Chapitre 26

571 46 6
                                    

Elle ne veut plus perdre une seule seconde en restant ici à contempler l'objet. Il faut qu'elle l'insère au plus vite dans le trou de sa menotte et qu'elle essaie tant bien que mal de l'ouvrir.

Si elle arrive à ouvrir une alors, elle n'aura pas trop de mal à ouvrir les 3 autres.

Elle entama difficilement d'introduire le bout de l'objet dans le trou, en faisant tourner son poignet  péniblement, il fallait qu'il s'ouvre, elle ne voulait pas rester ici durant toute une éternité. Elle se débattait rageusement avec le métal.

Sa main était moite, de gouttes de sueur froide naissaient sur son front , elle avait contracté sa mâchoire et avait fermé ses yeux, priant intérieurement que ce foutu fer arrive à s'ouvrir. Elle avait envie de pousser un cri d'agacement tant qu'elle était à bout.

Au moment ou elle allait abandonner pour reprendre son souffle pour recommencer. Un déclic retentit dans ses oreilles et elle ouvrit automatiquement les yeux en laissant échapper un grand soupir, un sourire venait de se dessiner sur ses lèvres. La menotte venait de s'ouvrir. Elle se redressa rapidement du lit tout en sortant son poignet du demi-cercle et se précipita à ouvrir les autres menottes qui la retenaient.

Une fois complètement libéré, elle se hâta à poser ses pieds au sol. Une situation de déjà vue pour elle, mais la différence c'était que Fletcher n'était pas allongé par terre complètement dans les vapes, et elle ne tentait pas une fugue. Là elle était toute seule dans le noir, elle voulait le tuer, pas se précipiter à l'aveugle vers la forêt.

Elle s'apprêta à jeter l'épingle, mais elle s'arrêta dans sa lancer. Si elle sort d'ici, elle voulait emporter avec elle cet objet. Elle avait la sensation que c'est devenue maintenant son porte bonheur, que sa maîtresse y avait laissé son âme, et que si elle le laisse ici, elle abandonnerait aussi l'âme de cette dernière qui venait de la sauver. Alors sans plus réfléchir, elle pénétra l'objet dans ses cheveux bruns et se précipita vers la porte.

Mais celle-ci était bloquée. Alors elle se dirige vers l'étagère le tapotant un instant avant d'attraper au hasard un bout de fer, et elle retourne d'un pas bien décider vers la porte. Elle commença à percer un trou dans le bois de la porte jusqu'à ce qu'elle arrive à faire un trou suffisamment grand, afin que sa main puisse passer et l'ouvrir de l'extérieur. Elle s'en fichait du bruit que ça faisait.

Quand elle ouvrit la porte, un long couloir plongé dans le noir s'offrait à elle. Elle avala difficilement sa salive, avant de commencer à s'avancer vers le noir, tenant fermement le bout du métal dans sa main. Elle ne pouvait pas distinguer ce qu'il y avait au bout, chaque pas qu'elle faisait l'enfonçait de plus en plus dans le noir.

Mais ça ne l'empêchait pas de continuer sa route. Au bout de quelques minutes, elle se cogna le pied contre quelque choses, qui lui arracha un petit gémissement de douleur. Elle balança ses mains devant elle, pour essayer de toucher l'objet qui venait de lui heurter mais c'était le vide, rien. Alors elle s'abaissa pour tambouriner le sol et ça lui a prit que quelques secondes pour savoir que devant elle se tenait un escalier.

Alors elle se releva aussitôt et se mise à les monter. C'est alors qu'il lui restait une seule marche, son pied gauche vint se pénétrer dans un clou, ses yeux s'écarquillent presqu'au même moment que sa main venait de s'appliquer sur sa bouche pour étouffer un gémissement de douleur. Elle ferma durement ses yeux pour essayer d'accepter la douleur, afin qu'elle puisse diminuer petit à petit.

À présent il faut qu'elle la retire de son pied, si elle ne veut pas être gêner. Et ça ne va pas être une partie de plaisir, le pire c'est qu'elle doit étouffer tous ses cries.

Au fin fond des bois [Terminé]Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora