2-Angoisse

336 27 7
                                    

Le petit appartement à la façade jaune du 23 rue Rubish situé en plein Londres sorcier était mis s'en dessus dessous depuis maintenant une heure, sous l'oeil irrité de la propriétaire. Le responsable de ce saccage n'était personne d'autre que l'elfe de maison des Black : Kreatur, envoyé par les soins de la Lady Black dans l'espoir de trouver un indice qui lui permettrait de retrouver la trace de son fils cadet.

-Kreatur ! C'est mon armoire ça ! Tu n'y touches pas !

Seul un grognement lui répondit ce qui eut le don d'énerver plus que ne l'étais déjà la jeune femme. Si la belle rousse avait accepté que sa maison soit ainsi fouillé par un elfe de maison c'était parce qu'elle n'avait plus d'ongle à force de se demander où avait bien pu passer son fiancé. Regulus était parti un matin sans rien dire, seulement en laissant une rose blanche sur sa table de nuit. D'habitude il laissait au moins un petit mot mais non, là il n'y avait rien eu. Au bout de 3 jours sans nouvelles elle était allée voir Evans Rosier, le meilleur ami de son bien-aimé, avec l'espoir qu'il lui donnerait des nouvelles du Black. Mais rien. Lui non plus n'avait pas reçu de signes de vie depuis quelques jours. Sa belle-mère, Walburga Black, avait fini par elle aussi faire des recherches, allant jusqu'à aller voir son fils aîné, Sirius, le traitre-à-son-sang comme l'appelaient certains.                                                                      Mais personnes, absolument personne, ne savait où était Regulus Arcturus Black.

-Madame Willeur ? Kreatur a fini, il va donc rentrer chez sa maitresse. Sans même attendre de réponse l'elfe de maison disparut. Il est étrange en ce moment, se dit Victoria, il était plus sympa avant.

La jeune femme accueillit l'après-midi, dans son petit appartement –appartement qui appartenait aussi à Regulus-, son amie Narcissa Black, future Malfoy dans quelques jours. La belle blonde avait quelques années de plus qu'elle mais cet écart n'avait jamais empêché une amitié entre les deux jeunes femmes.

-Victoria ! Comment vas-tu ?

-Oh...et bien ça va. Et toi ?

-Tu as hésité pour répondre, c'est que ça ne vas pas si bien que ça. Regulus n'est toujours pas rentré, c'est ça ?

Son amie la connaissait trop bien, elle avait toujours su percevoir les émotions des gens avec une facilité déconcertante pour Victoria.

-Je ne sais plus quoi faire, ni qui aller voir Narcissa !             

La jeune Blonde vint sassoir au côté de son amie, sur le petit canapé en velours vert, et la pris dans ses bras. Victoria, n'y tenant plus, fondit en pleure, lâchant toutes ses angoisses refoulées depuis quelques jours.Déjà 10 jours que son fiancé avait disparu sans laisser une seule indication. Rien ! La rage montait en la jeune femme, comment pouvait-il lui faire une chose pareille ? En pleine période de guerre ! Les larmes continuaient de rouler sur ses joues constellées de taches de rousseurs. Ses cheveux mal coiffés pendaient sur son épaule droite.                                                                                           

Qu'est-ce que ma mère dirait ? Pensât-elle. La jeune femme connaissait la réponse. Sa mère lui hurlerait dessus et ses yeux noirs lui lanceraient des éclairs milles fois plus puissants qu'un Avada Kadavra.  La rousse étouffât un petit rire parmi ses sanglots en s'imaginant sa mère : « Pleurer pour un homme ! Toi ? Une Willeur ! Quelle honte ma fille, mais quelle honte ! Regarde toi Victoria, tu es toute moche comme ça, à pleurer pour un moins que rien ! Tu es une femme forte, une femme intelligente ! Par Merlin, tu n'as pas besoin d'homme dans ta vie ! ». Mais sa mère n'était plus là pour lui remettre les pendules à l'heure comme elle s'amusait à dire.

-Mon cousin n'est pas bête Victoria, il reviendra.

Elle aurait aimé la croire, elle aurait aimé elle-même se convaincre qu'il allait revenir, qu'elle pourrait lui hurler dessus pour son absence si longue, qu'il finisse par l'embrasser et qu'elle puisse finir la nuit dans ses bras. Elle aurait tellement voulut y croire. Mais déjà, au fond d'elle une petite voix lui hurlait qu'elle ne le reverrait plus. Qu'elle était condamné à attendre jusquà son dernier souffle le retour de son fiancé tel la princesse enfermée dans son château en attente du prince charmant.                                                                
Mais de tout cela elle ne dit rien à son amie. Elle préféra essuyer ses larmes, se défaire lentement des bras de Narcissa et se relever comme elle l'avait toujours fait. Car c'était comme ça qu'on lui avait appris à vivre. « Tu es tombée ? Et bien relève toi, personne ne le fera à ta place ma pauvre fille ! » Se moquait la voix de sa mère.

Hé hop le chapitre 2 ;)
Dites moi ce que vous en pensez, et n'hésitez pas à mettre une petite étoile !
GIOVANA ☕️

ta dákrya mas épnixanWhere stories live. Discover now