After.

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3 ANS PLUS TARD









J'observe l'horloge qui était accrochée au mur de la chambre.

03:24.

J'étais en ce moment dans mon lit.

Je pensais.

Je pensais à ma vie.

Tout ce que j'ai pu accomplir.

Ou non.

Je pensais à toutes les personnes qui m'étaient importantes mais qui ne font maintenant, plus parties de ma vie.

Suite a cette pensée, une larme coula sur ma joue.

Puis deux.

Puis trois.

Mais finalement, je me mis à pleurer silencieusement.

Je me leva de mon lit avec difficulté puis je sortis de la chambre.

Une fois dans le salon, je pousse la baie vitrée puis sortis dans le jardin.

Je me suis assise sur un des sofas puis j'ai commencée à regarder le ciel.

Sérieusement.

Tous les jours, je demande à Dieu de me faire oublier cette période sombre de ma vie.

Mais j'y repense quand même et ça me brise plus qu'autre chose.

- Qu'est-ce que tu fais dehors besita ?

Je me retourna et vis mon mari.

- J'arrive pas à dormir.

Il est venu près de moi puis il s'est assis.

Il a passé son bras autour de mon cou et m'a collé contre lui.

Dīlan - Et pourquoi ça ?

J'ai haussée les épaules en passant ma main droite sur mon visage.

Dīlan - Besita, je veux plus te voir pleurer.

- Je sais, c'est juste que des fois ça me revient en tête et j'ai du mal a oublier.

Dīlan - Ça fait déjà 3 ans, querida.

Je déglutis.

- Lo sé.

J'ai vraiment du mal, suite à ce qui s'était passé, Dilan est resté 1 ans dans le coma.

Oui 1 ans.

Pendant 1 ans j'allais mal.

Je m'occupais plus d'Andres puisque j'étais tombée en dépression.

Et seul Dieu sait a quel point comment je m'en veux d'avoir négligée et rejetée mon bébé.

Mais comprenez-moi les filles.

J'en pouvais plus.

Du coup, c'est la grand-mère d'Andres qui s'occupait de lui. Il est resté plus de 5 mois chez elle.

Des fois, elle l'emmenait à la maison pour que je puisse le voir mais je refusais de le voir.

Je voulais voir personne.

Ensuite, cela s'est arrangée car j'allais voir régulièrement Sofia, ma psychologue.

Elle m'a beaucoup aidée.

Ensuite, les garçons m'ont beaucoup aidés ainsi que Kena et Ysabela et toute la famille.

Les garçons s'étaient même déplacés pour me soutenir, il étaient restés tout le long.

M A L I Y A H (EN CORRECTION)Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu