Broken Soul (SOUS CONTRAT D EDITION)

Chapitre 8

Ω Noah Ω

Alerte rouge !! Je répète : Alerte rouge ! Appelez les pompiers ! Y a le feu !!!

Je m'abandonne complétement à cet échange, mes bras s'enroulent autour de la nuque d'Hugo alors qu'il approfondit notre baiser. Ses mains se baladent le long de ma peau, s'agrippant à mes hanches, m'électrisant totalement.

Je laisse sa langue se frayer un chemin afin de trouver la mienne, ce qui enflamme encore plus notre étreinte. Je suis complétement déconnecté. Il n'y a plus que lui qui compte. Je pousse des gémissements d'extase tellement son contact me fait du bien. Son corps se fond parfaitement dans le mien, comme s'il... comme si nous étions faits l'un pour l'autre, faits pour se perdre l'un dans l'autre. C'est parfait. Tout est parfait !

Je n'ouvre pas les yeux, ne voulant pas risquer de mettre fin à ce qu'il se passe actuellement. Dès que Je lui mords la lèvre inférieure, il grogne de désir.

C'est définitivement le bruit le plus sexy que je n'ai jamais entendu de ma vie. Il va me rendre complétement fou !

Je ne suis d'ailleurs plus très loin de la combustion spontanée. Nos sexes se retrouvent collés l'un à l'autre à travers nos pantalons, dans une délicieuse friction. Ce baiser est officiellement le plus torride de ma vie.

Plus rien n'a d'importance à l'heure actuelle ! Je déclare la bouche d'Hugo nation souveraine de mon cœur dès maintenant !

Je n'exagère absolument pas !

Il se détache de moi après ce qui semble n'être qu'une demi-seconde de pur bonheur, nous laissant tous les deux essoufflés. J'en veux encore ! Je me prépare à me ruer sur lui pour l'embrasser à nouveau, mais il me prend dans ses bras afin de me dissuader de bouger davantage.

Je me laisse aller contre son torse, respirant son odeur, le mémorisant, le gravant dans ma peau afin qu'il ne disparaisse jamais.

– On a tout notre temps, Noah. Je ne vais nulle part dorénavant, me susurre-t-il à l'oreille.

Oubliez les pompiers ! On a besoin d'une ambulance et vite !!!

– Je suis désolé pour mon comportement de la semaine dernière... soufflé-je. Tout se passait bien et j'ai...

Il me coupe dans ma phrase, m'embrassant tendrement sur le bout des lèvres. Il ne se rend pas compte du pouvoir qu'a ce simple geste sur moi...

Alerte ! Nouvelle fonte des glaces !! Je me fatigue tout seul...

– Arrête de parler Noah, Tu sais déjà ce que j'en pense... susurre-t-il à l'oreille.

Je me love encore plus contre lui. L'envie de m'en séparer ne m'ayant absolument pas traversé l'esprit, c'est comme s'il était mon oxygène. Quand il est proche de moi, je me sens vivant. Mes démons sont loin... Hors de portée.

Il se recule, non sans reposer un baiser à la commissure de mes lèvres. Son regard ne me lâche pas une seule seconde... Je suis comme hypnotisé. Incapable de me soustraire à son emprise.

– Je sais que c'est récent encore, mais accepterais-tu de venir boire un verre, ce soir, chez moi ? Afin que nous puissions discuter ? me questionne-t-il d'un air complétement détaché, à l'exact opposé de mon état.

Aller chez lui ? Genre Hugo et moi... Dans un endroit privé et fermé ? À l'abri de tout ? Euuuh, pas sûr que ce soit une excellente idée. Je ne veux pas brûler les étapes avec lui. Je désire faire les choses correctement. Apprendre à devenir quelqu'un de bien pour lui...

Il doit comprendre mon trouble, car il s'empresse de rajouter :

– Juste parler Noah... Rien de plus. Je te l'ai déjà dit. Je ne partirais pas. Du temps, nous en avons.