Victim Of You || 𝐼𝑚 𝐶ℎ𝑎𝑛𝑔𝑘𝑦𝑢𝑛 || French Version

chapitre 4

Tu ressentis un frisson dans ton dos en pensant à la première fois que vous aviez fait l'amour, le jour où tu lui avais montré ta vraie nature, avec toutes tes insécurités et ta vulnérabilité.

Vous étiez à l'hôtel où vous vous réncontriez habituellement, un hôtel vraiment bon marché, mais assez charmant en soit.

Sa main n'arrêtait pas de longer le long de ta cuisse alors que ta tête était posée sur son torse.
Vos yeux se croisèrent et tu vis le sourire narquois qu'il avait sur les lèvres.

- Quoi ? Tu ris.
- Je te veux.
- Je te veux aussi.

Il se mordit les lèvres en te faisant s'asseoir au-dessus de son corps, juste là où tu sentais la pression dans son pantalon. Tes joues rougirent, c'était la première fois que tu franchissais tes propres limites, et il en était conscient.

Il se redressa un peu, juste assez pour embrasser ton cou, sa main agrippant l'arrière de ta nuque.
Ses lèvres avaient une sensation douce contre les tiennes, presque comme une partie manquante qui te complétait parfaitement.

Les choses se sont vite passés, jusqu'à ce que vous vous retrouviez tous les deux nues, prêt à passer au niveau supérieur.

Tu sentais ton estomac se nouer à cause du stress que tu ressentais à cause de ton manque de confiance en toi, mais tu voulais quand même le sentir plus proche que ce qu'il ne l'a jamais été.

- Tu en es sûr ? Demanda-t-il d'une voix roque, ses jambes et son torse découverts.
- Je le suis. Il te souri, t'embrassa encore une fois avant de s'enfoncé en toi, faisant cambré ton dos.

Au début, c'était douloureux, mais au fil des minutes et de ses allers retours, tu fus habituée à la douleur qui se transforma en plaisir.

Tout comme votre relation.

Quand vous eus terminé, tu restas éveillée jusqu'à ce qu'il s'endorme et pleuras toutes les larmes que tu retenais au fond de ta gorge.

Tu ne te sentais pas spécial, tu te sentais juste utilisé.

Combien d'autres femmes l'avaient entendu gémir ?
Combien d'entre eux étaient bien meilleures que toi ?

Beaucoup, pour les deux questions.

Tu voulais juste qu'il soit à toi sans avoie à le partager avec les autres, tu voulais qu'il t'aime comme tu l'aimais, qu'il ait peur de te perdre comme tu l'étais.

Mais les choses ne sont pas toujours comme nous le souhaitons.

Tu regardais son visage paisible et pleurais encore plus.

Tu voyais des routes, des continents, des pays et des vies vous séparer, alors qu'il dormait juste à côté de toi.

Tu pouvais sentir son souffle sur ta peau, mais tu savais que son esprit était très loin.

Au final, tu avais juste accepté que tu n'étais pas assez bien pour lui, comme toujours.

Quand il se réveilla le lendemain matin, tu étais déjà parti, et il ne t'appela pour te demander comment tu allais, il t'a juste ignoré.

Tu arrêta la musique, et en étais maintenant sûr : cet homme te suivait.

Tu avais essayé d'accélérer la vitesse de tes pas, la panique s'emparant de votre esprit, mais tu avais déjà une idée de comment cela se finirait.