♟#1♟

81 4 5
                                    


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le soleil montait dans le ciel, inondant de chaleur la petite ville. Il y faisait bon vivre ; c'était d'un ennui mortel pour le jeune garçon. Rien ne s'y produisait - si ce n'était une chute de grand mère, occasionnellement-. Pour un policier de sa trempe, rien n'était pire que de rester là, à ne rien faire.

Peut-être était ce à cause de son jeune âge, mais le jeune Song Mingi était avide d'action, de découverte. C'était la raison, d'ailleurs, qui l'avait poussé à devenir policier. Oh, il aurait aimé enquêter sur une affaire des villes voisine qui étaient plus importante en délits, mais on ne semblait pas de son avis.

Non. On lui avait assigné une mission bien moins intéressante ; observer et surveiller.

Mais justement. Observer et surveillez quoi ? La réponse était toute faite ; rien. Surtout dans cette ville, si calme, et qui ne nécessitait pas un grand intérêt. À vrai dire, on l'avait plus assigné à cette tache par dépit, à lui et son équipe. Il était tous plus ou moins jeune, alors on leur faisait difficilement confiance. Il ne put s'empêcher de soupirer. À vrai dire, on l'avait plus assigné à cette tache par dépit, à lui et son équipe. Il devait bien s'avouer qu'il s'agissait là d'une ville bien reposante, peut être même paradisiaque. De nombreuses maisons, aux allures cosys et familières, des sourires à tous les coins de rue, et une gigantesque allé de fleur et de verdure, qui lui avait valu le nom de "Goyhang Noksaegui" ou plus communément, "la ville verte". Il y régnait un sentiment de sécurité, Et Song Mingi aurait même pu jurer qu'il n'eut jamais plut depuis des décennies.

Ainsi donc, Mingi sillonna les même rues, celle qu'il parcourait déjà depuis une semaine. Il prit la rue d'Alexandre Brillant, celle qui était connue pour ses orchidées et ses mémés ; Il prit la rue d'Alexandre Brillant, celle qui était connue pour ses orchidées et ses mémés ; et la rue des jeunes. Ce n'était pas son réel nom, évidemment. Seulement, c'était une rue qui avait la réputation de loger le plus de jeune, de quinze à trente ans, qui changeait bien évidemment de l'habituelle section de vieux qui se faisait cramé au soleil. Mingi se demandait toujours comment cette ville eut pu les attirer ainsi ; il n'y avait ni travails -si ce n'est vendeur de betteraves ni boite, ou autre divertissement de ce genre.

Cependant, vielle et nouvelle génération cohabitait à merveille ; les plus jeunes aidaient les anciens à rentrer leurs courses -constituées essentiellement, de betteraves-, les accompagnait jusqu'au trottoir, tandis que ceux-ci ressassaient sans cesse les même histoire, sur des guerres d'antan, en les gavant bien évidement de biscuit petit beurre.

Continuant sa marche, il arriva au croisement de la rue Clémenceau. Il reconnut aisément la maison de Hans, l'Américain, dons chaque brindille d'herbe était tailler à la perfection, dévoilant une pelouse impeccable. Ce type-là ne parlait qu'à moitié français, mais parler avec lui était toujours amusants ; il semblait avoir un taux inépuisable de blague. Il avait ouï dire que l'Américain travaillait dans une des villes voisines, mais il n'eut jamais su dans quel domaine.

Puis, toujours dans cette même rue, il aperçut la petite française ; elle devait avoir quinze ans, tout au plus. Elle état sur son téléphone, profitant de la chaleur extérieur. Lorsqu'elle le vit, elle lui fit de grand signe, et avec un petit sourire, il y répondit.

Enfin, il arriva dans la rue. Sa rue. Enfin, la sienne, c'était seulement la qu'il habitait. Ainsi, il se dit qu'il serait peut-être temps de rentrer ; il avait fait son tour, et comme il l'avait parié, rien d'anormal ne, c'était produit. Pourtant, au tournant de la rue, il entraperçut un homme, du bonne vingtaine d'année.

Oh, rien d'anormal jusque-là, mais le jeune homme, qui semblait guère plus âgé que lui, était entouré de deux imbéciles que Mingi connaissait bien. C'était de petit délinquant de la ville voisine, pas bien méchant juste immature. Il venait souvent a Goyhang Noksaegui, et terrorisait les petites vielles qui rentrait du marché. Cela le faisait plus rire qu'autre chose, car ces deux garçons avaient une peur bleue de leur mère ; il aurait suffi qu'il la prévienne, et il était sûr de ne plus les revoir de si tôt.

-Hem... Vraiment je-

♟Le jeu du roi♟Où les histoires vivent. Découvrez maintenant