Hogwart City

Chapitre 15 : L'arme secrète des Italiens

14 Mai - 12h36

– Mais les spaghettis... Enfin je veux dire, c'est indétrônable. C'est universel. C'est omniprésent. Depuis l'aube des temps tous les êtres conscients se prosternent devant eux. Ils sont apparus peu après le Big Bang, et depuis ils ont asservi le monde. Enfin je veux dire, les italiens sont le peuple le plus dangereux ! Ils ont été l'Empire le plus puissant avec les romains, ils ont conquit toute l'Europe, tout le monde se pliait devant eux.

– Ils se sont ramassés, l'interrompit Fred.

Son jumeau hocha la tête.

– Ils se sont ramassé, d'accord, mais rien que leur chute a entraîné la fin d'une époque. Et des ruines de l'Empire romain encore fumant, sortant du marbre et des colonnes brisés, époussetant leurs costumes Guccio Gucci, Georgio Armani, ou Roberto Cavalli, une fleur sur le revers de la veste, le chapeau de travers et leurs étuis à violon pour planquer leurs mitraillettes, est apparu La Cosa Nostra... Et avec l'accent je te prie. La première Mafia... Et depuis elle est toujours là. Elle continue d'assouvir le monde, un pied ancré dans chaque pays comme une putain de pieuvre avec les cheveux gominés. Et si jamais cette puta de Piovra se met en colère, gesticulant ses tentacules dans tous les sens, tu pourra voir tous les pays partir en couille, entraînés par cette force sauvage que sont les italiens...

– Si elle bouge tant que ça, cette pieuvre, elle risque pas de faire un nœud dans ses tentacules ?

– Eh non, justement... C'est le talent des italiens. Et si personne n'a réussi à leur arriver à la cheville, c'est à cause d'une seule chose : Les Spaghettis !

– Tu essaie de me dire que si les italiens sont si puissant, c'est à cause de spaghettis ?

– Honnêtement, qui peut y résister ? En Bolognaise, en Carbonara... Indétrônable. Et le Parmigiano... Après, fais ce que tu veux, mais à ta place, si un Giovanni, un Vito ou un Antonio viens chercher la merde, je réfléchirais avant de lui mettre une droite. Pas longtemps. Mais j'y réfléchirais.

Fred éclata de rire. Les deux jumeaux marchaient dans la rue, allant faire leurs courses.

– Tu as un don pour donner les pires arguments.

Son jumeau le regarda, un sourire malicieux au lèvres.

– Nan, je te jure, c'est vrai. Les italiens veulent conquérir le monde. Ils sont partout ! Tu veux une preuve ?

– Bien sûr.

– Regarde dans ton holster, sous ta veste...

Fred s'exécuta en fronçant les sourcils, perplexe. Il sortit son pistolet de son holster.

– Oui ? C'est mon flingue...

– Regarde sur le côté du canon.

– ... Beretta 9mm ?

– Exactement. Un flingue sortit tout droit du cul sicilien de la Fabbrica d'Armi Pietro Beretta ! Je t'assure. Les italiens sont partout. Et tout ça grâce aux spaghettis. On peut pas lutter je te dis.

– Justement, si ils vont conquérir le monde avec leurs spaghettis, je voudrais pas collaborer... Je persiste, à midi on mange des nouilles chinoises ! C'est une manière de résister à petite échelle. Si tout le monde fait sa part, Mr De Cecco n'arrivera jamais à prendre le pouvoir !

George s'esclaffa.

– Mais non, justement ! Je refuse de me mettre les italiens à dos en entrant dans une société secrète orientale visant à leur chute ! C'est trop dangereux ! Tu n'as pas idée du nombre de rebelles dans ton genre qu'on a retrouvé dans des lasagnes !!!