Partie dix.

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C'est sûre d'elle mais un peu tremblante qu'Inko passa les portes de l'ascenseur numéro 2. Elle suivit les indications et appuya sur le bouton du premier étage. Il y eu une petite secousse, laquelle fit monter sa nervosité.

En quittant la boite mobile et en cherchant le numéro de la chambre, Inko se mit à réfléchir au système de l'hôtel et aux chambres. Chaque ascenseurs servaient de portes aux chambres commençant par son premier chiffre. Comme ici, l'ascenseur 2 pour la chambre 221 qu'elle cherchait. Chaque zone ne contenait que deux étages. Un rez de chaussée et un premier niveau. Après le premier chiffre - le 2 -, les numéros suivant indiquait si la chambre se trouvait au rez de chaussée ou au premier étage. Les nombres impairs pour l'étage inférieur et les chiffres paires pour l'étage supérieur. En soit, au premier étage, là où se situait Inko, elle ne pouvait rencontrer que des chambres avec la racine du 220, 240 ou 260.

Comme ici, où elle planta enfin ses deux pieds devant la 221. Elle zieuta les contours du chiffre et toqua doucement, comme si au fond d'elle, la verte eut peur d'un monstre présent par delà le bois.

C'est Masaru qui lui ouvrit, cet homme qu'elle n'avait que croisé ces dernières années. Il lui sourit tristement, restant dans l'entrée et s'abaissa devant elle, posant ses mains sur ses cuisses.

- Bonjour Midoriya-san. Je vous présente mes sincères excuses pour ce qu'a commit mon fils.

Les joues de la petite verte changèrent brusquement de couleurs et ses lèvres tremblèrent, par gêne. Ses joues rouge, elle se sentit bégayer avant même de s'exprimer.

- Ma-mais...

Inko et lui n'avaient jamais été très proche. Il était certes le mari de sa plus vielle amie, mais même s'ils se connaissaient depuis dès années, ils n'avaient jamais été plus proche que ça. Ils avaient discuté ensemble et dîné lorsque leurs enfants étaient encore jeune. Elle se souvenait des repas amicales qu'ils partageaient alors que son ex mari était encore présent. Mais cela faisait bien dès années qu'il ne l'avait pas appelé par son nom de famille.

- Masaru ne...

Sa langue fourcha de nouveau et le châtain s'excusa encore, le dos toujours penché avant de se relever brusquement et de prendre la direction du couloir. La petite verte ne bougea pas, la tête simplement tournée sur sa droite, regardant le dos de cet homme.

- Inko ? Entres ! fit la voix de Mitsuki à l'intérieur de la chambre.

Revenant à elle, Inko retira ses chaussures d'été et pénétra dans la chambre pieds nus. Elle trouva le sol tout doux et déposa ses tongs dans l'entrée, dans le rangement prévu à cet effet.

Elle s'aventuera jusqu'à Mitsuki qui l'attendait, assise sur le lit qu'elle partageait avec son mari. La plus grande se releva, posant son téléphone sur sa table de chevet.

Les deux femmes se regardèrent silencieusement, en chien de faïence puis Inko détourna les yeux.

- Pourquoi Masaru à... débuta-t-elle, ses mains tremblants.

- Quand Katsuki m'en a parlé, je l'ai ensuite dit à Masaru. Qui en a lui même parlé avec Katsuki. Je crois que c'est la première fois qu'il s'énerve comme ça. répondit Mitsuki, doucement. Depuis, il s'en veut vraiment de ne rien avoir vu. Il ne supporte pas ce qu'a fait Katsuki à Izuku.

A l'entente du prénom de son fils, la verte baissa la tête. Elle se dit qu'elle avait surement mal agit et qu'elle aurait dû en parler avec Mitsuki des actes de son fils dès qu'elle avait comprit ce que vivait Izuku. Ils aurait dû en parler ensemble, en adulte. Et peut-être que Katsuki aurait été recadré.

Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant