pense qu'il a suivi les autres parce qu'ils forment une équipe, mais je peux dire que lui n'avait pas les couilles pleines. Ils portent tous des alliances et celui-là est certainement le seul à encore baiser sa femme régulièrement.

– À toi.

Le cinquième est le plus jeune. D'après ce que je comprends, ils sont venus pour lui. Il doit s'agir d'une tradition dans leur troupe, pour initier les nouveaux. Une obligation de se montrer en train de sodomiser un mec, le plus brutalement possible. Sans montrer qu'on apprécie outre mesure, ce sont des mâles quand même. Je n'ai jamais compris le principe, ils pourraient baiser des meufs pour le bizutage.

– Plus fort.

Le jeune militaire est encouragé par ses collègues. Il est hésitant.

– Sodomise-le.

– Défonce-le.

– Sois brutal !

Le pauvre, il donne tout ce qu'il a pour ne pas démériter devant les autres. Entre les cuisses il a un gros calibre, mais je ne sens pas grand-chose, il ne sait pas y faire.

– J'ai joui.

Quand on est obligé de dire qu'on a joui, c'est que ce n'était pas évident. Il n'a pas gémi, pas poussé de cri et pourtant j'ai senti le sperme couler. Ils repartent, satisfaits.

Histoires de confinementWhere stories live. Discover now