tome 2- prologue

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-Il est difficile de se méfier de celui qui nous fait croire qu'il n'a pas confiance en nous et que c'est à nous de gagner sa confiance . De se méfier de celui qui sait ce dont nous avons peur et qui nous donne précisément ce dont a besoin . C'est cela une véritable bombe : c'est imprévisible , et quand ça explose , ça ne laisse que des décombres .
Dit Aliyah d'un ton monocorde .

La femme assise en face d'elle portait des lunettes à monture noire carré , un chemisier blanc rayé de bleu à col et manche de la même  couleur . Elle prenait des notes sur un petit carnet aux pages de petit format .
Le seul bruit dans la pièce grisâtre hermétique en dehors de leur voix , était celui de son stylo a bille qui crissait sur le papier ...


Aliyah tira sur ses menottes , les poignets l'élançaient un peut . Elle était ici depuis douze heures . Elle n'avait pas de montre , mais elle avait fait le décompte entre l'heure a laquelle les agents de la police nationale l'avaient cueilli et l'heure que la dame lui avait donné en débutant l'entretien ; elle avait dit :

- Dimanche 14H13 minutes , entretient avec Aliyah Tsarkich née  Romanovski , accusée de meurtre avec préméditation sur la personne de Maria Et Arnold Annenkov , coups mortels , de détention illégale d'arme à feu , et de trouble à l'ordre public ...

en déposant sur la table  son téléphone et ayant précédemment ouvert l'application dictaphone .

Elle n'avait pas protesté elle se sentait vidée. Complètement épuisée . Elle avait pleuré toutes les larmes de son corps , n'avait pas tué Arnold Mais Elle aurait  put . Elle aurait dû...

....

Saraïe  se réveillait avec un Mal de tête lancinant , la vision trouble , Et les oreilles sifflantes . Elle entendait des voix d'hommes sans pouvoir en distinguer la provenance.
-Elle se réveille ...

Elle constata toutefois qu'elle était Assise , les mains  entravées . Elle vit un colosse se rapprocher de son visage
Un rictus déformant ses traits .

-Hey hey ... petite none .

Elle reconnue la voix , sa vision étant toujours trouble , un champs électrique composé d'impulsion  nerveuse parcouru son corps .
Gorbatchev !
Elle donna une violente impulsion au sol à l'aide de ses pieds de manière à tenter de renverser sa chaise et à la briser dans le meme temps Comme un Arnold le lui avait apprit .
Elle ne réussit qu'à faire balancer la chaise . Il lui semblait que Ses muscles étaient en coton .

-Ahahahaha , ne te fatigue pas ma mignonne Ce gars là t'as shooté au rolactone ! Tu sais pas ce que c'est eunh ? T'as entendu parlé du GBL ?
Non ? Et Le GHB ? Avec ta jolie petite tête il y'a forcément un ou deux corniots  qui ont essayé de gagner tes faveurs si ?

Bien que troublée  Saraïe se sentit tout de suite nauséeuse à l'évocation du viol .

Elle regarda Derrière Gorbatchev , un autre homme se tenait debout , grand brun , c'était lui qui aux dires du colosse l'avait drogué . Elle plissa les yeux , afin de mieux voir son visage .
Elle cru que la drogue la faisait divaguer mais , il se rapprocha de quelques pas Et Elle n'eut plus aucun doutes sur son identité: Henry !

Son souffle s'accéléra les événements de la veille lui revinrent en mémoire .

D'abord en morceaux désordonné, puis tout s'agença .
-Tu m'as drogué ... souffla t'elle tandis qu'une larme roulait le long de sa joue .

Henry se rapprocha d'elle jusqu'à dépasser Gorbatchev : puis , s'accroupit .
-Tu ne te souviens pas ? C'est toi qui me l'a demandé...
Saraïe secoua la tête en signe de négation à présent une profonde tristesse se lisait sur ses traits et les larmes dévalaient ses joues  .

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