chapitre neuf ;

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nda - vous ne trouvez pas que ça manquait de angst ? parce que moi si, du coup je vais me rattraper sur ce chapitre-là et le suivant (:
(j'entends déjà vos protestations sur la fin de ce chapitre et la quantité de drama qui monte en flèche alors je vous rassure en vous rappelant que j'ai promis de garder la fin heureuse de Disney-)

parlant de fin, c'est officiel, Il suffit d'une lueur sera terminée la semaine prochaine ! Il reste encore un chapitre qui sortira jeudi, puis l'épilogue lundi et ce petit feuilleton de l'été sera terminé :')

bonne lecture et courage à ceux qui retournent en cours cette semaine ! on n'est pas ensemble mais je vous soutiens :)

CHAPITRE NEUF ― QUAND LES AMOUREUX NE SONT PAS LÀ, LES MAUDITS DANSENT

Allongé sur le dos, le regard ancré dans le plafond au-dessus de lui, Dazai ruminait ses pensées et les événements passés. Retourner à la tour leur avait pris du temps à cause de l'insupportable fille de Mori et ils n'étaient donc arrivés qu'à la fin de la nuit. Le père et sa fille étaient ensuite partis se coucher ― mais Dazai savait qu'au moins l'un des deux garderait l'œil ouvert au cas où il tentait de leur fausser une nouvelle fois compagnie. Lui, en revanche, ne trouvait pas le sommeil, hanté par le souvenir encore vif de la plus belle soirée d'anniversaire de sa vie.

Il en profitait pour tenter de démêler ses pensées, chose qu'il faisait souvent quand il s'ennuyait seul dans sa tour bien avant sa première escapade dans le monde extérieur. Dans les moments comme cela, il ne pouvait se reposer que sur son esprit et il avait besoin d'avoir les idées claires.

Il essaya donc de repenser calmement aux événements de la soirée. Tout se passait parfaitement bien jusqu'à ce que Chuuya les emmène sur la rive pour régler une affaire. Il avait emmené la couronne et n'était pas revenu. Dazai avait même vu un bateau s'éloigner doucement de la côte, avec quelqu'un à son bord.

Ce n'était en revanche pas suffisant pour le convaincre. Loin de là. Oui, comme l'avait signalé peu subtilement Mori, il craignait l'abandon, mais pas au point de ne pas être rationnel. Il n'avait aucune preuve que Chuuya était à bord de ce bateau, si ce n'était son absence inexpliquée et les dires de deux hommes louches qui avaient tenté de l'attaquer. D'ailleurs, il se souvenait d'eux : il s'agissait des voleurs que Chuuya avait décrit dans la carrière comme « n'étant pas leurs alliés ». Difficile donc de croire ce qu'ils avaient dit ; le brun songeait plutôt qu'ils avaient fait quelque chose au rouquin.

Évidemment, il n'était pas naïf au point de croire dur comme fer que Chuuya ne le quitterait jamais même maintenant qu'il possédait la couronne qu'il avait tant cherchée. Pour autant, cela ne signifiait pas qu'il l'aurait abandonné ainsi, seul et perdu. Cela ne lui ressemblait pas. Même si son attitude avait été étrange au moment de partir, il avait du mal à le croire.

Et puis, l'intervention de Mori le laissait absolument circonspect. Pas parce qu'il avait vu son père s'en prendre à des brigands sans ciller ― même s'il avait noté que cela n'avait semblé lui faire ni chaud ni froid ― mais parce que sa façon d'apparaître comme par hasard au bon moment était trop douteuse. Au début, il avait simplement été soulagé de le voir car il ignorait comment se tirer des mains des deux hommes ; mais quand il y repensait désormais, il trouvait tout cela bien trop étrange. C'était comme si Mori avait attendu le bon moment pour intervenir. Et puis, comment ces deux hommes auraient-ils su pour ses capacités d'une autre façon ? Chuuya aurait pu leur dire, mais c'était impossible selon Osamu : il ne pouvait pas affirmer avec certitude que le rouquin ne l'abandonnerait pas, mais il était certain qu'il ne trahirait jamais son secret.

IL SUFFIT D'UNE LUEUR - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Where stories live. Discover now