18 - 𝐔ne dernière parenthèse de joie

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tsuuki ou l'art d'instaurer une bonne ambiance dans ses chapitres dès les premières lignes yay.

avant-dernier chapitre de la première partie !
(cette partie est trop longue jpp elle fait presque la taille de 01643 au complet, arrêtez-moi)
sinon, on est de retour sur un Akutagawa désabusé, une famille Ôzaki-Akutagawa qui embrouille absolument tout le monde avec son arbre généalogique et un Francis Fitzgerald au top de sa forme !

(plus pour longtemps)
(SalomeKayano pardon)
(un jour je laisserais Francis en vie)

on a dépassé les 8K merciii ;-; j'ai pris du retard ces derniers temps sur les bonus mais promis je reviendrais dès que possible avec un bonus sur un personnage qu'on n'a pas assez vu ! :)

bref, j'espère que tout va bien pour vous, et je vous donne rendez-vous le 10 juillet pour le dernier chapitre de la partie une !

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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐃𝐢𝐱-𝐡𝐮𝐢𝐭 - 𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐣𝐨𝐢𝐞

Le jeune homme poussa un soupir et observa son historique d'appel, uniquement composé d'appels sortants qui n'avaient pas abouti. Ils étaient tous adressés à la même personne, sa petite sœur. Elle ne donnait aucun signe de vie depuis plusieurs heures, et il sentait une légère anxiété le gagner. Il avait coutume de disparaître ainsi sans prévenir et de revenir quelques heures plus tard comme si de rien n'était, mais ce n'était pas le cas de sa sœur.

D'ailleurs, il ne comptait plus le nombre de fois où elle s'était alliée à leur mère pour l'engueuler et lui reprocher d'avoir disparu pendant une journée entière, sans même répondre à leurs appels ou leurs messages. L'alliance de sa mère et de sa sœur pour lui crier dessus était absolument terrifiante. Il n'était pas effrayé par grand-chose, mais ça, c'était un autre niveau de terreur. Il faisait toujours de son mieux pour ne pas les croiser en même temps lorsqu'il revenait de ces escapades silencieuses.

Quoiqu'il en fût, ce silence de sa sœur l'inquiétait. Il trouvait cela parfaitement anormal, et leur mère aussi. Elle faisait les quatre cents pas sous ses yeux en marmonnant des choses inintelligibles - peut-être une prière, ou alors une insulte envers son mari pour être injoignable à un tel moment. Sûrement les deux en fait.

Après de longues minutes de silence, le téléphone du jeune homme vibra, mais ce ne fut pas le nom de sa sœur qui s'afficha sur l'écran. C'était celui de leur « tante », ou la personne qu'ils appelaient ainsi car ils n'avaient pas de meilleur terme pour la qualifier. Sa mère l'attrapa sans même lui laisser le temps de faire un geste et commença à discuter activement avec sa cousine d'un ton inquiet.

Lui, resta silencieux et perdu dans ses pensées. Il s'inquiétait. Il craignait que quoi que ce soit soit arrivé à sa petite sœur, celle qu'il voulait pourtant protéger du mieux qu'il le pouvait. Il n'était pas un frère parfait, il le savait, mais il faisait de son mieux pour échapper à l'étiquette de brute sans cœur qu'on lui avait collé dans le dos des années plus tôt. Il murmura à voix basse, pour lui-même, une prière qui n'en était pas une :

Gin, j'espère que tu vas bien...

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J - 11
06 JANVIER.

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Aussi rouge que les étoiles | sᴏᴜᴋᴏᴋᴜ ; sʜɪɴ sᴏᴜᴋᴏᴋᴜOù les histoires vivent. Découvrez maintenant