Partie quatre-vingt.

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Pendant tout le long du chemin longeant la côte, Katsuki n'entendit plus son copain prononcé un mot. Juste une seconde, il se dit qu'il avait dû sûrement y aller trop fort, mais merde, Deku n'était plus un gosse. Il avait 21 piges ! Il vivait séparé de sa mère depuis le début de l'université, c'était tout à fait normal qu'après toutes ces années et après l'échec de son mariage, elle ait envie de renouveau. Et sur ce point là, il la comprenait. Bien qu'ils avaient eut des discussions un peu houleuse, il était cette fois ci à 100% du côté de sa belle mère !

Et il ne comprenait pas qu'Izuku n'ait toujours pas réalisé que sa mère était une femme, elle était humaine. Elle aussi avait besoin de chaleur humaine. Et puis Deku n'était pas aussi naïf pour croire qu'il était né dans les choux !

Maintenant, même si le plus jeune lui faisait la gueule parce qu'il lui avait dit ce qu'il avait dû mal à réaliser, au moins c'était fait.

Quand il bossait encore au centre de remise en forme, il y avait tout les jours une femme du même âge qu'Inko qui venait s'inscrire. Elles avaient besoin de faire du sport pour le moral, pour un meilleur physique, ou tout simplement pour se vider la tête. Que se soit une femme mariée, ou divorcée, il voyait très souvent ce type de personne arrivé et vouloir se prendre en main, se dépasser, se faire du bien. Se défouler. Parce que le sport libérait complètement l'esprit.

Alors après l'avoir vu presque quotidiennement au travail, il comprenait Inko. Elle avait envie qu'un homme s'intéresse à elle.

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Quelques minutes après, ils quittèrent enfin le chemin de pierres, arrivant sur le sol bétonné du port de Minamiizu. Au loin, ils purent apercevoir une partie de la route principale fermée, coupée par des barrières et surveillé par des policiers. En son centre, des stands étaient installés, titillant déjà leurs narines. Des lanternes étaient allumées alors que le ciel n'était pas encore noir et une musique montait même au dessus des habitations. Il y avait beaucoup de monde. Du monde partout. Peut-être que tous les hôtels et les villes du coin s'étaient donné le mot.

C'est ainsi que le petit groupe Bakugo-Midoriya se mêla au reste des visiteurs. Ils firent presque tout les stands, s'arrêtant pour prendre à manger à chaque fois que l'un d'eux proposait de la nourriture. Mitsuki fut contente de dévorer ses takoyakis. Inko acheta une jolie petite figurine faite main pour aller sur une étagère de son salon.

Entouré par toute cette population, l'air devenait de plus en plus lourd et il était même parfois compliqué d'avancer.

- Pff... expira Katsuki, impatient.

Il était coincé avec Izuku derrière un groupe qui parlait, parlait. Et n'avançait pas. Ca le gonflait !

En plus Deku boudait encore depuis, presque 1 heure après ce qu'il lui avait dit. Lui aussi il le saoulait ! Alerte et mécontent, le cendré vit soudainement une ouverture à la gauche du petit groupe et empoigna par réflexe la paume de son petit-ami. Il entraîna avec lui l'étudiant qui jusqu'à présent regardait avec attention les stands et se faufila entre deux passants, serrant la main d'Izuku dans la sienne.

- Attends Katchan !

Mais le plus âgé ne répondit pas et le vert ne pu que sentir son cœur se gonfler, en suivant pas à pas le boxeur.

Il en voulait un peu à Katchan. Et un peu aussi à sa mère. Sans aucune raison. En fait, il voulait surtout se maudire d'être aussi immature avec les sentiments qu'Okaasan pouvait ressentir. Il savait bien que parfois, il était un peu à deux de tension, ne se rendant compte de certaines choses seulement au dernier moment. Mais ici, ça concernait tout de même sa mère.

Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant