𝐍𝐜𝐭 𝐒𝐦𝐮𝐭

𝓗𝓪𝓮𝓬𝓱𝓪𝓷

La première chose qui vous réveille n'est pas le froid engourdissant qui pique votre peau, ni la sensation familière d'avoir la couette tirée loin de votre corps endormi, non, c'est le ronflement animal brusque dans votre oreille.

Vous vous mettez en position assise, le dos appuyé contre la tête de lit et les jambes repliées. Votre cœur vacille dans votre poitrine et vous placez votre poing dessus comme si cela ferait n'importe quoi pour calmer son martèlement. Cette peur paralysante ne fait qu'aggraver le mal de tête que vous ressentez actuellement. Une sueur froide vous coule dans le dos lorsque vous faites face à la personne - ou à l'entité - qui vient de créer ce son horrible.

Avec les mèches de ses cheveux doux tombant dans ses yeux et sa peau douce et dorée illuminée par la lumière du soleil fraîche du matin qui coule à travers les stores, Donghyuck est magnifique, non, éthéré, niché sous les couvertures. Vos joues commencent à se réchauffer. C'est vraiment injuste, comme il est beau, paisiblement endormi (à part la traînée de broche qui coule du coin de la bouche, c'est-à-dire). Vous ne pouvez pas croire qu'un son impie provienne de quelqu'un qui ressemble à ça.

Vos yeux parcourent avec méfiance l'intérieur de la pièce. Des murs gris en sourdine vous entourent, des images de différentes tailles suspendues précairement à des clous. Une étagère tapisse le mur à votre droite, la première et la deuxième étagère remplies de livres de différentes sortes. La plupart d'entre eux, vous le reconnaissez, sont ceux que vous avez aussi. Le collège les a classés comme obligatoires et vous vous souvenez avoir grogné à Donghyuck à propos du coût ridicule de ceux-ci. Sur la droite de la bibliothèque se trouve une table remplie de cahiers et de copeaux de gomme. Un ordinateur portable est à moitié ouvert sur la table et il y a un seul autocollant à côté du tapis de souris. Une photo familière de vous et Donghyuck du lycée repose contre le mur et devant vous vous sourit. Vous êtes déjà venu ici. Même si Hyuck vient d'emménager avec son meilleur ami Mark la semaine dernière, vous êtes venu ici deux fois, sans compter maintenant. Depuis que vous connaissez Donghyuck, qui était comme un jardin d'enfants, sa chambre était devenue un peu la vôtre et vice-versa. Vous vous tournez pour faire face à votre ami d'enfance à côté de vous.

Votre rythme cardiaque commence à s'accélérer. Pourquoi es-tu dans le même lit que Donghyuck? Et où sont ses vêtements?Vous le secouez vigoureusement pour le réveiller, incapable de cacher votre inquiétude. «Hyuck!» Il marmonne quelque chose dans son sommeil. «Hyuck! Se réveiller!"Donghyuck gémit, les yeux plissés alors qu'ils sont immédiatement accueillis par la lumière aveuglante du soleil inondant la pièce. Il essuie le sommeil de ses yeux avec le dos de sa main, se redressant avec un coude.Ses paupières sont toujours tombantes et vous froncez les sourcils. «Êtes-vous défoncé?» Un ami stoner de Hyuck était venu la nuit dernière et vous ne seriez pas surpris si Donghyuck avait pris un coup.

Il secoue lentement la tête, les cheveux dépassant dans toutes les directions possibles. "Non, je suis juste - je pense que je suis juste la gueule de bois." Vous remarquez visiblement la façon dont la grogginess du petit matin le quitte et est remplacée par un sentiment de perplexité. «Pourquoi es-tu dans mon lit?» Sa tête pivote pour scruter la pièce, le visage tordu en un de confusion. "Comment est-ce qu'on est arrivés ici?"

Vous ne tenez pas compte de ses inquiétudes, car être tous les deux à moitié nus est bien plus inquiétant. Vous décidez de laisser ce mystère pour plus tard. «Hyuck, pourquoi es-tu nu?»Comme s'il venait de réaliser le fait, Donghyuck protège sa poitrine nue de vos yeux avec ses bras. «Je ne suis pas complètement nu! J'ai, euh, »il soulève les couvertures, jetant un œil en dessous,« J'ai des shorts. » Vous roulez des yeux. Cela n'aide en rien. Donghyuck se moque de votre réaction.