treize.

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Salam.

janvier.


Je suis face à mon bureau je viens de finir mon travail. C'était long intense mais le travail est propre c'est ce qui compte.

Apres avoir envoyé à mon client ses commandes j'ai tout fermé j'ai prit une douche avant de sortir rejoindre Maddison chez elle pour lui rendre des affaires qu'elle a laissé dans ma voiture, et pour me foutre de sa gueule par-ce qu'elle est malade aux dernières nouvelles.

Je serais bien rester chez moi mais madame ne peut pas prendre la route car je cite "je ne suis pas en situation de validité, le risque d'accident augmente de vingt pourcent lorsqu'on est malade, même d'un simple rhume." oui oui ok l'INSEE. Je doute déjà de sa fausse maladie mais encore plus de ses chiffres.

J'enfile un ensemble de survêtement Nike et une paire de la même marque. Clef, papiers et je sors de chez moi. Il doit être dans les environs de dix-neuf heures il fait encore jour et les routes sont sûrement pleines. Je prends mon deux-roues à défaut de laisser ma magnifique Mercedes au garage. Mon bijou aura bientôt six mois je vais lui offrir des gentes personnalisées.

Je prends enfin la route et arrive une trentaine de minute plus tard. Je sonne elle m'ouvre je monte jusqu'au deuxième où elle m'ouvre en rigolant.

- je suis un clown ?

Maddy - ahahaaa ca va ? Vas-y rentre.

Je rentre et retire mes chaussures.

Maddy - assied toi j'arrive.

- je m'asseois sur toi ?

Maddy - dans le salon.

- et je connais ton salon moi ?

Maddy - t'es louurd.

Elle passe devant moi et avance je la suis jusqu'au présumé salon.

Maddy - tu veux aussi que je te montre comment s'asseoir ?

- tu peux ?

Elle rabache un mot en créole sûrement une insulte. Je sais même pas ce que je fous ici sah.

- tes cartons là qui va t'aider à les prendre et tout ?

Elle sort sa tête de nulle part avec un sourire.

Maddison - bah toi.

- ahaha ah oui ?

Maddison - aller fait pas le traître.

- c'est quand qu'ils passent les déménageurs ?

Maddison - samedi pro.

- hum..

Elle revient avec de quoi boire.

Maddy - t'as mangé ?

- non tu veux me nourrir ?

Maddy - tu restes manger ?

- c'est du poison ?

Maddy - tu veux aller te faire foutre ?

- tu viens avec moi ?

Maddy - *rires* mec chiant viens.

Je la suis jusque dans la cuisine ca sent bon sa mère.

- tu cuisines toi.

Maddy - tu sous-entends quoi par là ?

- *rires* sah t'as pas l'air d'être une fille qui aime ça.

Maddy - tu te trompes j'aime vraiment trop ça.

- hum intéressant.

Maddy - *tchip* tu penses que quoi ?

- mais on peut même plus dire un mot ?

Maddy - toi là.. bref tu manges ?

- ta sauce a l'air bonne hein.

Maddy - tu veux goûter ? Ah mais tu..

C'est vrai que je suis pas le plus copiable des croyants mais il y a des choses que je respecte tout de même, une faute n'en justifie pas une autre.

Maddy - je peux te faire un truc au saumon vite fait si tu veux.

- te prends pas la tête t'inquiète.

Maddy - sûr ? Tu vas...

- ouais c'est bon c'est rien.

Maddy - hum.. vas-y je vais faire la table.

- je vais t'aider.

Je l'aide avec les assiettes couverts etc je lui pose proprement la table. On mange dans le calme évidement que je parle avec allusion et sa rhétorique me réduit peu à peu.

- c'est quoi le dessert ?

Maddy - c'est moi le dessert.

Elle va me faire craquer.

- ah oui ? dis-je en reposant mon verre d'eau.

Maddy - tu voudrais hein ?

- ça dépend, chocolat ou caramel ?

Maddy - passion.

J'ai ri elle venait de me briser là.

Elle s'est levée pour débarrasser je l'ai aidée ensuite on s'est posé sur le canapé devant un film. Je me suis facilement mis à l'aise sur son mobilier. Elle se met à me caresser le crane avec sa fausse manucure couleur nude, c'est un truc qui me rend dingue ça.

La soirée a finit tranquillement j'étais à deux doigts de perdre le fil mais je sais me tenir. J'ai quitté tard tout de même.

-

Je réfléchissais à ce que je faisais à mes actes à mon comportement et pourquoi j'entrais aussi facilement en contact avec cette meuf.

Maddison, je sais rien d'elle mais en l'espace de très peu de temps javais appris à connaitre son mode de vie je savais où elle habitait je connaissais son appart le code d'accès d'en bas et pleins de petites choses comme ça sur sa vie.

Je venais de plus en plus régulièrement on se textait presque tous les soirs on s'appelait parfois sur la route et je me demande comment on en est arrivé là.

Aaron - à quoi tu penses ?

- non rien.

Aaron - t'es sûr ?

- ouais gros.. il est où ce gros porc de turc.

En parlant du loup, la porte de mon salon se claque Manoukian arrive avec les pizzas.

Manoukian - c'est pour ca que tu finiras ta vie seule.

- quoi ?

Manoukian - parce que je te maudis à chaque fois que tu me traites de turc.

- *rires* ferme-là et ramène la bouffe.

Il apporte les pizzas et se pose sur le canapé.

Aaron - t'es parti capté ta dame avant de rentrer ?

Manoukian - j'avais des trucs à lui donner.

Aaron - tu sens son parfum recule elle sent comme mon ex.

- celle qui t'a quitté il y a deux semaines ?

Il fait semblant d'être malheureux alors que la seule chose qui lui manque chez elle c'est de dormir confortablement sur ses seins, c'est pas moi qui le dit je fais que répéter.

Aaron - elle était si moelleuse dit-il d'un regard faussement attristé.

C'est sans doute la pire interprétation qu'il nous a faite on part en fou rire pendant qu'il joue les malheureux.

Aaron depuis qu'on lui a brisé le cœur il a du mal à maintenir ses relations. On a l'habitude de le traiter de coureur de jupons mais en réalité il essaie de trouver ce qu'il a perdu. On lui a dit que c'était impossible de retrouver la même relation qu'il entretenait mais il s'entête et finalement je crois qu'il est juste plus du tout habitué à la solitude.

Ah les femmes elles peuvent être horrible parfois.

-

Zackarya.


On se fait l'amour, on se fait la guerre - ZackaryaWhere stories live. Discover now