Chapitre 4

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-Professeur McGonagall, voici les élèves de première année. Annonce le géant.
-Merci, Hagrid. Dit la sorcière. Je m'en occupe.

La sorcière nous fait entrer dans le hall du chateau. La grandeur est à couper le souffle...pour un humain. Le hall de Galaréïs était beaucoup plus grand...certes, maintenant que je l'ai rebâti, il est plus petit...mais bon, pour un édifice créé par les humains, c'est respectable, et grandiose. Le sol de la salle est dallé et les escaliers au dessus de nos têtes sont en marbre blanc.

-Bienvenu à Poudlard. Dit le professeur McGonagall. Le banquet de début d'année va bientôt commencer mais avant que vous ne prenez place dans la Grande Salle, vous allez être repartis dans les différentes maisons. Cette cérémonie est très importante...

Je décroche pour regarder autour de moi. C'est donc la que mes amis James et Lily ont appris la magie? C'est donc la aussi que je vais apprendre à contrôler mes pouvoirs? J'ai du mal à croire que ce soit des humains qui vont m'éduquer. Je soupire...normalement, ce sont mes géniteurs qui doivent apprendre à leurs enfant à contrôler leur magies...mais à cause des Êtres en Noir, je me retrouve ici, au milieu des humains.

-...Votre tenue doit être soignée !

Le regard du professeur me fusillé ainsi qu'à quelques autres élèves. Quoi? Qu'est ce qu'elle a ma tenue? Je la trouve très bien moi.

J'enlève une plume de corbeau accrochée à un pan de ma cape et la fourre dans ma poche.

-Je reviendrais vous chercher quand tout sera prêt. Lance le professeur avant d'entrée dans la salle.

Il y a un grand moment de silence avant que les enfants humains ne se posent des questions inutiles.

-Comment font ils pour nous sélectionner ? Demande Harry à Ron.

C'est avec un sourire machiavélique que je surgis derrière lui et lui dit d'une voix sinistre :

-Ils font un sacrifice animal, il dessine un pentagramme sur ton front avec le sang de la bête puis ils regardent si tu arrive à boire le reste du sang sans faiblir.

Il y a des cris d'horreur dans la salle. Ma petite blague fait son effet, on dirait. Alors je continue :

-Mais si par mégarde tu échoues ce test, ils te crucifieront sur une croix retournée pour appeler le diable.
-Pffff, n'importe quoi! Crache le blond derrière moi.
-Parce que tu sais mieux que moi, peut être ? Dis je en lui faisant face, croisant les bras sur ma poitrine avec un sourire hargneux.

Il déglutit difficilement puis se ressaisit et croise les bras sur son torse lui aussi.

-Tout le monde ici sait que les sorciers ne sont pas si...barbare. Dit il sur un ton hautain.
-Aurais tu l'âme sensible, futur crucifié?

Il va pour me répondre mais au même moment, deux fantômes sortent du plafond, faisant hurler ceux qui sont à fond dans mon histoire. Ils semblent se disputer sur un sujet bien houleux...

Je m'arrête et les écoute

-Oublions et par donnons. Nous devrions lui laisser une seconde chance. Dit celui qui ressemblait à un moine gras.
-Mon cher frère, n'avions nous pas donné à Peeves toutes les chances qu'il méritait ? Répond l'autre spectre avec une fraise autour du cou. Il nous fait une horrible réputation alors que lui même n'est pas réellement un fantôme.

Son regard se hasarde vers nous et il demande à son compère.

-Et eux, qui sont-ils ? Pourquoi sont ils là ?
-Ce sont les première année. Dit le gros moine avec un sourire franc. Vous attendez la répartition, j'imagine ?

Et les revoilà partie dans une discussion de maison et tout le toutim...je souffle, ils en mettent du temps pour installer trois chaises et un pupitre.

Je regarde ailleurs un instant puis la voix brute du professeur McGonagall me fait redescendre sur terre.

-Allons y maintenant, la cérémonie va commencer. Mettez vous en rang et suivez moi sans faire de bruit et avec discipline.

J'avance fièrement parmi les jeune humains mal assurés. Je me rapproche du blond et lui souffle :

-À bientôt dans l'au-delà, jeune sacrifié. .
-Rooooh, la ferme!

Je me mets à rire face à sa réaction. Je mets mes mains dans les poches. Je me range comme tout les autres en face de l'estrade où se trouve des humains adultes.

Je jette un oeil sur le plafond où des étoiles s'illumine formant les différentes constellations à la perfection.

-C'est un plafond magique. Il a été fait pour ressembler au ciel. Murmure la brune aux cheveux en désordre. Je l'ai lu dans...
-On s'en fiche. Dis je sur un ton tranchant. Quand on aura besoin de tes lumières, on te sonnera.

Elle ronchonne mais n'ajoute plus rien, vexée par mon toupet.

Tout le monde se concentre sur ce qui se passe au devant entre les profs et les rangées d'élèves.

Le professeur McGonagall installe un tabouret devant nous et y dépose un chapeau pointu rapiécé, rapé et habimé. Puis d'un seul coup, le chapeau remue et une ouverture tout près du bord s'ouvre en grand, comme une bouge et le chapeau se met à chanter :

-Je ne suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin qu'moi
Les haut-d'formes, les chapeaux splendides
Font pâl'figure auprès de moi
Car à Poudlard, quand je décide
Chacun se soumet à mon choix
Rien ne m'échapp' rien ne m'arrête
Le choixpeau à toujours raison
Mettez moi sur votre tête
Pour connaître votre maison.
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu.
Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous s'rez juste et loyal
Veux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut être
Là-bas ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin
Car ceux-là sont de vrai roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Sur ta tête pose moi donc un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant.

Dès qu'il a fini de chanter, des applaudissements retentissent dans toute la salle.

Le blond se tourne vers moi alors que je me retiens de lui rire au nez, me cachant avec la capuche de ma cape.

-Crétin. Lui soufflais je en riant.
-La ferme!

Le professeur McGonagall s'avance vers nous tenant un long rouleau de parchemin dans ses mains.

-À l'annonce de votre nom, vous mettrez le choixpeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret. Je commence...

À Suivre...

Perce NeigeWhere stories live. Discover now