Chapitre 12 :

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1 Juillet 1977, Saint Petersbourg, Manoir Voronoyy.

Sirius était assis au bord de la fenêtre de la chambre de Sigrun, regardant la ville russe dans la nuit. Son oncle était parti pour la Chine, il y a une heure de ça. Sirius trouvait que son oncle voyageait beaucoup ces dernières années. Bien sûr, Alphard avait toujours beaucoup voyagé mais jamais aussi longtemps et à cette fréquence. Avant, il rentrait toujours chez lui, en France pour se poser. A présent, il enchaînait voyage sur voyage. Puis il y avait tous ces rendez vous qu'il avait eu à Rome. C'était étrange.

Il tourna son regard vers la chambre de Sigrun, se disant qu'il ne devrait pas réfléchir aux actes de son oncle. Alphard était adulte, il savait ce qu'il se faisait. Il préférait plutôt penser aux deux semaines qu'il allait passer avec Sigrun ; tout d'abord, ils allaient dormir ensemble. Et il ne savait absolument pas quoi faire avec ça ! Ça lui faisait plaisir. Mais il ne savait pas s'il pourrait se contrôler. Sigrun et lui n'avaient fait que somnoler ensemble. Et les rares fois où ils avaient été dans un lit ensemble, ça avait été dans sa chambre d'appoint, et ils n'avaient pas dormi. Ils avaient plutôt passer une grande partie du temps, à s'embrasser et un peu plus. Mais jamais ils n'avaient pas encore eu de rapport. Et faut dire que cela surprenait Sirius. Car la plus part des filles avec qui il était sorti, c'était surtout physique. Mais avec Sigrun, il voulait faire les choses différemment. Puis contrairement aux autres filles, qui avaient clairement fait savoir leurs envies, Sigrun n'avait jamais montré qu'elle voulait aller plus loin. Ou peut être qu'elle l'avait fait mais qu'il n'avait pas vu les signes. Ce qui serait vraiment dommage car honnêtement...

Il secoua la tête pour enlever les images qui avaient commencé à envahir son esprit. Ce n'était absolument pas le moment de penser à cela, surtout que Sigrun était sous la douche... Des images envahir encore son esprit. Il concentra donc son regard sur la ville en essayant de penser à autre chose. Par Merlin, il n'allait pas tenir. Mais il allait devoir. Sinon il était sûr de devenir un corbeau...

il fut coupé de ses pensées par Sigrun arrivant dans la chambre. Il avala avec difficulté sa salive en essayant de ne trop fixer ses jambes habillées pour tout d'un petit short en coton. Elle voulait le tuer ! Il prit une profonde inspiration pour se calmer et calmer les idées qui envahissait encore son esprit.

- Hey, dit il une fois calmé.

- Hey, sourit elle en le rejoignant.

Elle s'assit en face de lui, ramenant ses genoux contre elle et là il sut qu'il allait avoir des problèmes. Il concentra donc son regard sur son visage et il remarqua qu'elle le fixait amusé. Comme si elle savait exactement l'effet qu'elle lui faisait. Cette fille était diabolique.

- Ça va ? Demanda t elle toujours avec son air amusé.

- Oui, répondit il, euh.. dis, ça ne dérange pas ta mère qu'on dorme ensemble ?

- Non, répondit elle.

Ils restèrent silencieux et Sirius essayait vraiment de ne fixer que le visage toujours amusé de Sigrun. Il était vraiment de se demander si elle ne le faisait pas exprès. Il devait vraiment trouver quelque chose pour occuper son esprit.

- Euh... Je t'ai ramené quelque chose de Rome, déclara t il donc.

- Vraiment ? S'étonna t elle.

- Ouais, enfin c'est pas grand chose, dit il.

Elle lui fit simplement un grand sourire et avec un coup de baguette il fit venir la pochette où se trouvait le collier. Ce qui était bien dans les lieux pleins de magie, c'était que la Trace ne marchait pas. Il pouvait donc utiliser librement la magie. Il lui donna la pochette et ne put s'empêcher de sourire en la voyant ouvrir avec empressement. Elle attrapa délicatement le collier, et l'observa avec de grands yeux. Elle le déposa au creux de sa mère et observa avec attention le corbeau et le loup noir du pendentif.

Le Sinistros et le CorbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant