62. 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙

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En média Au/Ra - Ideas

PDV de Nash (suite )

— Tu n'as même pas hésité, c'est du propre, me félicite ironiquement la femme à ma droite.

— Je ne fais pas dans le social, répliqué-je sur mes gardes, sentant toujours la menace de l'arme à feu contre ma tempe.

Avant que je ne comprenne quoi que ce soit, Isis est violemment jetée sur moi, tandis que les deux femmes jaillissent hors de la morgue, comme un seul homme. Le temps que je réceptionne Loyd, elles ont déjà disparu. Je pose la furie rose sur le sol pour m'approcher de l'enveloppe à terre. Le sceau est le même que celui de la dernière fois, deux ailes d'anges noires entrecroisés. Seul le message diffère : À ceux qui sauront placer leurs priorités.

C'était un test, les deux agents n'ont jamais eu l'intention de lever la main sur Isis. Elles tenaient juste à s'assurer que je ne laisse pas des émotions tel que la culpabilité prendre le contrôle de mes choix. Heureusement pour moi, c'est tombé sur elle. Si Ryan avait été à sa place, les choses auraient été différentes. J'aurais agi de la même façon, mais cette décision m'aurait autrement travaillé. Elle m'a rendu la tâche presque trop facile.

Je me tourne vers l'intéressée qui baragouine quelques syllabes incompréhensibles. N'ayant pas d'autres solutions, je la soulève sans douceur et la porte jusqu'à rejoindre les étages supérieurs, en prenant soin de récupérer la lettre. Je traverse tout l'hôpital avec la furie dans les bras, ce qui me vaut de nombreux regards suspicieux. Il faut que je la ramène avant qu'Amanda et son sourire inquisiteur ne vienne poser des questions, mais nous sommes venus avec la voiture de Brady et il a gardé les clés sur lui.

Pas le choix, il me faut prendre un taxi. Le conducteur me lance un regard méfiant lorsqu'il me voit débarquer avec mon paquet. Je force Isis à s'installer en position assisse malgré ses faibles protestations et donne l'adresse au chauffeur. Son état m'inquiète quelque peu, elle est consciente, il me semble, mais tout juste. L'homme au volant ne cesse de nous fixer dans le rétroviseur, pendant toute la durée de la course.

—  Tu veux une photo ? grommelé-je agacé par son va-et-vient.

Il détourne les yeux honteusement. N'empêche que si j'étais vraiment armé de mauvaise attention à son égard, cet idiot ne bougerait pas le petit doigt. Le monde est dangereux de nos jours.

C'est sur cette pensée digne du troisième âge que le véhicule s'arrête. Je paye et sorts,  avant de m'engouffrer dans l'appartement. Lorsque je toque à la porte avec mon pied, à défaut de pouvoir libérer une de mes mains, Dylan m'ouvre immédiatement. J'allonge sa sœur sur le sofa et Blondie accourt pour témoigner de son état malheureux. Après quelques secondes à essayer de capter l'attention d'Isis, Dylan se tourne vers moi avec les yeux plein de rage.

— Qu'est-ce que tu lui as fait ? m'accuse-t-elle immédiatement.

—  J'ai récupéré la lettre annoncé-je d'une voix morne en la sortant de ma poche.

—  Mais je m'en fous de ta putain de lettre ! explose la blonde. Je veux savoir ce que tu as fait à ma sœur !

Alors que je me passe la main sur le visage, déjà las de cette situation, Aiden arrive comme un ouragan. Il enfile sa veste de sport et chausse ses baskets. Je laisse Dylan s'occuper de ce problème et vais me chercher une canette dans le frigo.

—  Où tu vas ? l'interroge-t-elle, une colère vibrante dans la voix.

—  Voir Evie, réplique le brun à toute vitesse, la main déjà sur la porte.

— Aiden Walker, ose me claquer la porte au nez et tu vas entendre parler de moi ! hurle Blondie.

Son interlocuteur soupire lourdement avant de lui faire face. J'ai l'impression d'assister à une dispute entre une mère et son ado en crise.

— Qu'est-ce que tu veux ? crache-t-il avec une haine qui contraste avec son air habituellement tranquille.

Je suis en coloc avec lui depuis un moment maintenant et les fois où il ouvre la bouche se comptent sur les doigts d'une main.

—  Isis va mal, insiste Dylan.

—  Et donc ?

— Arrête ça tout de suite ! Tu ne vas pas laisser une dispute de gamin gâcher votre amitié !

—  Une dispute de gamin ? s'emporte-t-il profondément choqué. Isis a essayé de me vendre Dylan, tu comprends ça ? Et encore, elle n'aurait rien reçu en retour, c'est du putain de bénévolat !

— Tu la connais, elle devait surement avoir ses rasions. Elle t'a vu t'échapper et elle a eu peur, elle a agi sur un coup de tête !

Je sirote ma boisson, installé sur le canapé, malgré le peu de place laissé libre par le sujet de dispute des deux agents. Ils me fatiguent.

— Non ! Elle a agi comme ça parce qu'elle ne supporte pas de voir quelqu'un d'autre qu'elle me rendre heureux !

—  C'est la colère que tu lui voue qui parle ! Tu ne penses pas un mot de ce que tu dis.

Je jette un coup d'œil à Isis à côté de moi. Pour une fois qu'elle la ferme, je ferrais bien d'en profiter un peu. Ses yeux sont écarquillés dans une expression horrifique et je remarque une larme qui roule sur sa joue. Merde, est-ce qu'elle entend ce qui se dit ? Sans prévenir, son corps se met à être secoué de spasme.

Qu'est-ce qu'elle nous fait encore celle-là ?

Un son étouffé sort de sa gorge. Un cri guttural. Un prénom : Cassie. Je repense à cette nuit au cimetière, à ces larmes de pure détresse, et à sa douleur, qui avait trouvé un moyen de s'infiltrer jusqu'à mon cœur anesthésié. Je me remémore le nom sur la stèle : Cassandra.

Aiden et Dylan se sont arrêtés d'hurler, stoppés par les cris de cette masse gémissante. Le brun sait qui est Cassie, je le vois dans la façon dont son regard se voile de remords, avant qu'il ne quitte la pièce en claquant la porte.

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Salut mes comètes !☄️

Alors ce petit chapitre ? Donnez moi vos avis sur :

💜 Le comportement de Nash ?

💜 La dispute Aiden VS Dylan ?

💜 La mystérieuse crise d'Isis ?

💜 Le test des anges de la mort ?

Je veux tout savoir !😆 Quant à nous on se retrouve demain pour la suite 😘

Léna 🌙

𝐋𝐚 𝐍𝐞́𝐛𝐮𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐞𝐮𝐫 Where stories live. Discover now