14 février - 20h00

1.8K 116 102
                                    

POV Harry

Louis a tout prévu. Il est venu me chercher devant la galerie dans son Aston Martin noire aux vitres teintées. J'y suis rentré et son « hey bébé » après m'avoir brièvement embrassé m'a fait chavirer le cœur autant que sa tenue. Il est en costume impeccable, une veste argentée qui lui va à la perfection. Ses cheveux sont remis en arrière, je n'ai vraiment pas souvent l'occasion de le voir comme ça. Louis est magnifique en permanence, mais là, il a surpassé tout ce qui a attiré l'attention de mon œil tout au long de ma vie. Jamais une obsession n'est devenue m'a raison de vivre avant lui. Jamais personne n'a posé ses yeux sur moi comme il le fait, jamais on ne m'a souri comme il le fait et jamais on ne m'a fait sentir normal comme il le fait. Je vis avec Louis le début d'histoire parfait et merveilleux qui rendrait jalouse n'importe quelle princesse de conte de fée.

Il a conduit un peu vite mais prudemment dans les rues de Manchester et j'ai trouvé ça terriblement sexy. Nos doigts entrelacés sur le levier de vitesse, je vivais un rêve éveillé. Je n'ai pas voulu mettre de musique, je voulais entendre le moteur. Ça l'a amusé, mais il m'a laissé faire. J'ai été bercé par les bruits de ce bijou de mécanique et le parfum enivrant de l'homme que j'aime durant une vingtaine de minutes. Il s'est arrêté à l'arrière d'une cour déserte. Il m'a demandé de laisser mon manteau dans la voiture pour ne pas m'encombrer alors je l'ai fait. Tout était sombre, alors je me suis collé à lui quand nous sommes descendus. Il m'a maintenu en m'envoyant un sourire détendu, ma peur s'envolait avec mon cœur.

Il a frappé à ce qui semblait être la porte arrière d'un endroit. Un homme en costume tradtionnel et tiré à quatre épingles nous a ouvert. « Messieurs Tomlinson. Je suis André, je serai votre guide pour ce soir » J'ai entendu et mon cœur est vite revenu de sa ballade pour battre fort et me monter à la gorge. Harry Tomlinson. Ça sonne incroyablement bien. J'ai brièvement regardé ma main gauche vide de bague à l'annulaire, rêveur, alors que mon homme m'emmenait par la droite entrelacée dans la sienne.

J'ai vite compris que nous étions dans un restaurant quand la douce musique s'est fait entendre et quand les délicieuses odeurs se sont propagées autour de moi. Seulement, personne ne nous voit à part ce maitre d'hôtel qui nous a emmené dans une pièce déserte de monde.

Et nous voilà assis face à face, attendant le champagne que Louis vient de commander.

« Ça te plait ? » Il ose demander. Si ça me plait ? Comment ça pourrait ne pas me plaire ? La pièce est comme un restaurant privé. Chic, élégante, raffinée, magnifique. Elle est si belle que je crois rêver. Elle est décorée entièrement de hauts chandeliers. La table est parfaitement dressée et le service est divin. Le summum a été de découvrir le nom du restaurant gravés sur les verres à vin et brodés sur la serviette. Le belle-fleur. Un endroit si selecte qu'on doit réserver des mois à l'avance pour espérer y rentrer. Un endroit dont je lui ai parlé plusieurs fois. Des tas de fois. Un endroit où je rêvais d'aller.

« Boo... C'est parfait... Je... » Je suis ému, je suis fou de joie. Je l'aime. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. J'évite de lui dire trop souvent pour ne pas l'effrayer. Si je le faisais à chaque fois que je le pense, je ne lui dirais que ça. Il se moque gentiment de moi ? Je l'aime. On se chamaille ? Je l'aime. Il mange ? Je l'aime. Il ne parle pas ? Je l'observe et je l'aime. « Merci »

« C'est simplement ce que tu mérites » Il répond dans un sourire sincère. Je retiens le miens qui est gêné et qui me fait baisser les yeux et jouer avec mes bagues. 

« Mais... Et toi ? Tu n'aimes pas ce genre d'endroit » Je m'inquiète soudain en relevant la tête, mais me tais quand le maitre d'hôtel revient et nous serre le champagne à la perfection. Cet endroit est si magique. 

You are the habit that I can't break - Larry StylinsonWhere stories live. Discover now