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(Je m'ennuie un peu sur Wattpad, hésitez pas à me proposer des fanfics ou même les vôtres que j'y fasse un tour 🙃)
Kylian Mbappé
- Nolane va dans ta chambre s'il te plaît, il faut que je parle à ton père.
Mon fils hoche de la tête et court dans le couloir. Je retire ma veste, la pose sur le porte-manteau et pars m'asseoir sur le canapé en prenant ma tête dans mes bras. Elle était là, je ne suis pas fou. On s'est rentré dedans comme la première fois, c'est bien un signe. Non, c'était bien elle. Je le sais pour la simple et bonne raison qu'elle portait la bague.
La bague qui nous liait et qui nous lie encore jusqu'à maintenant. Ce diamant qui ornait son doigt, c'est ça qui m'a assuré que c'était elle. J'en suis sûre. Mais non putain Kylian c'est pas possible. Elle est morte tu le sais. Elle s'est pris une putain de balle dans le foie et elle en est morte.
- Bébé ?
Je ne relève même pas la tête et continue à taper du pied sur le parquet du salon. Je contemple mon alliance qui entoure mon annulaire gauche et que je n'avais pas enlevé. Cinq ans que je ne l'avais pas touché.
- Tu devrais la retiré chéri, tu te fais du mal.
J'entends Tania s'asseoir à côté de moi et je continue à fixer mon doigt. Elle attrape la bague et alors qu'elle allait l'enlever, je bouge ma main dans un geste brusque, la faisant sursauter.
- Ce n'était pas elle Kylian. Lyana est morte.
- Ne dis pas son prénom.
- Mais putain arrêtes ! Elle est morte, ça te ronge. C'était juste une femme qui lui ressemblait et basta. Je peux te détendre à ma façon si tu veux.
- Tania t'es bien sympa, t'essaies de me faire changer les idées mais là non. Je te le dis. C'était elle.
- Quand bien même d'accord c'est elle. Et après ? Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu l'as vu se prendre une balle devant tes propres yeux et tu doutes maintenant ?
- Arrêtes, je te jure arrêtes. Je veux pas dire ou faire quelque chose qui te blesserait alors fous moi la paix s'teu plaît.
Je me relève du canapé sous les râles de Tania et sors de la baraque pour aller m'asseoir sur une chaise de jardin. Je laisse mon dos heurter le dossier et plaque mon poing contre ma bouche. Sans m'en rendre compte, quelques larmes s'échappent et je les essuie en me mordant la lèvre.
Je l'ai pas retenu, une nouvelle fois. Je l'ai laissé partir de ce putain de magasin. Dès que j'ai croisé ses yeux bleus, c'est comme si je m'étais pris un putain d'uppercut dans la mâchoire, j'étais sonné. Plus je me dis que je l'ai bien vu en face de moi et plus je me dis que c'est impossible.
