wizard

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4210 mots

lee junghoon
daun - greatguys

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wizard

Depuis de longs et nombreux jours, ta sœur était malade, et aucune expertise de spécialistes ni traitement ne semblait faire effet et guérir ses maux. Elle commençait à perdre espoir de se rétablir : même son court séjour à l'hôpital n'avait rien arrangé à son état.

Tu continuais cependant à la traîner chez de nombreux médecins, priant pour que l'un d'eux finisse par mettre le doigt sur ce qui lui arrivait, mais après une quinzaine de consultations, tu ne pouvais que te rendre à l'évidence, et un profond soupir t'échappa alors que vous attendiez dans la salle d'attente du cabinet du Dr. Jeong Yeongki.

Celui-ci finit par venir vous chercher, vous invitant à le suivre jusque dans son bureau où il commença par poser des questions sur la condition de ta sœur avant de l'ausculter de l'autre côté du paravent. Lorsque tous deux revinrent, l'expression du médecin disait déjà tout. Ce regard, vous ne l'aviez que trop vu ; il ne comprenait pas ni ne trouvait d'où lui venait cette maladie vraisemblablement incurable.

Le Dr. Jeong resta un moment silencieux, son regard perdu dans le vide alors qu'il agitait doucement le stylo qu'il tenait entre ses doigts, le menton dans la main. Il se mordit doucement la lèvre avant de revenir à lui et d'écrire quelques mots sur un post-it avant de vous le tendre. Tu pus ainsi remarquer qu'il s'agissait de l'adresse d'un certain Lee Junghoon.

— Peut-être que ce confrère pourra vous aider, dit simplement Jeong Yeongki.

— Qui est-ce ? demandas-tu, perplexe.

— Quelqu'un de confiance, qui en sait plus que tous les médecins réunis. Vous orienter vers lui est la seule chose que je puisse faire pour vous venir en aide.

— Merci, docteur, reprit ta sœur avant que tu ne puisses ajouter le moindre mot.

Il lui adressa un faible sourire avant de vous facturer la consultation et vous guida jusqu'à la porte. Il vous salua simplement, vous recommandant à nouveau d'écouter son conseil et d'aller voir ce Junghoon.

De retour dans ta voiture, tu pris le post-it des mains de ta sœur pour entrer l'adresse dans ton GPS, afin de vous y conduire. Seulement, elle t'arrêta en saisissant ton poignet, d'un geste dépourvu de la moindre force. À mesure que le temps passait, elle devenait de plus en plus faible. Tu posas les yeux sur elle ; son teint était livide, tout comme ses lèvres, et ses yeux étaient soulignés de larges cernes.

— Ça sert à rien, il nous aidera pas plus que les autres.

— Tu n'en sais rien, répliquas-tu. Et ça coûte rien d'aller lui rendre visite.

angel | recueil d'osOù les histoires vivent. Découvrez maintenant