douze.

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Salam.

J'avais bien envie d'aller casser les couilles à Aaron mais hier il rentrait à peine sur Paname. Le mannequinat fait voyager tiens mon gars n'avait même plus notre temps. Il courait de pays en pays, de ville en ville mais il avait l'air d'aimer. Manoukian lui était au magasin je me suis préparé pour aller le faire chier, positionné non loin des champs c'est parfait pour que je puisse me prendre une paire juste après.

Une fois habillé j'étais rapidement en route, je vous laisse imaginer les bouchons que j'ai pu éviter avec mon deux roues. Aller sur les champs un samedi c'est tendre plus que le bâton. Je réussis par je ne sais quelle miracle à trouver une place au bout de dix minutes et seulement dix pas une de plus.

Quand j'entre dans la boutique il me voit et lève les mains au ciel.

Mikhaïl - tu me sauves la vie.

- bonjour déjà.

Mikhaïl - tu crois que c'est le moment ? j'ai besoin de toi aide moi là.

- tu veux quoi sale ketur de mes deux.

C'est faux il est arménien mais vu qu'il apprécie pas trop les turcs.

Mikhaïl - casse toi jamais de la vie sale merde, maintenant aide moi à décharger le camion qu'est à l'arrière ton imbécile de frère vient de se tordre la cheville.

- eh c'est bon c'est pas de ma faute c'est le carton qui traînait.

Il sort de nulle par lui, il est sur un tabouret en train de masser sa cheville droite.

Mikhaïl - ferme ta gueule je t'ai dit trois fois de ramasser ce carton t'as pas voulu m'écouter regarde maintenant en plus de servir à rien ici tu pourras pas jouer ce soir.

Meridjan - vas-y c'est bon c'est rien ça va partir.

Mikhaïl - ça va pas partir fait pas le héros et préviens que tu t'es fais mal si tu le fais pas je vais le faire moi petit inconscient tu veux aggraver les choses ?

Je sais pas ce qu'il a le grand reuf mais aujourd'hui tendu pour tendu. 'Djan parle dans sa barde et Mikhaïl surenchérit.

Mikhaïl - ferme ta gueule je vais te niquer bouge de là je veux pas te voir.

Miridjan prend même pas la peine de répondre il se tire du magasin en boitant. J'aide Mikhaïl avec ses cartons pour que le livreur puisse se tirer et je redescends voir le petit reuf.

- ça va ta cheville.

Miridjan - ouais ça peut aller.

- il a quoi ton pourquoi il te casse les couilles comme ça ?

Miridjan - tu connais comment il est un truc qui l'irrite et le premier qui le croise il se prend tout.

- juste ça ?

Miridjan - les darons donnent pas de nouvelles depuis qu'ils sont arrivés le livreur a eu une heure de retard il lui a fait rater deux rendez-vous le cousin Datev est pas venu je me suis niqué le pied donc impossible de l'aider et le magasin est fermé ce matin par-ce que impossible d'accueillir qui que ce soit dans ces conditions.

- ah ouais la merde totale quoi.. et pour les darons c'est comment ? Ils étaient censés arriver hier soir non ?

Miridjan - ouais sauf que depuis hier vingt heures on a reçu zéro appel et la famille là-bas ne répond pas il sait pas si il doit se déplacer où attendre encore.

- hum.. et Datev il est où se clochard ?

Miridjan - je sais pas mais il va se faire incendier.

- vas-y toi rentres essaie de passer te faire soigner je vais rester ici avec lui aujourd'hui.

On se fait l'amour, on se fait la guerre - ZackaryaDonde viven las historias. Descúbrelo ahora