83. Un défibrillateur

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50k youyouyou !!

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Lyana Griezmann

- On est arrivés. Allô t'es avec moi soeurette ?

Je sursaute en sortant de mes pensées et me tourne vers Antoine qui est en train de récupérer son portable de l'accoudoir.

- Ouais désolé. bredouille-je en passant une main sur mon visage. J'étais un peu à l'Ouest.

- T'es déçue qu'il soit pas là hein ?

Je me mords la lèvre en hochant de la tête et soupire. J'ai envoyé un message à Kylian hier matin pour lui demander s'il pouvait venir avec Nolane à Mâcon en même temps que moi. Mais il ne m'a pas répondu, pas un signe de vie. Alors que deux jours auparavant, on s'était échangé quelques SMS au sujet de notre fils.

Apparemment depuis que l'on s'est revu, il ne fait que de parler de moi et de demander des informations sur moi à son père. Ce qui j'imagine doit fortement énerver Tania. Entre nous, j'en ai rien à foutre et même, je vous avoue que ça me fait bien marrer.

Il faut que cette pimbêche du bois de Boulogne comprenne qu'elle n'a pas et n'aura jamais la place qu'elle voudrait tant avoir, c'est-à-dire celle au-dessus de moi. Ce n'est pas de la vantardise mais simplement la réalité.

- Mhmh, j'aurai aimé que mon bébé soit avec moi. avoue-je en regardant par la fenêtre.

- Je comprends ouais. T'es prête ?

- On est jamais prêts pour aller annoncer à sa famille que finalement après cinq ans, on est pas mort.

- C'est pas faux. Mia et Erika sont là aussi.

- J'ai tellement hâte de la revoir ta fille. Qu'est-ce qu'elle doit être belle. souris-je.

- Je te le fais pas dire. Elle a que treize ans et déjà ça commence à parler vernis et mecs avec sa mère. Tu vas voir, je vais l'enfermer à la maison et lui casser les jambes pour qu'elle sorte plus de son lit.

Je rigole légèrement et prends une grande inspiration en sortant de la voiture, suivie par Antoine. Il passe son bras autour de mes épaules et me fait un bisou sur la temps. Je me triture les doigts en regardant ma maison familiale, maison que je connais depuis mon enfance, depuis que je suis née quoi.

- T'inquiètes, ça va bien se passer Lyly.

- J'ai la trouille.

- C'est normal ça. T'en fais pas je suis là moi au pire des cas.

- Si ça tourne mal quoi ?

- Ouais c'est ça.

- Super, tu me rassures beaucoup là Antoine.

- Mais de rien ma chère soeur.

Je lève les yeux au ciel et il pousse le portillon de la maison de mes parents. Ca me fait tellement bizarre d'être là. Ca fait quand même cinq ans que je ne suis pas venue ici, je suis stressée à la mort.

- Attends-moi là. Je rentre en premier. me prévient Antoine en posant sa main en travers de mon chemin.

- Y  a un défibrillateur à la maison au cas où maman fasse une syncope ? chuchote-je à Antoine en enroulant mes bras autour du sien.

- Ouais, j'en ai pris un, il est dans la voiture.

Je pouffe de rire et me mets sur le côté avant qu'Antoine toque. Il me fait signe de me taire avec son doigt alors que la porte s'ouvre.

- Mon Toinou ! Enfin t'es arrivé !

Les larmes d'émotion me montent aux yeux en entendant la voix de me mère. Elle prend mon frère dans ses bras et je me plaque un maximum contre le mur pour qu'elle ne me voit pas. Ce serait con de me faire griller maintenant.

- Elles sont là Erika et Mia ?

- Oui ! Elles sont arrivées il y a une heure, Mia est partie faire un tour en ville pour aller acheter des gâteaux.

- Ah bon, je-

- Allez entre !

La porte se referme et je fronce les sourcils tandis que mon cerveau commence à tourner. Il va falloir que je me cache parce-que si Mia arrive et me voit, ça va devenir un peu plus compliqué.

Je tourne ma tête vers les environs pour chercher une cachette potable. Je souris en voyant les herbes hautes que mon père travaille tout le temps pour garder cette hauteur afin d'éviter que les gens voient à l'intérieur de la maison.

Je m'accroupis dedans et attends patiemment qu'Antoine vienne me chercher. N'empêche, mes cuisses commencent à me chauffer et puis y a des bêbêtes horribles qui jouent dans mes cheveux.

Je grogne et me redresse d'un coup en sentant un gendarme glisser dans mon pantalon. Je crie silencieusement en me tournant de partout et parvins à enlever la bête. Je la remets sur le sol et m'essuie mes mains satisfaite.

Un bruit de chute et d'écrasement me fait sursauter et je lève directement le regard vers la route. J'écarquille les yeux en voyant Mia, me regarder avec exactement la même tête que moi, les deux mains bloquées dans la position où elle tenait la boîte de gâteaux.

- Ta... Tata ?

Ma bouche s'ouvre et se ferme sans que je n'arrive à dire quoi que ce soit. Je lui fais simplement signe de ne pas parler, enfin plutôt de hurler et balaie la main pour lui indiquer de venir me voir. D'un pas tremblant, elle me rejoint et dès que je suis face à elle, Mia passe ses mains sur mon visage, comme pour savoir si je suis vraiment devant elle.

- Mamie va me gronder pour les gâteaux mais... Comment... Non...

J'allais lui répondre quand la porte s'ouvre en grand.

- Mais non papa, j'ai rien entendu moi. se presse Antoine en sortant en premier de la maison.

Mon frère ouvre les yeux en grand en me voyant et il plaque sa paume de main sur ses yeux.

- Et puis merde.

- Lyana ?

Je me tourne vers l'entrée et recule de deux pas. Tout le monde est dehors, mon père, ma mère, Erika et Antoine.

- Je...

Ma mère se met à tourner de l'oeil et mon père la rattrape de justesse avant qu'elle se fracasse sur le sol, en étant également sous le choc.

- C'est de ça dont tu voulais nous parler Anto ? demande Erika à son mari sans me quitter des yeux.


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yooo

Chapitre un peu plus court, où il ne se passe pas grand-chose mais pas de soucis, les problèmes arrivent bientôt !!

- avis ?

- le retour de Lyana chez ses parents ?

- la réaction de Mia ?

- la réaction des parents de Lyana ?

- autres ?

Chloé

𝘴𝘦𝘹𝘧𝘳𝘪𝘦𝘯𝘥𝘴 𝘰𝘳 𝘮𝘰𝘳𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant