Chapitre 1

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Je m'appelle Meli. Mon père ne voulais pas m'appeler par un prénom commun comme "Melissa" donc mes parents ont juste gardé Meli. 

Mes premières années ont été remplies de joie, avec deux parents aimants et amoureux même s'ils étaient très jeunes. Ils s'étaient rencontrés sur le campus de leur université et par une "putain de capote trouée", je suis arrivés dans la vie de mes géniteurs. 

La seule chose que j'ai pour certitude de mes jeunes années c'est qu'à un moment ils se sont aimés, sinon au vu de ce que ma mère pensait de moi, je ne serais jamais venu au monde. 

Pour faire simple, je n'étais qu'une erreur de parcours que seul mon paternel voulait avoir. Apparemment il s'est vite lassé de moi parce que quand j'avais environ quatre ans, il a claqué la porte pour ne plus jamais revenir.

Il préférait traîner avec ses amis selon ma mère. Ensuite son discours à graduellement changé pour dire "il préférait traîner avec ses putes."

Ma mère a été dévastée quand il est partis et nous avons déménagé. Je ne me souviens pas du nom de la ville ou nous étions et ce n'est pas plus mal. C'est en partie de la faute de ce type si je ne peux plus jouer de musique maintenant. Peu importe pourquoi il est parti, il aurait pu m'emmener avec lui et maintenant mes rêves ne sont plus qu'un lointain souvenirs presque oubliés. 

J'adorais ça, quand j'étais petite je voulais devenir musicienne et jouer dans un orchestre. Je voulais faire de la trompette, apporter de la joie au gens comme dans les musiques de dessins animés. Je m'accrochais encore à ce rêve jusqu'à mes sept ans. 

Après le départ de mon père, ma mère a commencé à boire, beaucoup, beaucoup trop. Elle s'est trouvé pelleté de petits-amis tout en continuant son travail de caissière au super marché. La plupart des types avec qui elle sortait n'étaient pas des anges et vivaient à ses crochets. Bien-sûr j'étais de trop mais tant que je ne faisais pas de vague, personne ne me remarquais. J'ai apprit à cuisiner et à faire les courses très tôt pour nourrir mes "parents".

Le pire petit-ami que j'ai croisé est celui qu'elle a trouvé juste après le départ de mon père. Un an après être passé par tous les stades de loque ambulante, elle a commencé à remonter la pente doucement et elle a finit par me parler de son petit ami après un an de relation avec lui. J'étais heureuse d'avoir un nouveau papa... Enfin c'était jusqu'à ce qu'il vienne habiter chez nous. 

Il ne faisait que boire et regarder la télé. Ensuite c'est ma mère qui l'a rapidement rejoins dans ce  comportement de merde, me laissant seule pour m'occuper d'eux et de la maison. 

Pour m'évader, j'avais l'habitude d'écouter un vieux Vinyle sur un tourne-disque. La seule chose de mon père que ma mère n'avais pas jeté. C'était des morceau de Louis Armstrong. Un jour le petit-ami de ma mère en a eut marre d'entendre cette musique alors il essayé de m'enlever le tourne-disque. J'ai protesté pour la première fois face à lui et il l'a mal prit. 

"D'accord, je te laisses le bidule mais en échange tu vas arrêter d'écouter cette merde et j'ai un moyen pour m'en assurer !"

Il était ivre et avait une bouteille dans la main. Il l'a cassé et il m'a enfoncé les bout de verre dans les oreilles jusqu'à ce que je n'entende plus mes propres cris de douleurs. Ma mère était dans le canapé et n'a rien fait pour l'en empêcher. Elle m'a ensuite emmené à l'hôpital de toute urgence et on m'a soigné. Ils n'ont pas pu sauver mon ouïe. 

Ils ont arrêté l'amant de ma mère et fin de l'histoire.... Officiellement. 

Ma mère m'a détesté de l'avoir séparé de "l'homme de sa vie" et elle n'a pas arrêté de boire. Elle s'est trouvé d'autres petits-amis et a fait comme si je n'existait pas. J'allais à l'école publique mais je n'apprenais pas la langue des signes, ce genre de cours coutent cher. 

Baby SnakeWhere stories live. Discover now