Chapitre seize

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Désolée de la longue absence ! J'ai eu une grande baisse de motivation...il reste encore un chapitre avant l'épilogue, j'ai déjà un autre Johnlock en préparation (bien que je vais essayer de finir Blocus II avant ahah). Bonnes vacances ! N'hésitez pas à me laisser votre avis sur ce chapitre et à y mettre une étoile. :)



Lorsque John revit Greg, c'était à Scotland Yard.

L'ancien soldat prit son courage entre ses mains avant de traverser les portes de l'entrée.

Il parvint à trouver le bureau de Grégory grâce à l'aide de la réceptionniste, bureau impersonnel avec vitres.

Son ami de lycée y était, au téléphone avec quelqu'un avant de raccrocher en l'apercevant.

-John ! Ça me fait plaisir de te voir. Même si on s'est vu hier.

Il sourit.

Autant dire qu'il avait énormément hésité à venir ici.

Penser que Sherlock arpentait ces sols avait suffit à lui causer une nuit blanche.

Une petite voix intervint « il s'est passé trois ans depuis. Il a dû passer à autre chose. Reprends-toi. »

Les deux amis conversèrent, Greg étant plus bavard que lui.

Puis, il finit par signer le contrat., encre noire sur du blanc immaculé.

Jusqu'au moment où une femme entra précipitamment dans le bureau et lança:

-Meurtre dans une maison abandonnée. On est sur l'affaire, dépêchez-Vous.

John resta assis pendant que Lestrade mettait précipitamment son manteau, tendant le sien en sa direction.

-Dépêche-toi John, ce sera toi qui l'auscultera. Prends ça comme un test.

Et bien.

Autant commencer maintenant.

                                     ***

Lorsqu'ils arrivèrent sur le lieu du crime, l'atmosphère était tendue.

John enfila sans trop y penser la combinaison gris/bleue terne.

Il connaissait autre chose de cette couleur.
Quelque chose de bien plus vivant que ce plastique froissé enveloppant son corps.

Il prit longtemps à monter les escaliers, sa jambe étant capricieuse.

Et lorsqu'il arriva sur le palier du premier étage, ce n'était pas la douleur qu'elle lui causait qui lui fit se figer sur place.

Sherlock.

Sherlock s'y tenait, survolant la scène du crime comme-c'il s'agissait d'une piste de danse, tel un scientifique à la recherche de chaque combinaison.

Le blond resta sur le palier, le souffle coupé. Le génie avait grandit. Ses traits s'étaient durcis. D'une jolie façon, ses boucles étant devenues plus courtes.

Cela ne l'empêcha pas de remarquer que ses vêtements semblaient remplis d'air et que sa peau semblait se tendre à certains endroits de son visage.

John ne revint sur terre que lorsque Greg lui tapota l'épaule.

-Je suis désolé. J'aurai dû te prévenir que Sherlock passait.

Il secoua la tête avant de prendre une grande aspiration et de pénétrer dans la pièce.

Le génie se tourna aussitôt, sa voix grave s'exclamant « Anderson, je t'ai dit de—» avant que sa voix ne s'éteigne face au visage de son ancien amant.

Les deux restèrent là, sans bouger.

Il avait maigris. Sa posture est devenue plus forte, tirée vers l'arrière. Ses yeux..

Grégory avait dû deviner qu'ils avaient besoin de temps seuls. C'est pourquoi ils se sont retrouvés étant les deux seuls occupants de la pièce. Si on ne comptait pas le cadavre à leurs pieds.

-John. dit le plus grand, sa voix ayant gagné une octave.

Le dénommé sourit, du moins essaya.

-Tu..Greg m'a dit que tu travaillais avec lui..

Le Brun hocha la tête, laissant ses mains derrière son dos.

Le silence qui régnait n'était pas confortable.

-Donc..détective hein ?

Sherlock sourit, goguenard.

-Il était hors de question que je travaille pour le gouvernement comme Mycroft. Trop ennuyant.

-Je n'en doute pas.

Ils se regardèrent dans les yeux avant de rire à l'unisson.

Puis Sherlock prit à nouveau la parole.

-Quand vas-tu retourner à Baker Street ?

John déglutit.
Pour être direct, il l'était.

Il dévisagea sa jambe.

-Par rapport à ça..

Je ne reviendrai pas. Pardonne-moi s'il te plaît. Je ne peux pas. Ma jambe. Mon épaule. Ça fait si mal Sherl. Je ne veux pas que tu les voies.

Les yeux pâles du détective se tournèrent vers son épaule. Puis sa jambe.

La réponse lui vint automatiquement.

Mais avant même qu'il ne puisse prononcer un mot, Anderson était rentré dans la scène du crime, un sourire de dédain au visage.

-Ah John Watson ! Visiblement tu t'es fait tirer dessus. Et bien, c'est le but d'être dans l'armée ahah. Se faire des souvenirs.

Sherlock n'eut jamais l'air autant meurtrier qu'à ce moment-là.

-Anderson, retourne travailler. intervint Lestrade qui dévisagea les deux hommes avant que sans un mot, le génie se retourne en direction du cadavre.

Le reste de la journée se passa en silence.

John ne remarqua pas le regard que lui lança Sherlock lorsqu'il quitta la scène de crime.

Past, Present &Future [JOHNLOCK] Kde žijí příběhy. Začni objevovat