Prologue

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On est posé dehors lui et moi, ma tête repose sur ses jambes et je regarde le ciel sans vraiment fixer mon regard sur un point précis. Je finis par tourner la tête vers lui, il me regardait déjà avec ses yeux gris clair.

Elle est belle la vision que j'ai devant moi, il lui ressemble tellement dans ses expressions, la même intensité dans les yeux quand ils se posent sur moi. La seule différence, c'est que lui ils ont la couleur de l'argent et qu'il les avait dans une teinte qui frôlait le dorée. Je décide de rompre se silence apaisant et qui s'est installé depuis quelques minutes.

Moi : On est bien là je trouve.

Yaniss : Toujours quand je suis avec mon mari.

Moi : N'abuse pas non plus.

Yaniss : Je n'exagère pas, tu me rends heureux.

Je le regarde quelques secondes, les traits de son visage, sa cicatrice discrète sous son œil droit et qui se prolonge dans son arcade. Il ne s'en rends même pas compte du charme de dingue que cela lui donne. Je finis par ajouter.

Moi : Toi aussi tu me rends heureux.

Je lui souris avec douceur, j'aime tellement cet homme. Je le vois prendre son téléphone puis chose ultra rare, il veut nous prendre en photo. Il déteste faire des photos en temps normal, ça vient de son manque de confiance en lui, mais pas grave, je suis là pour le tirer vers le haut, tout comme il le fait sans s'en rendre compte avec moi.

Moi : T'es yeux sont tellement clairs avec le temps qu'il fait. T'es beau mon petit ange à moi.

Yaniss : Arrête, je ne suis pas beau.

Moi : T'es chiant.

Yaniss : Tu m'aimes ?

Moi : Question conne.

Yaniss : Réponse conne. Moi je t'aime.

Moi : Prends ta photo, aller.

Il ricane pendant que je pose vite fait, bon en vrai je me redresse juste parce que vla la larve que j'ai l'air d'être sur ses jambes... il prends finalement une photo ultra mal cadré qui lui ressemble en fait... il n'est pas fait pour ça, je ne dis rien pour ne pas le vexer et sors mon téléphone pour l'imiter. Je regarde le résultat et souris, on est beau tout les deux. Je lui envoie la photo sur WhatsApp, comme ça il l'a avec lui. Il l'a regarde immédiatement et son regard s'illumine.

Yaniss : On est beau sur la photo.

Moi : Tu vois que tu es beau, tu l'es même carrément plus que moi d'ailleurs, faudrait que tu apprennes à avoir confiance en toi un peu.

Yaniss : C'est toi le plus beau de nous deux.

J'allonge mon bras et lui fait une tape à l'arrière de son crâne. Il me regarde avec des yeux rieurs.

Yaniss : Hé !

On finit par ricaner ensemble et dans la bonne humeur.

Yaniss : Dis, tu as continuer à écrire ?

Moi : J'ai commencer mais je recommence encore et encore, ça me saoul, je n'arrive pas à choisir a quel moment je veux commencer pour arriver à parler de ton prédécesseur.

Je regarde dans le vide mais je vois bien dans mon champ de vision qu'il me fixe sans bouger.

Yaniss : Tu veux parler de l'Algéchien ?

Moi : Hé ! Il ne t'a rien fait, pourquoi tout de suite tu l'insulte ? Et si je ne l'avais pas croisé, je ne t'aurais pas sauté dessus.

Yaniss : Mouais...

Moi : C'est fou comment tu es méchant gratuitement quand tu es jaloux.

Yaniss : Et possessif ! Tu n'es qu'à moi.

Moi : Genre y avait des doutes là-dessus... et je te retourne ta phrase, tu n'es qu'à moi aussi.

Yaniss : Je te coupe la tête si quelqu'un d'autre te touche.

Moi : Excessif...

Yaniss : Tu voulais un arabe ? Assume.

Moi : C'est quoi le rapport ? Tu es Marocain déjà, donc pas arabe mais maghrébin et j'assume toujours tout.

Yaniss : Tu insultes mes origines roooh. Hé sinon, tu vas faire comment du coup pour ton truc ?

Moi : Tu t'insulte tout seul haha. Franchement ? Aucune idée, déjà que je bute sur la façon d'écrire pour la commencer. Il y a sur la période aussi, je ne sais pas si je parle de l'époque avec mon coach en sachant qu'il ne se passe rien pendant des mois, ou si j'attaque directement sur lui quoi. Bref je verrai.

Je tourne la tête vers lui, je crois que je ne me lasserai jamais de ses yeux et de la douceur que je peux y lire.

Yaniss : Tu sais... tu m'as fais découvrir le bonheur et la vraie signification d'être heureux...

Moi : C'est mignon et réciproque d'un côté, mais tu m'accordes trop de crédits. Tu avais l'air bien avant déjà, non ?

Il se redresse et fixe l'horizon.

Yaniss : Toi-même tu sais.

Moi : Mouais... bref azy je vais écrire. Ah ouais j'oubliais mais... Je t'aime.

Il passe sa main dans mes cheveux en souriant, bordel que cela fait du bien quand je sens ses doigts entrer au contact de mon crâne.

Bon bah c'est reparti !

Seulement toiحيث تعيش القصص. اكتشف الآن