Chapitre 4 - Le quotidien

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- Flashback -

?? : Tu as conscience de la chance que tu as ?

Moi : De t'avoir ? Crois-moi que j'en ai conscience Idir.

Il émet se léger rire qui m'empêche a chaque fois de ne pas le rejoindre à travers mon sourire.

Idir : Déjà pour commencer, oui tu as la chance d'être avec moi mais en vrai, c'est moi qui ai les chances d'être à tes côtés. En fait, je ne réalise toujours pas que tu es là, genre le mec dont je suis amoureux est allongé a côté de moi tranquillement. Là par exemple, si j'ai envie de t'embrasser ou juste te faire un câlin, j'ai le droit c'est ouf.

Moi : A quelle moment tu as crû avoir le droit de m'embrasser ?

Idir : Toi, le jour où tu m'as regarder avec le même regard que tu as là, que tu as louché sur mes lèvres et que tu n'as pas résisté à l'appelle que tu reniais depuis des années. Content là ?

Il m'offre son plus beau sourire, digne d'une pub de dentifrice, je rigole a cette pensée. Ce qui est génial, c'est qu'avec le temps, Idir c'est fait à mon côté complétement imprévisible... y compris avec moi-même... bref je me recentre sur ses deux iris émeraudes.

Moi : Tu marques un point.

Je ne pourrai jamais me lasser de la douceur de sa peau... car il me surprends en prenant ma main dans la sienne et serre légèrement comme s'il redoutait de ne pouvoir reproduire le geste.

Moi : Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Idir : Rien... rien.

Moi : Oh, tu me fais quoi là ?

Idir : En sah ?

Moi : Genre le mec qui se retient...

Je secoue la tête légèrement.

Idir : Je ne sais pas comment je réagirai si je te perdais, imagine tu trouves mieux que moi ?

Moi : Tu me les casses...

Il voit ma tête qui affiche clairement l'était d'agacement que son comportement m'inspire à l'instant.

Idir : Désolé bébé.

Moi : En fait, je crois que tu es un spécialiste. Ton niveau de névrose conduit systématiquement à pourrir les bons moments. Genre on est bien là et toi tu penses au pire.

Je me lève pour aller à la cuisine mais je m'arrête et me tourne pour lui faire face.

Moi : Tu le sais très bien que je t'aime, tu le sais encore plus que je ne suis pas du genre à mytho ou te sortir des vieilles disquettes et te faire croire ce que je voudrai que tu crois. Donc quand je dis « je t'aime » estime toi déjà heureux que je te dise ce que je ne dis pour personne d'autre.

Je n'ai même pas le temps de comprendre ce qu'il se passe que je vois Idir bondir du canapé pour venir l'enjamber avec ses jambes trop longues aussi... bref, il me fonce dessus immédiatement et manque de me faire tomber si ce n'est grâce à ses gros bras qui me retiennent.

Moi : Euh ?

Il ne me laisse pas continuer et vient coller ses lèvres, digne d'un dieu réincarné, sur les miennes.

Je ferme les yeux et j'ai la faiblesse de le reconnaître, je me relâche totalement, savourant cet instant précieux.

Idir finit par relâcher, à regret, mes lèvres et j'ouvre les yeux pour le voir à quelques centimètres de moi, souriant, beau tout simplement. Si les yeux pouvaient parler... alors les siens pourraient clairement déclarer son amour pour moi.

Seulement toiOnde histórias criam vida. Descubra agora