DESTINY-TOME 2 [En écriture]

4- RAYANE

En roulant, je peux sentir des larmes qui coulent sur mes joues. Putain ! Quand elle m'a dit de dégagé, j'ai vu que dans son regard elle était sincère. Elle ne veut plus me voir, et il faut que je me fasse à l'idée que c'est terminé. Mais je n'y arrive pas. Je suis tellement tombé amoureux d'elle que je n'arrive plus à me passer d'elle. Je pense chaque minutes, chaque heures et chaque secondes à elle. Son rire me manque, son sourire me manque... Tout en elle me manque, et j'ai été assez con pour la traillir.
Je roule plus vite que la vitesse autorisé mais je m'en tape.
Une fois arrivé à Liège, je fonce voir mes potes. J'appelle Michael pour lui dire de me rejoindre à la Médiacité.

Assis, tout seul (comme un con), j'attends Michael, et quand je le vois arrivé je pousse un soupir. Mais derrière lui je vois une fille. Et je la connaît bien. C'est Mina. Putain, mais qu'est-ce qu'elle fait là ? Je lance un regard assassin à Michael. Mina me regarde en me faisant un sourire de connasse. Elle vient s'asseoir à côté de moi et commence à me parlé :
-Comment tu vas, Mon chou ?
Poufiasse.
-Ferme là.
-Ooooh, qu'est-ce qu'il y a ?
-Laisse moi. Pourquoi tu l'as ramené ?, je demande à Michael.
-J'étais seul mec, j'te jure et puis elle s'est pointé.
-Putain.
-Bon on fait quoi les mecs ?
-Rien, je me casse.
Je me lève et je m'éloigne d'eux. Ce n'était pas une bonne idée. Partout où je vais, je vois l'autre connasse de Mina. Elle me colle à la basket, et ça commence à m'énerver.

Dans mon lit, je regarde mon plafond dans le vide. Je repense à elle. Elle me manque tellement. J'ai envie d'être avec elle, de la prendre dans mes bras, de l'embrasser. Mais je sais que maintenant, plus rien n'est possible. Soudain, quelqu'un toque à ma porte.
-C'est qui ?
-C'est moi, dit Anissa.
Je me lève et ouvre la porte.
-Tu veux quoi ? T'es venue te foutre de moi.
-Je suis venue te parlé, pour la dernière fois. Et te dire que je ne suis plus pote avec Mina.
Je la regarde avec de gros yeux.
-Laisse moi tout t'expliquer, Rayane.
-Ok. Entre.
Elle entre et s'asseois à côté de moi sur mon lit. Elle commence son récit :
-Alors, en fait, l'autre soir, je savais que vous sortez et je sais que Mina t'aime encore. Et vu que je n'apprécie pas trop Mathilde, je me suis dit que serais marrant de tout révéler à Mathilde.
-QUOI !?
Elle est en train de se foutre de moi, j'espère.
-Je sais que j'ai été nulle de faire ça et je t'en prie, pardonne moi.
-Non mais tu te fous de moi là ? Tu es en train de me dire que c'est à cause de toi ça ?
-Oui...
-Dégage.
J'essaie de garder mon calme, mais je sens que si elle ne se casse pas de là tout de suite, je vais péter un câble.
Elle me regarde droit dans les yeux et je vois de larmes lui monté aux yeux. Je lui répète plus méchamment cette fois-ci :
-Dégage, putain !
Elle se lève et cours dans sa chambre. Je claque la porte et je mets un coup de poing dans la porte. Aïe ! Putain, je me suis fait mal. Je ne savais pas que la porte était aussi résistante.
Des larmes coulent sur mes joues et je pète un câble, littéralement, jusqu'à ce que je vois une jeune fille aux cheveux bouclés entré dans ma chambre.
Il me faut un moment pour savoir qui c'est. Tiph, je crois, se tient devant moi, la bouche grande ouverte en voyant ma chambre en bordel.
-Qu'est-ce que tu faits là ?
-Je... Waouh ! T'as foutu quoi, là ?
-On s'en fou. Dit moi comment t'es arrivé là.
-J'ai simplement demandé à Mathilde où tu habités.
-Tu me veux quoi ?
-Je veux juste te parlé.
-J'ai pas envie de te parlé et ni de parlé à personne d'autre.
-Même pas si ça parle de Mathilde ?
Hein ? En entendant son nom, je m'inquiète tout de suite. Est-ce qu'elle va bien ? Qu'est-ce qu'elle a ? Est-ce qu'elle m'aime ?
-Très bien. Mais dépêche.
-Ok. Alors déjà, je pense que tu sais qu'elle est retourné chez son père. Et je sais pour vous deux. Après votre dispute elle m'a envoyé des messages qui me parlé de votre rupture. Et il est clair que tu lui manques.
-Non, je ne lui manque pas. Elle me l'a dit.
-Elle ne le pensait pas.
-Si.
-Mais non, merde ! Si je te le dit !
-Écoute, Tiph, je suis pas d'humeur à parlé avec qui que se soit. Alors s'il te plaît, retourne chez toi.
-Très bien.
Elle tourne les talons et avant qu'elle puisse repartir je lui dit :
-Dit lui que je l'aime.
Elle me regarde d'un air dont je ne serai décrire.
-Je n'y manquerai pas.
Et elle s'en va.
Je tombe sur mon lit et je commence à m'endormir.