Chapitre 9

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ADRIAN

Pitié, je veux sortir d'ici. Si j'avais su avant je serais jamais venue poser un pieds sur les terres de New York. Une fois mon plat fini mes yeux ne peuvent s'empêcher de se poser sur la femme qui fait battre mon cœur sans le savoir. Elle est belle, d'une beauté simple et pure. Contrairement aux autres femmes présente, elle n'a même pas pris la peine de se coiffé où encore de se maquiller. Ce qui m'intrigue c'est les cernes sous ses beau yeux bleu. Ses yeux bleu...quelque chose à changé, ils ont l'air éteint, sans vie. Son corps est devenue bien plus maigre que la dernière fois. Je pensais partir et la retrouver heureuse, en pleine forme mais ce que je vois en face de moi ce n'est pas une femme épanouie. C'est une femme qui souffre silencieusement. Et putain, ça me déchire de la voir comme ça. Et si l'élément déclencheur c'était moi?

Bordel, j'espère pas. Quand elle se rend compte que je la fixe ses yeux bleu se pose sur moi et elle fronce les sourcils. Je connais cette expression, c'est quand elle se pose des questions qu'elle fait ça généralement. On doit parler, je dois lui parler, m'expliquer. Elle a au moins le droit à ça.

***

Après mangé nous sommes allé en boîte tous ensemble. Liv a pu entrer grâce à son nom de famille. Comme quoi ça a ses avantages d'être une Quinn parfois. Nous sommes tous assis sur une banquette à siroter nos boissons. Emmy est avec son amie au bar. Elle a changé, son attitude à changé, sa façon d'être aussi. Ce n'est plus la même, elle s'est forgé une coquille pour se protéger des gens comme moi. Pour se protéger de moi. Ce n'est que mon deuxième verre et encore, parfois je partage avec Liv. Quand à la brune, elle suit Olivia et en est à son quatrième. C'est trop, trop pour elle. Elle n'était pas ce genre de femme à boire pour oublier. Le pire, c'est que j'ai l'impression que personne ne se préoccupe de son état. Ou peut être qu'ils s'y sont tout simplement habitué. Une main manucuré se pose sur ma cuisse. Je me retourne et à contre cœur quitte Emmy du regard.

- Tu ne l'as pas lâchés de la soirée, me crie Anna dans l'oreille.

Je hausse les épaules et pose ma boisson sur la table.

- Elle par contre elle ne t'accorde aucune attention. Vous avez parlé?

- Non, je pense pas qu'elle en est envie.

Elle se rapproche de mon oreille pour me hurlait:

- Je pense qu'au fond elle attend que ça mais elle a trop de fierté pour l'assumer.

Une question me brûle la langue et je ne peux m'empêcher de la poser à Anna.

- C'est son mec, lui?

Je désigne d'un mouvement de tête l'homme qui passe son temps à parler avec Lucas et Estéban. Mon amie rit avant de me répondre.

- Non, c'est son demi-frère. Marcus a appris à ton départ qu'il avait un fils.

Je fixe Marcus sans comprendre comment un homme comme lui peut avoir eu deux enfants. Le pire c'est qu'il ne s'est occupé d'aucun des deux.

- Surprenant.

C'est tout ce que je trouve à dire. La musique m'explose les tympans, je déteste ce genre d'endroit. Il fait trop chaud, il y a trop de monde et la musique est beaucoup trop forte. Mon regard dérive sur ma mère qui pose sa main sur l'épaule de mon ancien chef. C'est quoi ce bordel? Quand sont-ils devenue aussi tactile? Je plisse les yeux et ma respiration s'accélère. Il est hors de question que Marcus touche à ma mère. Il ne lui apportera rien de bon. Elle a déjà suffisamment souffert avec les hommes, je ne veux pas encore la ramasser à la petite cuillère.

Figth | Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant