Nami est une jeune fille harcelée au collège et battue chez elle. Jusqu'au jour où elle va faire la rencontre de Daïsuke, un nouveau. Ce garçon arrivera-t-il à la sortir de son cauchemar ? Lisez cette histoire et vous le saurez.
⚠Illustrations de l'...
La jeune fille fût sous le choque. Comment pouvait-il sortit ça tranquillement ? Elle ne voulait en aucun cas faire ça, c'était inconcevable pour elle. Envoyer son père en prison ? Et puis quoi encore ? Tout ce qu'il faisait il le faisait pour elle, pour lui apprendre à être une bonne fille, à l'écoute et qui respecte les règles. Il faisait tout ça pour son bien, pour lui apprendre à respecter ses aînés, lui apprendre à obéir et se soumettre quand il le faut. Rien de ce qu'il faisait n'était méchant, il était juste un peu excessif par moment mais c'est juste parce qu'il était triste. Le garçon en face d'elle ne comprenait pas, il n'avait jamais compris son point de vue, la faisant juste passer pour une petite fille sans défense qui se laissait faire et qui n'avait rien à se reprocher alors que c'était tout le contraire. Elle commençât à s'énerver, les larmes finissant par continuer leur chemin et déborder de ses yeux verdoyants. Mais c'était contre elle même qu'elle s'énervait. Elle n'avait jamais vue les choses en face. Bien sur qu'elle avait des choses à se reprocher, beaucoup même, elle était l'entière responsable.
<< - Tu ne comprends pas... tu n'as jamais compris, fît elle doucement en baissant la tête, ayant honte de se montrer si faible. Mais au fond elle l'avait toujours été. Elle s'accrocha aux pans de son t'shirt au niveau de son organe vital. Sentir son cœur battre l'énerva encore plus. Il n'a rien fait ! C'est moi le problème dans l'histoire ! T-tu ne peux pas savoir à quel point je m'en veux, à quel point j'ai envie de mourir ! Mon père n'est pas méchant ! Il a juste corrigé la pauvre ordure que je suis ! J-je suis qu'une salope, une pauvre meuf bonne à baiser puis à jeter ! Je n'ai jamais rien fait dans cette putain de vie de merde ! La seule chose que j'ai faite c'est de tuer ma mère et briser ma famille ! Elle se releva, quittant le lit sur lequel elle était assise précédemment et encra son regard dans celui de son vis-à-vis. Il l'écoutait, le regard voilé d'une pellicule de tristesse, il attendait patiemment qu'elle vide son sac. Porter plainte contre celui qui me nourrit, me loge, m'habille ? Ce serait comme me mettre tout de suite à la rue ! J-je p-peux pas lui faire ça.. p-pas après tout c-ce qu-que je...je lui f-fait subir... p-pas après a-avoir tué la se-seule femme qu-qu'il n-n'a jamais aimé.. ses jambes frêles se dérobèrent sous elle, ne supportant plus son faible poids, et la firent tomber à terre, à genou. Elle se recroquevilla sur elle, ne pouvant plus arrêter ses hoquets. Elle reprit d'une voix brisée et recouverte de sanglots. T-tu ne sais pas c-ce que ç-ça fait de v-vouloir mourir et disparaître à chaque seconde ! J-je suis un monstre putain !
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Il s'agenouilla devant elle et pris ses poings serrés dans ses mains. Puis il quitta une de ses mains pour la poser dans ses cheveux, la ramenant contre lui dans un geste doux. Il lui chuchota au creux de l'oreille.
- Baka...Il laissa un petit moment de flottement avant de reprendre. Tu es loin d'être un monstre, tu es une belle personne à qui il est arrivé de mauvaises choses. Je ne pourrais peut-être jamais comprendre ton ressenti vis-à-vis de la situation mais je sais le mien te concernant. Je ne te laisserais pas te noyer dans cet océan de malheur et de tristesse. Et si pour cela il faut que ton père aille en prison et bah il ira. Il ne faut pas que tu abandonnes, je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais je sais aussi que tu peux y arriver. Tu es forte.
Il se sépara d'elle pour pouvoir la regarder dans les yeux puis il lui mît une petite tape sur la tête et il reprit.
- Arrête de tout garder pour toi, c'est sur que je ne comprendrais jamais si tu ne m'explique pas.
Elle le regarda stupéfaite, les yeux grand ouverts. La jeune fille ne savait quoi dire, il avait calmé sa crise en moins d'une minute, il avait stoppé l'avancement des idées noires qui prenaient peu à peu place dans sa tête en un claquement de doigt, juste avec sa présence et ses paroles. Elle se calma petit à petit et regarda à nouveau son bien aimé dans les yeux puis souffla.
- Merci.
- Ne me remercie pas, nous ne sommes pas encore arrivé au bout. Il le faut vraiment Nami, je sais que tu ne le veux pas mais si tu veux commencer un nouvelle vie, si tu veux aller bien, il faut que cet homme quitte ta vie.
Les deux adolescents discutèrent longtemps, mettant les choses à plat, se chuchotant des mots doux pour se rassurer l'un l'autre. Après mainte et mainte négociations, La plus jeune accepta de porter plainte contre son paternel. Elle avait comprit que c'était une étape importante pour qu'elle puisse se reconstruire, que c'était même une étape cruciale.
Cependant, malgré tous les mots doux sortants de la gorge de son petit ami, Nami sentait qu'il gardait une colère sourde en lui, elle avait peur de ce qu'il pourrait faire. La mère de celui-ci avait avoué que le jeune garçon avait un certain caractère difficile à canaliser et qu'il se battait souvent. Cela semblait si paradoxal par rapport à sa façon de se comporter avec la jeune fille. Comment pouvait-on changer autant de caractère d'une personne à l'autre ?
Il avait été convenu que la jeune fille irait avec la quarantenaire au commissariat pour coups sur mineurs et viole. Oui, voilà, elle arrivait à mettre un mot dessus, sur ce ressenti, sur le dégoût qu'elle éprouvait vis-à-vis de son propre corps, le trouvant sale et impure. Elle s'était faite violer. Et dorénavant, elle devait apprendre à vivre avec, elle devait apprendre à vivre avec ce traumatisme, elle devait apprendre à le surpasser, elle devait apprendre à aimer ce corps chétif, abîmé et traumatisé, son corps.
C'était le départ d'une nouvelle vie, une vie sans craintes de mourir à chaque instant. De plus, l'année scolaire allait bientôt se terminer, ce qui voulait dire qu'elle, qu'ils quitteraient bientôt le collège, mettant fin à ce harcèlement monumental.
Le bal arrivait bientôt de fin d'année arrivait bientôt, mais avant, Daisuke devait régler quelque chose. _________________________ 1081 mots Wouhouuuuuu j'ai pleuré en écrivant ce chapitre XD J'espère qu'il vous a plût ! On se retrouve la semaine prochaine !
