DESTINY-TOME 2 [En écriture]

7- RAYANE

   Je suis à la fontaine et j'attends avec impatience Mathilde. Dés que je la vois, je lui saute au cou. Je veux la sentir contre moi.
-Nan, c'est pas vrai ! C'est toi, rayane.hbr ?
   Je me retourne et découvre une fille brune, aux yeux bleus qui est très jolie. Mais pas aussi belle que Mathilde. Mathilde, elle a des yeux noisettes et de magnifique cheveux noirs. Son corps est magnifiquement courbés alors que la fille devant moi et plate comme une baguette de pain.
   Je réponds à la fille.
-Ouais, c'est moi.
-On peut faire une photo ?
-Euh... Oui, si tu veux.
-Super !
   Elle sort son portable et commence à prendre des photos. À chaque photo, je lâche un sourire hypocrite. Après avoir pris au moins, 15 photos et me prend dans ses bras minuscules. Je lui rend son accolade poliment, jusqu'à ce que quelqu'un me tape sur l'épaule. Quand je me retourne, je découvre Mathilde. Je lâche la fille pour la prendre dans mes bras mais avant que je ne puisse faire quelque chose, elle me retourne une gifle magistrale. Aïe ! Elle commence à ma gueuler dessus :
-Espèce de connard !
-Oh, du calme.
-Non, pas du calme ! Tu me dit que tu as envie de me voir et je te retrouve avec une autre meuf ! Je déteste qu'on se foute de ma gueule Rayane !
-Oh, mais c'est pas ce que tu crois.
-Je ne crois rien !
   Elle tourne les talons et part en trombe. Je laisse la fille en plan et la rattrape. Je lui prend le bras et la retourne pour qu'elle me regarde dans les yeux. Je peux voir la colère, le désespoir, et la tristesse dans ses yeux magnifique. Elle me regarde et laisse une larme couler sur ça joue :
-Lâche moi, Rayane.
-Non. Écoute moi cette fois.
-De quoi ? Me dire que tu t'es trouvé une nouvelle petite amie en même pas deux jours ?
-Mais non. C'était une fan, c'est tout.
-Pourquoi elle te faisais un câlin alors ?
-On prenait des photos et elle ma littéralement pris dans ses bras.
-Et pourquoi tu ne l'as pas repoussé ?
-Parce-que c'est une fan. Je ne peux pas refuser. C'est sûrement la dernière fois que je la vois. Allez, me fait pas la tête.
   Elle tourne le regard mais je prends son menton et presse mes lèvres sur les siennes. Elle ne me repousse pas, à mon grand soulagement. Nos langues s'entremêlent parfaitement et je ne voudrais renoncer à cette sensation pour rien au monde. Elle détache sa bouche de la mienne et passe sa tête dans mon cou en pleurant.
-Pourquoi tu pleures ?
-Tu m'as manqué, dit-elle en sanglotant.
-Toi aussi tu m'as manqué, bébé.
   Elle retire sa tête de mon cou et pause un chaste baiser sur mes lèvres. Je la prends dans mes bras et la sert fort contre moi. Je me fou complètement des gens qui nous dévisagent. Tout ce que je veux c'est être près d'elle et ne plus jamais la quitter.
   Je retire mon étreinte et prends sa main. Nous marchons quelques minutes jusqu'à nous asseoir sur un banc dans un parc. Mais n'importe qu'elle banc. C'est là où l'on s'est embrassé la première fois. Je vois le rouge lui monté aux joues. Nous nous asseyons et elle pose sa tête sur mon épaule. Je passe mon bras sur son épaule et nous profitons du calme avant de partir.
  
   Je n'arrive pas à croire qu'elle doit partir. Elle n'aurait jamais du partir. Mais vu ce que je lui ai fait, je comprends. Le soleil tombe sur la ville et le père de Mathilde arrive. Il baisse sa fenêtre et me dit bonjour froidement. J'en ai des frissons. Il me fusille du regard. Mathilde m'embrasse et me fait câlin avant de partir dans la voiture de son père.