hier j'ai eu des pb avec wattpad donc si vous recevez à l'avenir des notifs et en cliquant dessus vous avez "erreur de téléchargement", c'est que j'ai dépublié le chapitre. en tout cas, hésitez pas à regarder mon mur de notif sur mon profil, je vous préviens de tout là-bas !!!
bonne lecture <3
𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺
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Depuis peut-être vingt minutes, je contemplais l'eau de ma piscine qui bougeait toute seule, la tête dans le vide. Mon téléphone était toujours posé sur la table en verre de la terrasse, allumé sur le message de Phil. Je le savais qu'un jour ou l'autre, il allait essayer de reprendre contact avec moi mais je m'attendais pas à maintenant.
Mes bras étaient autour de mes genoux que j'avais rapatrié contre ma poitrine. Comment c'était possible ? J'arrivais pas à réaliser, j'avais l'impression d'être dans un mauvais rêve. S'il était parvenu à obtenir mon numéro de téléphone, combien de temps lui faudrait-il pour trouver mon adresse.
En plus, j'étais fiancée à un homme plutôt bien médiatisé, suffisait juste que ma tête fuite dans les journaux pour que ce soit terminé. Heureusement, que ce soit Lucas ou Benjamin, il ne postait rien sur les réseaux ayant un rapport avec leur famille, que ce soit femme ou enfants - dans le cas de mes cousins. Et maintenant, j'étais terrorisée, j'avais peur de voir débarquer le monstre de mon enfance d'un moment à l'autre.
Benjamin - Bébé ? un sursaut me prit en entendant la voix de mon copain qui était en train de descendre les escaliers alors que je me trouvais sur la terrasse, dos à lui. Pourquoi t'es pas restée couchée ? me demandait-il en entourant ses bras autour de mon cou avant d'embrasser ma nuque à plusieurs reprises.
- J'avais pas sommeil.
Benjamin - Astrid. T'as pleuré ? je fermais mes yeux en me mordillant la lèvre. Qu'est-ce qu'il se passe ?
Il tournait autour de ma chaise avant de s'accroupir devant moi. Ses mains passaient sur mes joues pour essuyer les larmes et je ne retenais pas mes sanglots. Quelques secondes après, je sentais les bras de Benjamin se glisser sous mes aisselles et il se relevait en me tenant contre lui. Au passage, j'attrapais mon téléphone et le laissais nous guider jusqu'au salon où il s'allongeait en premier avant de me caler sur lui.
Dans ses bras qui m'encerclaient comme pour me protéger, j'éclatais en pleurs. Des pleurs de frayeur, de tristesse, causées par les cauchemars que j'avais vécu à cause d'un seul homme et qui étaient indélébiles dans mon cerveau.
Benjamin - Doucement. me murmurait-il en caressant ma nuque, déposant ses lèvres sur mon front. Ça va aller, je suis là. Faut juste que tu m'expliques ce qu'il t'arrive sinon je vais pas réussir.
Sans articuler un son, je tirais mon portable de la poche de mon jogging avant de le lui donner, faisant froncer les sourcils de Ben.
- Lis. soufflais-je d'une voix rayée et impactée par la douleur.
