DESTINY-TOME 2 [En écriture]

1- MATHILDE

   La peur prend le dessus sur moi.  C'est quoi ça ? Ma mère essaie de se débattre tant bien que mal de Frédérique, qui la soulève par le col et qui l'engueule. Dés que ma mère me voit, et lâche un regard de soulagement mais Frédérique regarde où ma mère regarde. Il relâche ma mère violemment et se dirige vers moi.
-Mathilde, part !, me crie ma mère.
   Je suis crispée sur place et je n'arrive plus à bougé. Il me prend par le col et me soulève en me plaquant contre le mur. Il commence à m'étrangler mais je lui gueule dessus.
-Lâche moi tout de suite !
-Oh, je vois que tu te rebelles.
   Il resserre sa main autour de mon cou mais soudain, la porte s'ouvre violemment.
-Lâchez là !
   Un homme entre dans la maison et quand j'aperçois son visage je vois que c'est Rayane. Je le regarde en ouvrant grand les yeux. Il pousse Frédérique et je manque de tombé mais il me rattrape de peu. Il se retourne directement vers lui et commence à le pousser. Je vois que ma mère reste interdite et je lui crie par dessus les garçons :
-Maman, va appelé la police !
   Elle me fait un signe de tête et elle court prendre le téléphone fixe. J'essaie de pousser Rayane pour qu'il ne tue l'un des hommes qui a faillis détruire ma vie. Il l'a presque détruite me dit ma conscience. Comme je m'y attendais, Rayane est beaucoup plus fort que moi et je n'arrive pas a le poussé. Ma mère revient 5 minutes plus tard et viens à côté de moi.
-Je les ai appelés, ils sont là dans pas longtemps.
-D'accord.
-Vient m'aider a les éloignés.
   Je lui fait un signe de tête et nous allons enlevé Rayane de sur mon beau-père. Je regarde Rayane droit dans les yeux. Il a les yeux emplis de larmes et de colère.
   J'emmène Rayane dans la cuisine et ma mère par avec l'autre dehors. Elle est folle de resté avec lui mais il faut quelqu'un pour le surveiller, avant que la police arrive.
   Pin-pon ! Pin-pon ! Les sirènes de la police retentissent et je pousse un soupire de soulagement. J'entends Frédérique crier qu'ils le lâchent mais une voiture s'en va et je suppose qu'il va passez la nuit en prison. Deux policiers entrent et je me crispe en les voyant. Il y a une femme et un homme. La femme doit être d'un trentaine d'année et le policier d'une quarantaine environ. Ils s'approchent tout les deux de nous et je Rayane regarde ailleurs, comme si il était intimidé. L'homme policier me demande :
-Que c'est-il passé ?
-Eh bien... Mon beau-père a faillis me frapper et frapper ma mère.
-Comment ça c'est passé ?
-Je n'en sais rien, monsieur l'agent.
-Très bien. Et ce jeune homme, (il désigne Rayane), que faisait-il sur les lieux ?
-Il...
-Je l'ai sauvé de ce psychopathe.
-Oh.
   Un blanc s'installe entre tous. Jusqu'à ce que je demande :
-Quelle peine aura-t-il ?
-Certainement 6 mois de prisons.
-Pardon ?
   Rayane intervient. J'espère qu'il ne va pas s'emporter mais mes prières ne sont pas entendus.
-Seulement 6 mois. C'est une blague. Il devrait avoir au moins 1 ans de prisons.
   Il se lève de sa chaise et part dehors.
-Excusez-moi.
   Je part le rejoindre. Dehors il fait un peut froid mais j'aime bien cette sensation. Je court le rejoindre et je lui attrape le bras pour qu'il s'arrête.
-Quoi ?, aboie-t-il
-Pourquoi tu es venus ?
-Pour qu'on parle, tiens !
   Je déteste quand il crie comme ça.
-Rayane, arrête de crié comme ça. Vient.
   Il me suit jusque chez moi et quand nous arrivons, les policiers sont partis. Nous montons directement à l'étage et allons dans ma chambre. Quand je ferme la porte, il s'assoie sur mon petit lit et je le rejoint en m'asseyant à côté de lui. Un blanc s'installe entre nous deux mais c'est moi qui le brise :
-Bon, écoute, je vais te reposer la question, mais répond moi calmement.
-D'accord, dit-il d'un ton cassant.
-Pourquoi t'es venus ?
-Parce-que je veux m'expliquer.
-Il n'y a rien à expliquer. Le mal est fait.
-Je sais... Mais laisse moi tout te dire. Je t'en pris. Je t'aime.
-Moi, je ne t'aime plus...
-Tu ne peux pas dire ça. Tu ne vas pas me dire que au bout de 1 heure, tu ne m'aime plus.
   Il a raison, mais avec ce qu'il m'a fait, je pense que j'ai le droit de dire ce que je veut.
-Écoute Rayane, je ne veux pas retourné avec toi. C'est finis.
-Tu ne le penses pas.
-Si je le pense. Va-t-en.
   Non, je ne le pense pas.
-Hein ?
-Tu m'as bien entendue.
-Comment tu peux me dire ça pour tout ce que j'ai fait pour toi.
-Dégage !
   J'en ai marre de l'entendre. Je veux juste que l'on me laisse tranquille pour que je puisse enfin respirer.
-Très bien. Mais je te préviens, si je pars maintenant, c'est la dernière fois que tu me vois.
   Je baisse les yeux et je sens qu'il se lève. Ma porte claque et je fonds en larme. L'idée que je ne puisse plus jamais le voir me fait mal, mais après tout, si je veux l'oublier, c'est la meilleure solution.

   Le lendemain matin, je vois ma mère assise sur une chaise de la cuisine en train de prendre un café. Dés qu'elle me voit elle me fait signe de m'asseoir en face d'elle. La tension est à son comble, mais je brise le silence en lui demandant :
-Comment tu te sens ?
-Mieux qu'hier soir en tout cas.
-Comment vous en êtes arrivé là ?
-Je lui ai dit qu'il devait changé si il voulait revenir avec moi et je crois qu'il s'est vexé. Il l'a mal pris et il s'en ai pris a moi et après à toi jusqu'à ce que ce jeune homme vienne. Au fait, c'était qui ?
-Euh... C'était mon... Ex petit-ami.
-Ton ex-petit ami ?
-Oui, on a rompu hier soir, justement.
-Oh. Je suis désolé pour vous deux.
-Merci.
   Je sens des larmes me monté mais je les retiens.
-Au fait maman, j'ai quelque chose à te dire...
-Oui, vas-y.
   Je ne sais pas si c'est le bon moment pour lui dire, mais je préfère lui dire maintenant.
-Je... Je repart chez papa.
   Je vois sur son visage qu'elle ne s'attendait pas à ça et qu'elle est déçue.
-Tu es sûre, ma chérie ?
-Oui.
-Très bien. Je respecte ton choix. Viens là.
   Elle se lève et m'indique de venir dans ses bras. Je me lève et vais directement le réfugié dans ses bras. Je fond en larme et elle me pose un bisous sur le front avant d'aller rangé sa tasse dans le lave-vaisselle.