14. L'armée de Dumbledore

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Harry : C'est de la folie ! Qui voudrait de moi comme prof ? Je suis cinglé, vous vous rappelé ?

Ron : Essaye d'être positif...

Nous allons dans une taverne appelée « La Tête de Sanglier », ce n'est pas beaucoup fréquenté. Quand je vois le bâtiment je comprends pourquoi. Ça n'a pas l'air très accueillant.

Ron : ...tu peux pas être pire que ce vieux crapaud.

Harry : Merci Ron !

Ron : À ton service mon vieux !

On ouvre la porte de la taverne.

Moi : Waouh !

Ron : Très charmant.

Hermione : J'ai pensé qu'un endroit peu fréquenté serait plus sûr...

Le propriétaire court derrière sa chèvre. Nous avançons dans le pub pour rejoindre les " deux ou trois" élèves qu' Hermione avait invité à venir. En fait, il y en a une vingtaine qui sont présents. Nous nous installons et Hermione prend la parole.

Hermione : Salut, alors, vous savez tous pourquoi on est là. Il nous faut un professeur, un bon professeur. Quelqu'un qui a déjà eu à se défendre contre les forces du mal

Zacharias ( élève de Poufsouffle) : Pourquoi ?

Ron : Pourquoi ? Parce que Tu-Sais-Qui est revenu, pauvre crétin !

Zacharias : Mais c'est lui qui le dit.

Hermione : C'est Dumbledore qui le dit.

Zacharias : Dumbledore le dit parce qu'il le dit, j'aimerais bien savoir où est la preuve.

Michael Corner : Si Potter pouvait nous dire comment Diggory a été tué...

Je soupire vraiment je commence à en avoir marre.

Moi : Voldemort l'a tué. Qu'est ce qui a de compliqué à comprendre là-dedans ? Tu veux un dessin ou peut-être qu'il faut que je te montre. On s'en fout de savoir comment il est mort. Ça ne le ramènera pas, alors, arrêtez de demander ça à Harry.

Harry continu.

Harry : Je ne veux pas parler de Cedric, ceux qui sont venu pour ça, peuvent partir tout de suite.

Il chuchote à Hermione "on s'en va Hermione, pour eux, je suis comme un phénomène de foire".

Il y a un petit blanc mais heureusement pour nous tous, Luna prend la parole.

Luna : C'est vrai que tu sais faire apparaître un patronus ?

Hermione et moi : Oui, je l'ai vu.

Dean : Waouh ! J'ignorais que tu arrivais à le faire.

Neville : Et il a tué un basilique avec l'épée qui est chez Dumbledore.

Ginny : C'est vrai !

Ron : En troisième année, il a repoussé une centaine de Détraqueurs.

Hermione : Et l'an dernier, il s'est battu contre Vous-Savez-Qui, en personne.

Harry : Attendez ! Tout ça semble génial quand on le raconte comme ça mais en fait, ça a souvent été un coup de chance.

Moi : Harry, tu es trop modeste.

Harry : Non, je ne savais pas ce que je faisais les trois quart du temps et j'ai toujours reçu de l'aide.

Hermione : Si, Harry est trop modeste.

Harry : NON Hermione ! Je ne le suis pas. Utiliser des sortilèges face au danger, ce n'est pas la même chose qu'à l'école. À l'école, si on commet une erreur, on peut recommencer le lendemain. Mais dehors, quand vous êtes sur le point de vous faire tuer ou de voir un ami mourir, juste sous vos yeux, vous savez pas ce que c'est.

L'histoire D'une SorcièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant