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Benjamin - Tu veux encore de l'eau ?
- Non c'est bon, merci. souriais-je en serrant un peu plus la main de mon fiancé dans la mienne. T'as prévenu tout le monde ?
Benjamin - Ouais, ça a été compliqué de convaincre Camille d'attendre que t'accouches avant de débouler à la clinique, je sais que ça va plus te stresser qu'autre chose. me murmurait-il en passant ses doigts sur mes cheveux tout en me regardant dans les yeux. Tu te sens comment ?
- Anxieuse, j'ai peur que ça se passe mal.
Benjamin - T'inquiètes pas, on est dans une des meilleures cliniques du pays et les médecins sont des experts dans leurs métiers. Alors détends-toi, tout va bien se passer.
- Tu vas rester avec moi hein ?
Benjamin - Mais oui bébé, c'est quoi ces questions ? rigolait-il en embrassant ma joue avant de se lever de sa chaise pour aller regarder par la fenêtre.
En pleine nuit, vers quatre heures, j'avais réveillé Ben en urgence à cause de l'énorme tache qui couvrait le matelas de mon côté, j'avais perdu les eaux. Camille m'avait tout expliqué sur comment il fallait faire après et on avait direct foncé à la maternité avec Benjamin En amont, on avait déjà préparé mon sac ainsi que le sac de notre fils le temps que l'on reste à la clinique, on était prêt à l'arrivée du bébé.
J'étais allongée sur ce lit depuis au moins quatre bonnes heures et la sage-femme m'avait dit qu'il fallait attendre encore un peu que mon col soit assez dilaté pour que je puisse accoucher. J'étais angoissée à cette idée, à la douleur que j'allais ressentir et j'avais peur qu'il arrive quelque chose au bébé au moment de l'accouchement, j'avais vu trop de films par rapport à ça.
Benjamin - Pas trop stressée ? il avait le dos contre le mur face à moi, les mains dans les poches de son jogging.
- Si. Beaucoup.
Benjamin - Ça va aller chérie, je tiendrais ta main, on se lâchera pas donc déstresse.
- En fait, toi aussi t'as la trouille. rigolais-je en regardant mon bouclé qui avait pas l'air super à l'aise.
Benjamin - Quoi ? il croisait ses bras sous sa poitrine en essayant de prendre un air assuré. Mais n'importe quoi, moi tout va bien, je sais que ça va bien se passer.
- Ouais, ouais, c'est ça. riais-je avant de grimacer en sentant une contraction. Putain.
Benjamin - Ça va ? il se redressait avant de marcher jusqu'à moi.
- Je crois... Je crois que c'est bon Ben.
Je levais mes yeux vers mon fiancé en respirant de plus en plus alors qu'il trottinait jusqu'au pas de la porte pour appeler une infirmière. De mon côté, je commençais à sentir de plus en plus de contractions, me faisant me tordre légèrement sur mon lit.
