열두장 : l'homme qui torturait

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CHAPITRE DOUZIEME













UN SCEAU d'eau glacée s'abattit sur son visage, et Yoongi ouvrit brutalement les yeux

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UN SCEAU d'eau glacée s'abattit sur son visage, et Yoongi ouvrit brutalement les yeux.

La première chose dont il eut conscience, c'était ses oreilles qui bourdonnaient. Il en avait presque le tournis, de son environnement sourd pendant quelques secondes, et de son sang tambourinant dans ses tempes, comme pressentant un danger omniprésent. Comme des gongs graves à l'entrée des temples qui résonnaient dans son crâne, peu importe où il tournait la tête. Oppressants et confus.

La seconde chose qu'il perçut, tandis que ses yeux papillonnaient furieusement à la recherche d'un point de repère, chassant les gouttes d'eau glaciale de ses cils, c'était ses pieds. Nus. Sur une bâche en plastique, recouvrant un parquet fait de bois clair.

Que... ?

Le blond tenta de bouger, de se passer la main dans les cheveux pour rassembler ses idées, l'inconscience encore pâteuse sous ses yeux. Il avait l'impression d'avoir une gueule de bois immense, ses muscles endoloris et son cerveau ayant du mal à se remettre en place. Mais il en avait vécu, des lendemains difficiles, se levant de son lit et se prenant les pieds dans les bouteilles vides qui jonchaient le sol de son salon ; et aucun, même ceux où il essayait de trouver un remède à sa tristesse au fond du flacon quand l'enquête avait été particulièrement difficile, aucun ne ressemblaient à ça. 

Là, une part de sa lucidité lui criait qu'il avait été drogué, lui criait qu'il était en danger ; mais quand il tenta de bouger, son bras ne coopérait pas, retenu prisonnier.

Ce fut à ce moment là où il se réveilla complètement.

Ses yeux se rivèrent en direction de son bras, avant de comprendre, dans un éclair de clairvoyance inquiétante : les bras écartés comme ceux du Christ, ses poignets emprisonnés dans des morsures de fer, maintenue debout par des chaînes en acier accrochées au mur. Comme un vulgaire pantin, comme une bête de foire exposée pour le bon plaisir mesquin et sadique de celui qui l'avait emmené ici. Dans un état second, encore un peu sonné, il essaya dans un geste vain de tirer dessus, testant la solidité de ses entraves d'un œil hagard.

Qu'est-ce que c'est ce merdier ?

Il secoua la tête, essaya de rassembler ses idées, calma son souffle. La dernière chose dont il se souvenait, c'était l'explosion dans leur planque, la porte volant en éclat avant le néant et la chute infinie vers les entrailles de la Terre, et...

Jimin.

Le son d'une voix lui fit relever la tête, faiblement, profitant pour étudier ses alentours. Il semblait être dans un hanok, ces maisons traditionnelles qui fleurissaient le long de la péninsule, le sol recouvert d'un parquet d'un bois brun poli, et des fenêtres de papier de riz donnant sur un petit jardin ensoleillé et bien entretenu. De part et l'autre de lui, contre les murs, se tenaient deux hommes de noir vêtus, les mains derrière le dos et le regard droit dans une posture militaire, un fusil d'assaut au travers de leur torse, reflétant quelques faibles rayons du soleil de façon intimidante.

─ 传说 𝙎𝙊𝙐𝙑𝙄𝙀𝙉𝙎 𝙏𝙊𝙄 𝙌𝙐𝙀 𝙏𝙐 𝙀𝙎 𝙇𝙀𝙂𝙀𝙉𝘿𝙀 : 𝙔𝙊𝙊𝙉𝙈𝙄𝙉Où les histoires vivent. Découvrez maintenant