25.

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Johana battit des cils pour recouvrer la vue. Elle regarda autour d'elle et constata qu'elle était dans une chambre d'hôpital. Elle se redressa sur son lit et son regard tomba sur la perfusion qu'elle avait à son bras. Une infirmière entra dans la pièce et lui sourit. Elle s'approcha d'elle et consultat sa perfusion. Elle injecta un liquide transparent à travers le tube.

— Comment vous sentez-vous ? Lui demanda l'infirmière.

— Légèrement étourdite, répondit-elle.

— Ce sont certainement les effets des opiacés. Vous devriez aller mieux dans quelques minutes, lui expliqua t-elle.

Elle inscrivit quelques notes sur son bloc.

— Je vais appeler le médecin pour qu'il vienne vous ausculter, l'informa t-elle.

— Pourquoi suis-je ici?

Elle ne se souvenait de rien.

— Apparemment vous vous êtes évanouie dans la rue. Heureusement votre père vous a trouvé et vous a emmené ici.

La jeune femme sentit sa respiration se couper. Elle se recroquevilla sur elle et son visage paniqué alerta l'infirmière.

— Tout va bien ? Votre père est juste là voulez vous que je l'appelle ?

Elle lui indiqua un coin de la pièce du doigt. Elle suivit le geste et découvrit un homme dos tourné qui parlait au téléphone. Il avait les cheveux gris et était légèrement grand de taille. Cet homme n'était pas son père. L'infirmière s'en alla et Johana observa l'homme qui n'arrêtait pas de parler. Son interlocuteur devait lui causer des problèmes car il n'arrête pas de secouer la tête de gauche à droite. Il ne parlait pas anglais mais italien. Il finit par raccrocher et se retourna.

Elle reconnu le vieil homme qui l'avait raccompagné chez elle après la soirée au club. Il s'approcha d'elle et la dévisagea longuement. Elle déglutit et remonta la couverture sur son corps sans savoir pourquoi.

— Vous n'êtes pas mon père, déclara t-elle.

— Je n'ai pas trouvé meilleur excuse pour rester au près de vous, l'avoua t-il.

Il prit place sur le tabouret à côté du lit. Elle suivait chacun de ses gestes avec attention.

— J'espère que vous avez bien dormi malgré vos cauchemars.

Elle battit des cils décontenancé.

— J'ai fais un cauchemar ?

Il opina en montrant sa perfusion.

— Pas qu'un seul. L'équipe médicale était obligé de vous injectée des tranquillisants.

Elle n'en revenait pas. Elle n'avait plus eut des cauchemar depuis des années.

— Pourquoi étiez vous évanouie dans la rue ? Qui vous a fait ça ?

Il pointa du doigt son cou.

— Vous avez été agressé ?

Elle bouscula la tête faisant virevolter ses cheveux. Elle les passa derrière ses oreilles pour libérer son visage.

— Ce n'est rien, le rassura t-elle.

Il haussa un sourcil sceptique. Et il n'insista pas.

— J'ai fais part de la situation à Anthon. Et croyez moi il est furieux comme un diable, lui apprit-il.

C'était donc avec lui qu'il parlait tout à l'heure.

— Qu'a-t-il dit ?

— Que je ne devait plus vous quittez des yeux et que je l'appelle dès que vous serez réveillé

Un dangereux protecteur(1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant