DESTINY-TOME 1 [terminé]

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-Laisse toi aller...
-Ra... Rayane ?
-Oui, bébé ?
   Il est torse nu et il est sur moi. Qu'est-ce qu'il va faire ?
-Qu'est-ce que tu faits là ?
-Ça na pas d'importance. Laisse toi aller...
-Rayane, lâche moi.
Il se penche vers moi et m'embrasse le cou. Il descend plus bas et...
   Je me réveille en sursaut. Ouf ! C'était juste un rêve. Je sens la sueur sur mon front et surtout j'ai chaud. Trop chaud. Je me lève de mon lit et vais me changer. J'enfile un short et un débardeur pour me sentir plus à l'aise.
Je n'arrive pas à croire que j'ai rêvé de ça et surtout... De lui ! Pourquoi je pense tout le temps à lui ? Je n'arrive pas à me le sortir de la tête. Ça fait maintenant ça fait 3 jours qu'on se connaît vraiment et je pense à lui tout le temps. J'arrive à ne pas penser à lui quand je suis au lycée. C'est le seul moment où j'arrive à penser à autre chose.
   Je descends en bas pour prendre un verre d'eau, histoire de me rafraîchir les idées. Mais rien n'y fait, j'ai toujours aussi chaud.
Quand je finis de prendre mon verre d'eau, je trouve mon beau-père derrière moi.
-On dirai bien que tu as chaud, dit-il.
-Oui. Je suis venue juste prendre un verre d'eau.
-D'accord.
   Il me bloque le passage avec ses bras.
-Euh, je peux passé s'il te plaît ?
-Pourquoi t'en aller, alors qu'on pourrai s'amuser un peu...
-Je t'en pris Frédérique, laisse moi passé.
-On va bien s'amuser...
-Laisse moi passé !
-Tu peux crier autant que tu veux, personne n'est là et personne ne t'entendras. Allez, laisse toi aller.
   Il commence à me toucher mais je ne me laisse pas faire. Je lui place mon genou entre les jambes et il crie de douleur en me laissant le passage ouvert. Je cours vite dans ma chambre et m'enferme à clefs. Mais, je l'entends monté les escaliers.
-Tu vas voir petite conne !! Tu vas payer !!
   Je l'entends qui s'éloigne la pression redescend et je me retiens de ne pas pleurer. Non ,mais ! Il a voulu me violer ! Comment peut-on faire ça à une ado de 18 ans, putain ?! Je ne le regarderai plus jamais comme avant. Déjà que je ne l'appreciait pas trop, mais alors là... Je le déteste à un point où je ne peux plus le voir.
   Je regarde l'heure et il est 18 heures 30. J'ai hâte que ma mère rentre avec mon petit frère.
   Un quart d'heures après, ma mère rentre avec Jules. J'entends des petits pas monté dans l'escalier. C'est Jules. Il vient toquer à ma porte.
-Entre Jules.
   Il entre dans ma chambre.
-Comment tu sais que c'est moi ?
-Je t'ai entendue dans les escaliers.
-Oh.
-Tu veux quoi ?
-Maman et Frédérique se disputent...
-Pourquoi ?, demandai-je affolé.
-À cause de toi...
-À cause de moi ?!
-Oui. Frédérique dit que tu lui a donné un coup de genou entre les jambes pour rien.
-HEIN !?
-Crie pas ! Ils peuvent entendre.
-Je m'en fou ! Il raconte n'importe quoi !
-Maman a dit la même chose mais...
-Mais quoi ??
-Il a dit que tu faits tout pour qu'ils se séparent.
-Et après ?
-Ils m'ont dit de monter.
-Jules, va-t-en, s'il te plaît.
-D'accord.
   Jules sort de ma chambre, en faisant attention à na pas claquer la porte trop fort.
   Quel connard !! Pour qui il se prend !! Il raconte de la merde à ma mère et c'est moi qui vais tout prendre, comme d'hab' ! J'ai peur. Qu'est-ce qu'il va m'arriver ? Je stress et mon pou s'accélère.
Soudain, ma mère m'appelle.
-Mathilde, descend s'il te plaît !
-Oui maman, j'arrive !
   Oh mon dieu. Je prends mon courage à demain, et je me dirige vers la porte être descends. Mon pou s'accélère encore plus. J'arrive dans la cuisine où se trouve assis ma mère et le con... Euh je veux dire, Frédérique. Ils me regardent droit dans les yeux et je reste planté devant l'entrée de la cuisine. Je n'arrive plus à bouger. Ma mère me regarde et commence à engagé la discussion.
-Très bien, alors pour commencer, excuse toi à Frédérique.
-Mais mam...
-Excuse toi.
-P... Pardon.
   Frédérique fait un signe de la tête qui veut dire... Oui ? Je ne sais pas, mais je le prends pour un oui.
-Ensuite, Mathilde, nous avons discuté, Frédérique et moi. Et il a fallu faire un choix.
-Un choix de quoi ?
-Entre toi et Frédérique. Il a fallu que je choisisse.
-Et... Et tu as choisis qu... Qui ?
   J'ai peur de sa réponse.
-J'ai choisis, Frédérique...
   Je tombe des nus. Quoi ? Ma mère vient de me dire qu'elle choisi un pauvre connard qui a essayé de me violer. Je rêve.
-Mais maman, je suis ta fille. Tu ne peux pas me foutre dehors, putain !
-Écoute, en ce moment tu faits tout pour qu'on se disputent et qu'on se sépare.
-Maman, je t'en pris... (Je tombe en sanglot.) Il a essayé de...
-Non ! Tais-toi ! Va faire tes valises et va-t-en, je ne veux plus te voir ici.
-Non !
   Mon petit frère est derrière moi.
-Mathilde, t'en va pas.
-Si, elle s'en va !, cri mon beau-père.
-Je dois m'en aller Jules. Je suis désolé.
   Je sors de la cuisine et me dirige dans ma chambre en pleurant de plus belle. Je fais "mes valises" en prenant des sous-vêtements, trois pulls, cinq t-shirt et deux pantalons. Je ferme mon sac et mets un manteau. Mes mains tremblent et j'ai du mal à mettre mon manteau. Je descends et je regarde encore un peu la maison où j'ai vécue deux ans de ma vie. Avant que j'ouvre la porte, Jules me tiens par la manche de mon manteau.
-T'en va pas, dit-il en pleurant.
-Je n'ai pas le choix Jules.
-Me laisse pas seul.
-Je suis désolé... Viens me faire un câlin.
   Il saute dans mes bras et ne me lâche plus. Je le repousse en lui faisant un bisous sur le front. J'ouvre la porte et part. Je ne sais pas où je peux passer la nuit. Soudain, je me retrouve en quelque minute devant chez Rayane.