ADULTES (Fanfiction South Park Yaoi) (En Réécriture)

Episode 0

Le soleil se levait tranquillement sur la petite ville de South Park, dans le Colorado. La neige, qui était tombée toute la nuit, reflétait les rayons de l'astre brillant, apportant une étrange atmosphère enchanteresse qui semblait promettre une belle journée. Ce splendide décors était observé par Sharon Marsh, depuis sa fenêtre, alors qu'elle buvait une tasse de café brûlant. Elle ferma les yeux, profitant des derniers instants de calme avant que ses enfants ne se lèvent, en ce lundi si particulier. Des claquements de portes et des bruits de pas précipités indiquèrent à la pauvre femme que la guerre pour la salle de bain venait de commencer. Sharon soupira en sentant la migraine lui monter à la tête alors qu'il n'était même pas 7h du matin. Un cris de rage, provenant d'une voix féminine, se fit entendre. Shelly venait de perdre la combat pour la salle d'eau face à son petit frère. Sharon finit sa tasse de café et alla s'installer dans le canapé, attrapant un roman au passage, et se mit à lire dans l'espoir que ses deux enfants lui épargneraient leurs plaintes en la voyant occupée. Un quart d'heure plus tard, descendit le benjamin de la famille Marsh, Stanley, qui revérifiait sa coiffure, qu'il avait bien mit 10 minutes à faire et devait donné l'impression qu'il n'était pas coiffé.

« Bonjour, mon chérie. Lui dit Sharon.

- 'Lut m'man... Répondit l'adolescent d'un air endormi. »

La femme se demanda tristement si son fils, de maintenant 13 ans, aurait penser à lui dire bonjour si elle ne l'avait pas fait en première. L'adorable petit garçon qu'il avait été lui manquait. Bien sûr Stan était toujours aussi gentil mais il ne semblait pas voir l'intérêt d'adresser cette bonté aux membres de sa famille. Sharon soupira à nouveau. Avec le temps, le clan Marsh ressemblait de plus en plus à des colocataires vivant ensemble indifféremment les uns des autres qu'a une véritable famille. La femme leva les yeux de son livre pour regarder son fils entrain de se servir un bol de céréale. Et elle ? Faisait-elle quelque chose pour arranger la situation ? N'avait-elle pas prit la fuite à l'approche d'un possible conflit en attrapant un livre ? Si elle savait sa famille dans une mauvaise passe, ne devait-elle pas agir pour arranger les choses ? Prise de cette certitude, Sharon Marsh posa son roman, Oliver Twist, Charles Dickens, une vraie merveille, se leva du canapé et alla s'asseoir en face de son fils. Ce dernier leva vers elle un regard surpris devant cette scène inhabituelle.

« Tu n'es pas trop stressé par la rentrée des classes ? Demanda la matriarche du clan Marsh pour entamer la conversation. »

Stan reposa son regard sur son bol presque vide. Pendant une seconde, il avait cru que sa mère lui parlerait de leur famille, lui dirait qu'ils allaient se battre pour arranger les choses mais non, elle lui posait une question d'une banalité affligeante. « Elle fait la pose juste pour remplir son rôle de mère » pensa le jeune homme avec amertume. Il décida donc de mettre rapidement fin à la conversation.

« Bof... Pas trop... »

Sharon le regarda tristement tandis qu'il engloutissait les dernières bouchées de son déjeuner. Le bruit de pas de Shelly se fit entendre dans les escaliers. Stan se leva rapidement et alla mettre son bol et sa cuillère dans l'évier. Il se précipita ensuite dans l'entrée pour enfiler ses baskets et blouson. Sa grande sœur entra dans la cuisine pour se préparer des toasts. Le brun en profita pour monter dans les escaliers, courant presque, afin d'aller chercher son sac de cours dans sa chambre. Une fois qu'il l'eut récupéré, il redescendit les escaliers si vite qu'il manqua de tomber et sortit de la maison. Sharon sentit son spleen la reprendre de plus belle. Stan et Shelly faisaient tout leurs possible pour ne pas avoir à se voir. Ils se supportaient en silence aux repas et leur seule interaction orale était le cris d'agacement envers celui qui avait eu la salle de bain le matin. Elle en venait à regretter leurs disputes incessantes d'autrefois. Au moins, ils avaient un lien, à l'époque.